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Compte rendu atelier 15 L’école de ce qu’il me plaît de faire (et petite conclusion de Nestor Romero)

L’école de ce qu’il me plaît de faire

Nestor Romero enseignant dans le secondaire pendant 35 ans la plupart du temps en ZEP, retraité depuis, après 10 ans en industrie (ce qui lui a fait penser son métier d’enseignant comme un loisir plus que comme un travail).

La question subie et lancinante de toute sa carrière : Pourquoi j’enseigne ?

Echange (ce qui est en italique est la parole de Nestor. Le reste vient des intervenants) :

Pourquoi enseignez vous ?

=> Pour allumer des feux, contester, susciter.

=> Enseignant en lycée technique pour que les enfants comprennent le monde dans lequel ils vivent.

=> enseignante en maternelle, Pantin : J’enseigne pour participer et aider les enfants à se connaître.

=> L’enseignement c’est lutter contre l’ignorance, contre la société de l’abrutissement généralisé.

=> C’est aussi parce que j’aime les enfants.

=> Enseignante en lycée : Au début je voulais sauver le monde, l’école m’a aidée à penser.

La question était posée sous un angle plus politique.

Est ce que j’enseigne pour produire des ressources humaines ? Ou est ce que j’enseigne pour que chaque enfant prenne conscience de ce qu’il lui plaît de faire.

On produit des ressources humaines et on ne demande jamais aux enfants ni aux parents ce qu’il plaît de faire.

Je sais que je participe à la production de ressources humaines. Mais comment puis je, dans le même temps, faire en sorte de leur permettre de faire ce qui leur plaît et de devenir ce qu’ils ont envie d’être ?

L’expression ressources humaines n’est pas neutre. Elle est apparue dans les années 80 dans le milieu néolibéral. L’humain est considéré comme une ressource, il est réifié.

La question est légitime si on considère que dans toute société, il existe des tâches que personne ne choisirait d’assumer s’il en avait le choix. Aristote par exemple parle des tracas domestiques qui sont assurés par les esclaves. Il y a des tâches avilissantes (on en parle depuis l’antiquité). C’est le prosaïque (Edgar Morin) Il y a des gens qui peuvent mener une vie poétique et pour ce faire, il en faut d’autres qui assument les tâches prosaïques. Jacques Rancière pose la question en tant que philosophe : « Il y a ceux qui sont là pour travailler de leurs mains et ceux qui sont nés pour penser. »

C’est nous enseignants qui désignons ceux qui auront à assumer les tâches prosaïques. Après ce constat, est ce qu’on continue ? Est ce qu’on s’en va ? Si l’on reste et qu’on n’accepte pas ce constat que fait on… ?

=> Changer ses pratiques pédagogiques, laisser le plus de place à l’enfant.

=> Le tri est plus visible au collège. Plus on avance dans le parcours scolaire, plus cette discrimination est visible, car elle l’est moins dans les petites classes.

Deux questions se posent : Comment peut on faire pour désigner ces gens qui vont accomplir les tâches avilissantes ? Et surtout, comment les désigner en justice ?

Le préalable c’est d’essayer de voir s’il y a une autre école possible. Il faut réfléchir et conceptualiser cette autre école. Il faut penser l’enfant. Est ce un futur adulte ? Est ce un adulte en devenir? Il n’est pas un être qui va devenir quelque chose d’autre dans le futur. Il doit être appréhendé en tant que personne ( on considère quelqu’un comme une personne quand on ne le considère jamais comme un moyen mais toujours comme un sujet pensant) C’est considérer l’enfant en tant que l’enfant qu’il est là en ce moment. Cela signifie donc que l’enfant est celui qui vit. Il vit sa vie d’enfant dans un lieu qui lui permet de vivre sa vie d’enfant.

Une autre école c’est un lieu de vie. Si ce n’est pas un lieu de vie c’est un lieu de mort, et donc un lieu d’ennui.

