Entretien avec Emmanuel Saint-Fuscien pour son livre Célestin Freinet, un pédagogue en guerres : 1914-1945.
Emmanuel Saint-Fuscien est Maître de conférences en Histoire à l’EHESS et a été enseignant au collège et au lycée. Il travaille sur l’armée, l’école et la guerre au XXe siècle et est l’auteur de À vos ordres ? La relation d’autorité dans l’armée française de la Grande Guerre (1). Il mène actuellement une recherche sur la manière dont les attentats de janvier et novembre 2015 ont été vécus dans les enceintes scolaires.
Pour faire suite à l’entretien, nous vous proposons en « bonnes feuilles », en accord avec l’éditeur que nous remercions, le chapitre 6 : L’autorité du maître et l’obéissance de l’élève : quel commandement dans la classe ? pour un autre éclairage sur Freinet.
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Questions de classe(s) – Peux-tu nous parler de la genèse de ce livre, de sa place dans ton parcours d’historien ?
Emmanuel Saint-Fuscien – Mon domaine de compétence se situe normalement autour d’une histoire sociale et culturelle de l’autorité et de l’obéissance de la fin du XIXe siècle jusqu’à la Seconde Guerre mondiale (2). La question qui m’intéresse particulièrement est liée à ce que la guerre change ou ne change pas dans les relations sociales d’autorité. J’ai ainsi beaucoup travaillé sur l’armée et sur la Première Guerre mondiale. J’en suis ensuite venu à m’intéresser à d’autres institutions principalement l’Ecole au sortir de la guerre. Comment des élèves scolarisés pendant une guerre interétatique totale et meurtrière se comportent dans une institution entièrement bouleversée par la guerre ? Comment poursuivent-ils (ou non) leurs études ? Comment des instituteurs ou des enseignants anciens combattants reviennent-ils dans leur classe et se présentent-ils face à leurs élèves ? Comment peut-on mesurer la démobilisation culturelle ou la permanence des traces de guerre, notamment les signes éventuels de traumatisme dans les interactions sociales qui se déploient dès lors dans les établissements scolaires, au sein des salles de classe ?
Dans ce cadre j’ai multiplié les approches micro-historiques de parcours d’anciens combattants enseignants du premier et du second degré – Célestin Freinet entre autres. Je me suis donc moins intéressé à la pédagogie Freinet qu’aux traces visibles ou sous-jacentes de son expérience de guerre dans sa vie de professeur ou ses pratiques de classe.
Avec Freinet, je suis tombé, de ce point de vue, sur une véritable mine. Je fus frappé simultanément par l’omniprésence des guerres dans son œuvre et sa vie d’une part et l’absence relative – voire totale – d’une prise en compte de la guerre chez ses biographes et ses commentateurs d’autre part. Que ce soit aux archives départementales des Hautes-Alpes à Gap ou des Alpes-Maritimes à Nice, les principaux fonds Freinet sont pourtant traversés de part en part par ses expériences de guerre. Hormis les livres, les seuls objets visibles de ces fonds ne sont pas des objets scolaires, des objets de l’écrit ou de l’imprimerie, mais précisément des objets de guerre ou reçus pendant la guerre : une boussole de sous-officier, une montre gousset datant de 1912 environ et une balle de fusils Mauser légèrement vrillée en tête, certainement celle qu’il a reçu dans l’épaule le 23 octobre 1917, lors de l’offensive de la Malmaison, dans l’Aisne. La chaîne de transmission – non rompue jusqu’à ce jour – renseigne à elle seule sur l’importance de cette expérience inaugurale dont les reliques furent sauvées de la Seconde Guerre mondiale et de l’occupation de son école, conservées jusqu’à sa mort en 1966, transmis à sa femme Élise, puis conservée par sa fille Madeleine jusqu’à la fin des années 1990 pour être enfin remises par celle-ci aux archives. Aussi, les objets et les premiers textes et témoignages qui émergèrent des archives confirmèrent mon intuition : la guerre avait non seulement été décisive dans sa vie mais elle avait probablement imprégnée sa pédagogie toute entière.
QdC – En 1916, Freinet jeune instituteur encore à l’École normale, part aspirant (chef de section) au front avec « belle humeur et […] je-m’en-foutisme ». En quoi son expérience de la guerre et dans la guerre le marque-t-elle si fortement par exemple dans le sentiment et l’exercice de l’autorité ?
