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Pour nos élèves à la rue, préavis d’occupation (LP Guimard – Paris 19°)

Communiqué de presse actionsguimard@gmail.com
du 15 décembre 2014. tél : 07 53 39 04 54

Lycéens sans abri – le Lycée Hector Guimard se mobilise
Préavis d’occupation des locaux

Le lycée Hector Guimard à Paris, 19 rue Curial (19ème) se mobilise pour demander un hébergement pour ses élèves sans abri.

Le lycée Hector Guimard – Lycée des Métiers du Bâtiment – a une moyenne d’environ 90% de réussite aux examens (brevet, CAP, Bac Professionnel, BMA, DMA). Guimard est un microcosme dans lequel se croisent des jeunes venus du monde entier. Pourtant si c’est un établissement très performant, sur 500 élèves, 80 sont sans-papiers. Aujourd’hui, 8 de nos élèves dorment dans la rue et n’ont pas de lieu pour s’abriter, se reposer et prendre un autre repas que celui du midi, en toute sécurité. Formidable outil d’intégration par l’excellence scolaire, Guimard est en train de devenir une machine à exclure. Nous, personnels de l’établissement, réunis au sein d’un collectif, ne pouvons accepter cela !

Préavis d’occupation du gymnase

Nous sommons le Conseil Général de Paris dont dépend l’Aide Sociale à l’Enfance de prendre en charge ces 8 élèves sans abris, avant le samedi 3 janvier à 16h. Dans le cas contraire, nous les mettrons nous même à l’abri en occupant avec eux le gymnase du lycée dès le lundi 5 janvier au soir.
Une conférence de presse et un rassemblement auront lieu le lundi 5 janvier 2015 à 17h devant le lycée. Nous affirmons avec force qu’en France, tout lycéen quelle que soit son origine ou son extraction sociale, a le droit à une chance de construire son avenir, avec au minimum un abri et 3 repas par jour.

1 Comment

  1. DECKER Véronique

    Pour nos élèves à la rue, préavis d’occupation (LP Guimard – Paris 19°)
    La situation de la misère frappe de plus en plus. Une école de Saint Denis s’est mobilisée pour un élève de 5 ans condamné chaque soir à une hébergement d’urgence par le 115, une école de Bobigny pour des enfants Roms qui dorment dans des voitures, ce lycée pour des ados à la rue.
    Il faudrait monter une force intersyndicale, comme avec RESF, une sorte de REHM : réseau des éducateurs hostiles à la misère, capable de reprendre l’initiative, face aux forces obscures qui entraînent vers le fond les plus fragiles de nos élèves.

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