=> Les enfants au collège sont prisonniers du lieu. Il y a une sonnerie, ils ne peuvent pas sortir. Apparemment, il n’y a pas de moyen de faire autrement.

Si on veut militer pour une autre école, il faut avoir une idée précise de ce qu’on considère possible pour une autre école.

=> Il suffit de voir déjà les lieux de vie qu’on appelle école. C’est souvent un lieu où on ne supporterait pas de rester.

On peut essayer de voir comment notre école pourrait être un lieu de vie ? Qu’est ce que c’est que vivre pour des enfants ?

=> En n’étant pas enseignant mais directeur de centre de loisirs, on se rend compte qu’on a été formaté de la même manière, on nous demande de reproduire des schémas. Dans ces stages, on est entre gens convaincus, c’est difficile de l’appliquer ensuite à l’extérieur. L’intérêt de l’enfant est difficile à faire valoir parce que les résistances viennent de l’institution mais aussi des parents. C’est difficile de mettre en place des activités où l’enfant est libre parce que les éducateurs sont toujours sous la menace de répression et sanctions.
Vivre c’est faire. Vivre bien c’est faire ce qu’il me plaît. Mais faire c’est aussi apprendre. Apprendre c’est aussi faire. Apprendre c’est vivre. L’école est donc un lieu de vie dans lequel on vit et où on apprend. Apprendre en faisant et faire en apprenant.

Apprendre c’est pour découvrir ce que l’on veut être et donc parvenir à être ce que l’on veut être. Spinoza : l’essence de l’homme c’est l’effort pour persévérer dans son être

Apprendre ce n’est pas seulement apprendre et faire des efforts. (ce que l’école actuelle tend à nous faire croire. Apprendre c’est souffrir)
C’est une idée qui est ancrée depuis longtemps. Dans la Grèce antique on apprenait par le B.A.BA et la férule. Tendre la main à la férule. Il y a une idée de menace.

On a oublié qu’apprendre c’est la jouissance.

L’idée de l’école pouvait être résumée par Decroly : On apprend par la vie pour la vie.Faire c’est construire, c’est reconstruire sans cesse le lieu de vie. Réaliser des choses.

On peut jouer sur l’environnement architectural. Construire des projets (même si le mot projet est rejeté car il a été récupéré par le néolibéralisme) Il ne s’agit pas de ce projet là. On peut utiliser objectif mais c’est aussi usé et récupérer. On préférera alors le terme Dessein. On forme des desseins avec les enfants et on les réalise.
Apprendre avec les pédagogies coopératives

La classe est elle toujours une organisation pertinente ? C’est une question à se poser si l’on veut que concevoir une école où l’on choisit ce qu’on veut faire.

Quoi de neuf ce matin ? => on fixe un dessein. On se réunit et on décide. Pendant que certains notent, les autres discutent puis décident ce qu’on va faire. Ainsi, on décide ce que l’on va apprendre. Pas apprendre pour apprendre mais pour être compris. C’est la structure qui contraint. Si l’on écrit bien c’est pour être compris. Ce n’est pas pour écrire bien pour écrire bien, parce qu’on nous l’a demandé qu’il faut le faire. Il faut redonner du sens à ce qu’on fait.
On peut mettre en place une correspondance scolaire.

Tout ce qui est fait dans un contexte global fait sens pour les enfants. L’outil privilégié d’un prof, c’est l’improvisation

Anecdote : Incendie dans une école

Quoi de neuf ce matin ?

=> hier il y a eu le feu.

On écrit la phrase au tableau. Et on peut ensuite travailler, sur le feu, sur les causes, sur les courts-circuits, l’emploi d’un temps du passé etc…

=> Comment mettre ces choses en place dans le secondaire ? Car si cela semble réalisable dans une classe du primaire, ça semble bien plus difficile dans le secondaire. Sans compter qu’il faut composer avec les collègues qui ont des résistances bien ancrées.

