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Brève histoire de la répression politique des enseignants au XXème siècle par Laurence De Cock

Les vives discussions autour de l’article 1 de la loi Blanquer soulèvent la question de la liberté d’expression des enseignants. Un détour par l’histoire permet de situer ces débats sur le temps long et de montrer que la répression politique des enseignants et la conquête de leurs libertés ont aussi une histoire, souvent méconnue.

Certains droits semblent tellement acquis que l’idée même de leur réversibilité n’effleure pas. La période est pourtant à une urgente vigilance. Les métamorphoses de ce qu’il subsiste d’État-providence atteignent jusqu’au cœur même des identités professionnelles, à commencer par celles des fonctionnaires dont les gouvernements successifs organisent la disparition depuis des décennies. L’une des conditions de ce démantèlement historique, on le sait, est d’en limiter toute possibilité de contestation, surtout de la part des premiers concernés. Le corps enseignant – comme on dit – corps qui ne porte pas très bien son nom tant ses membres se désarticulent plus qu’ils ne se coordonnent, n’échappe pas à la règle. Il subit même une attaque que l’on aimerait qualifier de « sans précédent » mais qui évoque davantage quelques funestes « déjà vus ». L’école ayant cette faculté mystérieuse de fabriquer sa propre amnésie, il n’est sans doute pas inutile de retracer une petite histoire de la répression politique des enseignants que l’on dit si protégés et privilégiés.

La suite sur le blog de Laurence de Cock (Mediapart ) :
https://blogs.mediapart.fr/laurence-de-cock/blog/130519/breve-histoire-de-la-repression-politique-des-enseignants-au-xxeme-siecle

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