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Grève des examens : C’est en ce moment !

Le ministre se dit “serein”, les médias n’en parlent pas… Et pourtant : La grève des examens se déroule bien depuis le 17 juin. Et elle est beaucoup plus suivie que ne le dit Blanquer… Étonnant non ?

Un tiers de surveillant-es supplémentaires étaient convoqué-es pour le lundi 17 juin. Malgré cela, 1 surveillant-e sur 6 était en grève ce jour là et non 5% comme le dit le ministre (voir l’article de Libé et celui de Médiapart).

Dans différentes académies (Créteil, Grenoble, Lyon, Toulouse, Paris, Marseille…), les assemblées générales ont voté la reconduction de la grève des surveillances sur toute la semaine des épreuves.

Certes les épreuves ont malgré tout pu se dérouler partout. Mais dans quelles conditions ?… Avec des profs retraité-es ou des parents appelé-es à surveiller (est-ce légal?!), avec des candidat-es réuni-es dans un gymnase, avec la mobilisation des personnels du rectorat, des administratifs et des précaires des établissements scolaires…

Bref, le ministère casse la grève. Rien de surprenant. Le silence médiatique ne l’est malheureusement pas davantage. Mais je n’en suis pas moins scandalisée.

Des grèves de correction du bac professionnel ont lieu en ce moment même. Les surveillant-es et correcteurs-trices du brevet sont appelé-es à la grève le 1er juillet.

Plusieurs AG ont voté la grève du 2 au 4 juillet donc de fait, la rétention des notes du bac général et technologique. C’est par exemple le cas de l’AG des correcteurs-trices de philo, d’histoire-géo et de SES à Créteil (académie particulièrement mobilisée car particulièrement touchée par cette réforme du lycée et du bac qui ne fera qu’accroître les inégalités). Et c’est le cas de l’AG de l’ensemble des correcteurs-trices d’ile de France qui s’est tenue lundi 24/06 et à réuni près de 340 personnes à la bourse du travail de Paris. Entres autres AG.

Les informations dont je dispose sont partielles. Mais à ce jour, 67000 copies seraient concernées par la grève des 2, 3 et 4 juillet.

Ce mouvement est soutenu par une large intersyndicale : https://www.snes.edu/Greve-le-1er-juillet.html

Pour des profs qui ont passé leur année à préparer leurs élèves à passer le bac, une telle grève est doublement coûteuse : financièrement bien sur, mais également pédagogiquement. Le sens de notre métier est la réussite de nos élèves, quoi que l’on pense de l’école telle qu’elle est et donc du baccalauréat.

Mais le truc c’est que si cette réforme passe, ce sera encore bien pire !

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