=> Il faudrait bouleverser toute l’organisation de l’établissement, tisser des liens et surtout travailler avec les autres enseignants.
Il ne faut pas perdre de vue quelle est la conception de l’école que je veux, pour me positionner en tant que personne dans l’école dans laquelle je suis. Trouver des collègues avec qui j’ai envie de travailler pour se regrouper.

=> Ca pose la question des programmes. Il y a une certaine pauvreté à ne partir que du désir des élèves et de leurs attentes.

=> On peut travailler en littérature avec les désirs des enfants. Exemple d’un enseignant et de sa classe qui ont écrit l’histoire d’une enfant de Drancy.

=> Pourquoi est ce que l’on s’obstine à suivre le programme ?

=> On est en train de se demander comment pourrait fonctionner une autre école. En revanche, il ne s’agit pas de donner des recettes.
Cette école n’existe pas alors que fait on ?

On contraint les élèves. La différence d’une école lieu de vie, c’est que c’est la structure qui contraint les élèves et les enseignants.
Saisir au vol dans une école différente, ce que Decroly appelait les intérêts. Pas les caprices des élèves, les intérêts. Afin de construire les apprentissages.

On a commencé la journée par « quoi de neuf, ce matin » on la termine par le retour réflexif. C’est ainsi qu’on apprend à lire et à écrire dans cette école. Dans cette école on ne travaille pas seul dans une classe mais tous les enseignants ensemble.

Qu’est ce que j’ai appris aujourd’hui. Qu’est ce que je n’ai pas appris ? qu’est ce que je ne sais pas ? Qu’est ce que je pourrai apprendre demain ?

Enfin, il reste un point non soulevé : l’évaluation. Le terme étant perverti, on préférera l’observation bienveillante. Pour chaque enfant, l’enseignant note ce qui est appris, non appris et ce qui peut être mis en place pour apprendre ce qui n’a pas été appris.

Le projet avorté d’un collège autrement (car la pédagogie d’un collège fonctionnant par projet des enfants et sans notation ne plaisait pas) montre combien il est difficile de réussir un tel projet et ce, même si l’on est nombreux à vouloir travailler ensemble.

Multiplication des expériences.

Il faudrait que les enseignants qui désirent faire une école différente se regroupent, travaillent ensemble. « Une école démocratique c’est une école où les enfants sont libres d’aller en cours. » Edgar Morin
Il y a des écoles où les portes sont ouvertes et cela fonctionne.
=> Il y a des expériences un peu partout. Mais c’est récupéré par les nantis, la plupart du temps, ce qui prouve à la fois la valeur des expériences mais montre aussi que c’est finalement toujours aux mêmes que profite l’école.

On a rarement connaissance des expériences qui existent. Il faudrait faire une fédération des expériences innovantes.

=> Le réseau des printemps : ils se donnent un an pour créer du lien entre les différentes pédagogies alternatives et faire en sorte que tous les acteurs se rencontrent, directement ou indirectement. Ils désirent créer une masse critique afin de proposer une école idéale, discutée travaillée et élaborée.

L’activité syndicale doit être en lien avec la pédagogie.

Petite conclusion de Nestor Romero en complément au CR

La question qui demeure (depuis si longtemps…) est celle-ci : tout ça, rêver d’une autre école, imaginer une école émancipatrice, une école du « ce qu’il me plaît de faire », tout ça c’est bien beau, mais moi, en attendant, qu’est-ce que je fais avec ma 4° insupportable, mes 6° illettrés mais bien gentils tout de même ? Que fais-je ? Sempiternelle interrogation que l’on n’a jamais le temps de traiter véritablement. Mais peut-être peut-on poursuivre ici la discussion. Que faire ?
Il n’y a évidemment pas de solution miracle, de « recette » magique qui assagirait les trublions et réveillerait les amorphes. On peut toujours, si l’on y croit encore, aller faire un tour du côté des spécialistes de la « gestion de la classe ». Il n’y a pas si longtemps c’est Yves Michaud qui s’adonnait, en compagnie d’un jeune enseignant, à des «cours de gestion» :

http://blogs.rue89.nouvelobs.com/restez-assis/2010/02/10/la-gestion-de-classe-comment-lentreprise-envahit-lecole-137418#comments-star

Mais il faut en finir avec cette culpabilisation des enseignants qui « ne savent pas tenir leur classe », car il n’y a pas de « professionnalisme », pas de recettes, de trucs, sinon ceux que tout le monde connaît, car enfin, il ne s’agit ni de tenir ni de gérer une classe mais de vivre en compagnie d’enfants dans un lieu qui doit être un lieu de vie, c’est-à-dire un lieu où l’on apprend car, nous l’avons dit dans cet atelier, apprendre c’est vivre et vivre c’est apprendre.
Oui, mais en attendant, qu’est-ce que…

Les attitudes suivantes me semblent être possibles : on n’en peut plus, on en a assez de n’être là que pour « produire des ressources humaines » (on disait avant former de la main d‘œuvre) plus ou moins adaptée au fonctionnement dominant et on va voir ailleurs… Décision difficile à prendre comme le savent toutes celles et tous ceux qui y ont pensé un jour.

Si on reste, alors je propose de respecter un principe : ne jamais consentir que ce que je considère être la dignité de ma personne soit bafouée par des comportements aberrants d’enfants.

Ne jamais consentir à faire semblant d’enseigner quand on sait, on voit parfaitement que nul n’apprend quoi que ce soit à cette heure-là, à ce moment-là. Alors que faire ? Mettre les enfants dans la cour ! Ne pas rester dans cette salle qui devient, est devenue, un lieu de confusion, un lieu de mensonge et de désespoir.

Plutôt aller dans la cour et affronter l’administration, et la mettre devant ses responsabilités quitte à passer un instant pour celle ou celui qui « ne sait pas tenir sa classe ». L’idéal étant bien sûr de ne pas être seul, d’être parvenu à se mettre d’accord sur l’observation de cette attitude avec le plus possible de collègues. Un droit de retrait permanent en quelque sorte.

Et argumenter, collectivement si possible, face à l’administration et à l’éventuel inspecteur(trice) que le hiérarque hésitera d’ailleurs à convoquer car c’est alors lui qui se trouvera en position de ne pas savoir « tenir ses professeurs ».

Il arrive que l’on parvienne ainsi à constituer un petit groupe d’enseignants qui ont bien envie « de faire quelque chose », quelque chose d’autre que de « tenir » cette succession d’heures mornes et insensées. Alors mettre en place un projet que je préfère nommer dessein pour cause de compromission de ce mot, projet, dans le champ de l’idéologie plus ou moins libérale, et l’imposer à la hiérarchie, autant que faire se peut.

Ce qui demande de l’investissement bien sûr, des heures passées à mettre les choses au point, à bouleverser les emplois du temps et à se mettre à dos ainsi les enseignants routiniers. Mais au moins on ne s’ennuie pas et on fait réellement quelque chose.

Ou encore et peut-être grâce à des stages comme celui-ci, se regrouper, créer un établissement virtuel à partir de conceptions pédagogiques partagées, coopératives, institutionnelles, libertaires et tout ce que l’on pourra inventer pour l’occasion et tenter de l’imposer l’Etat qui parait-il dispose d’une structure d’accueil pour les projets innovants (Conseil national de l’innovation pour la réussite éducative, installé le 19 avril 2013), bref, se bagarrer car c’est ainsi que furent créés les lycées autogérés, que fut préservée l’école publique Decroly, Vitruve et tous les autres lieux (un peu) différents. Ce qui demande un investissement important, oui mais au moins on ne s’ennuie pas.

Et c’est peut-être ainsi que peuvent se rejoindre pédagogie et syndicalisme, non pas seulement syndicalisme de gestion (de cogestion) mais syndicalisme de transformation, de métamorphose, selon le concept de Morin que je trouve non seulement pertinent mais productif.

Et plein d’autres choses encore à inventer pourvu que l’on décide de ne pas « s’ennuyer à l’école ».

1 Comment

  1. Cyriaque

    Compte rendu atelier 15 L’école de ce qu’il me plaît de faire (et petite conclusion de Nestor Romero)
    Bonjour,
    Merci pour ce CR ! Je me dis en le lisant que je n’avais peut être pas choisi les bons ateliers lors du stage. Voilà des réflexions que je trouve éclairantes et qui font écho à mes pratiques.
    Comme je n’étais pas dans cet atelier, je me permets de vous proposer quelques pistes afin de poursuivre cet atelier virtuel…
    Pourquoi enseigner ? Voilà une question qui en début de carrière me paraissait être une évidence. (cela fait 7 ans que je suis instit.) On enseigne pour le plaisir de se retrouver avec les enfants, pour leur apprendre des choses… Et puis voilà que le quotidien de la classe commence à me faire penser… C’est vrai ça pourquoi j’enseigne finalement ? Certains apprennent, la classe semble tourner. Les “évaluations” sont bonnes. Bon c’est vrai que certains élèves ont de “mauvais” résultats, mais s’ils voulaient faire des efforts ça se passerait autrement…
    J’ai pu faire le constat qu’ils avaient des difficultés. L’IUFM nous avait bien dit qu’il fallait différencier, que les élèves devaient être acteurs de leur apprentissages…
    C’est bien joli tout ça mais moi je fais comment alors ?
    Je différencie comment ? Je passe des heures les soirs chez moi à faire différentes fiches pour chaque groupe. Les bons les moyens et les élèves en difficultés ???
    Ca ne peut pas fonctionner comme ça toute ma carrière ? C’est n’est pas tenable. Du coup je commence à chercher sur la toile des mots que j’avais pu entendre rapidement un jour en formation. Freinet, plan de travail, coopération…
    Tiens c’est peut être ça différencier ?
    J’applique qql principes mais là encore ce n’est pas vraiment ce que j’avais pu lire sur la toile ou dans les livres.

    Et puis un jour on discutant avec des collègues on me parle d’un bouquin : L’école du 3ème type, La pédagogie de la mouche.
    Pendant l’été je dévore le livre de Bernard Collot.
    A la rentrée nous sommes deux collègues, dans la même école (pour un an seulement,car être titulaire dans cette petite école,a été une douce utopie) à vouloir se lancer dans le 3ème type. Qu’elle richesse ! Une année d’intelligence collective, ça vaut toutes les formations du monde ! En plus je découvre que d’autres enseignants échangent sur leur pratique avec en ligne de mire l’école décrite par Bernard Collot.
    Voilà enfin quelque chose qui fait sens ! Je viens de trouver une vision globale de ce qui pourrait être une école alternative, une école de la vie. Une école où chaque enfant est pris pour un individu à part entière, dans le respect de sa personne.
    Il ne s’agissait pas en fait de mettre bout à bout des techniques de quoi de neuf, de journal, de plan de travail.
    Ces outils existent bien entendu dans ma classe aujourd’hui mais ils sont au service d’une vision globale de l’apprentissage de l’enfant.
    Je me plais maintenant à ne rien programmer, planifier. Je vis avec les enfants sur le moment présent, sur les événements qui entrent dans la classe. Afin d’éviter d’employer le mot projet nous avons décidé en classe de parler d’activités désirées…
    Je débute donc dans la pédagogie de l’improvisation ! Attention cela ne veut pas dire que je fais n’importe quoi. Voici un article de Bernard Collot à ce sujet : http://education3.canalblog.com/archives/2013/10/26/28293879.html
    Et puis ici le site où l’on échange sur nos pratiques, en classe et par mails : http://arbustes.net/

    A vous lire…

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