E. St-F – D’abord parce que la relation d’autorité va connaître une mutation à peu près inédite à cette échelle (plusieurs millions d’hommes encadrés par plusieurs centaines de milliers d’autres) et à cette rapidité (quelques mois). La discipline de caserne ne peut évidemment pas s’appliquer sur les 800 kilomètres du front de l’Ouest, dans les cantonnements boueux où les tranchées exposées de première ligne. La masse même des soldats mobilisés entre 1914 et 1918 et les espaces bouleversés par les bombardements empêchent toute discipline stricte, tout contrôle de structure panoptique. Par ailleurs une mutation tactique très importante bouleverse les modes d’autorité et d’obéissance sous le feu. La cellule tactique devient la demi-section (25 personnes environ) organisée en arme complémentaire autour du chef de section à qui est dévolu l’usage du fusil mitrailleur. Dès lors, l’autorité du chef de section devient une autorité d’ordonnancement, d’organisation de la coopération entre les armes. Une autorité bien plus horizontale qu’en temps de paix, basée sur la complémentarité des outils du combat. C’est exactement cette mutation qu’a vécue le chef de section Célestin Freinet qui fit plusieurs stages en 1916-1917 et qui apprit à manier le fusil mitrailleur dont il estimait d’ailleurs les qualités. Il est par ailleurs troublant – et à mon sens significatif – de retrouver les termes de complémentarité et de coopération dans la salle de classe de l’école de Vence comme dans l’activité guerrière de son fondateur.
Il faut aussi rappeler que Freinet ne fait pas la guerre comme soldat ni même comme sous-officier mais comme aspirant, grade intermédiaire qui prédispose à passer officier (sous-lieutenant). Or Freinet souffrira de n’être jamais nommé sous-lieutenant : il le vit comme un échec voire une humiliation lorsque d’anciens subalternes – son sergent notamment – se retrouvent ses supérieurs. Il y aura tout au long de la vie de Freinet une quête d’autorité jamais assouvie.
QdC – Ses débuts dans l’enseignement après sa grave blessure de guerre sont si difficiles que son inspecteur lui demande de « réfléchir à sa vocation ». Puis il devient, avec son imprimerie, un inventeur pédagogique, un « pédagogue innovant » comme dirait aujourd’hui l’institution et développe la coopération « autour de la machine ». Tu replaces cet épisode fondateur dans ce que tu appelles la pédagogie de guerre. Peux-tu nous en donner les grandes lignes, les convergences avec l’« éducation nouvelle » ?
E. St-F – J’y vois en effet des convergences importantes avec « la pédagogie de guerre » (titre d’un ouvrage de Raymond Thamin, recteur de Bordeaux, publié en 1916) qui se déploie dans les écoles européennes entre 1914 et 1918 et qui inspire par ailleurs largement ses pratiques lors des premières années de son école privée entre 1936 et 1939. Par « pédagogie de guerre » il faut entendre deux choses : bien sûr les programmes et pratiques scolaires traditionnels qui se tournent vers la guerre (récitation, écriture, dictée, dessin….) mais aussi – et ceci est le plus souvent ignoré par les historiens de l’éducation – les pratiques de classe qui émergent du bouleversement des configurations du temps de paix. Des millions d’élèves allemands, britanniques et français connaissent par exemple entre 1914 et 1918 un accroissement considérable du travail manuel et technique ou de pratiques hors les murs imposées ou suggérées par la guerre : les élèves envoient des milliers de paquets sur le front, des tricots, des conserves ou des pots de confiture qu’il faut produire, conditionner, empaqueter. On cueille mais on cultive aussi dans des jardins scolaires et partout les élèves sont réquisitionnés avec leurs enseignants pour participer aux moissons. Les ouvroirs se multiplient, dans toutes les écoles de filles on coud, on tricote, on assemble… En France, les élèves sont associés au deuil. Ils entretiennent les tombes des soldats, jardinent autour d’elles, assistent aux cérémonies de commémorations, organisent des quêtes et des tombolas. C’est bien ces deux aspects qui caractérisent toute pédagogie de guerre. Or, c’est exactement ce que fait Freinet pendant la guerre d’Espagne qui, rappelons-le, est contemporaine des trois premières années de l’ouverture de son école : paquets pour les combattants républicains, théâtre de guerre, quête et tombola, dessins, récits et poésie de guerre imprimés par les élèves et publiés dans Pionniers, Enfantines ou La Gerbe, et même une valorisation de l’éthique combattante, virile et… républicaine bien sûr, entretenue par l’engagement dans les brigades internationales de l’instituteur adjoint de l’école, Frédéric Urfels, héroïsé dans les travaux scolaires des élèves français et espagnols de Vence.
QdC – Le chapitre consacré à la période d’internement de Célestin Freinet (du 20 mars 1940 au 28 octobre 1941) risque de choquer tes lecteurs. Peux-tu expliquer comment Freinet en vient à « proposer ses services au projet de rénovation de la jeunesse de l’État français » ?
E. St-F – C’est vrai, Célestin Freinet a proposé ses services de coopération pleine et entière auprès des différents ministres de l’Éducation nationale de l’État français. Au maréchal Pétain lui-même, il a envoyé et fait parvenir un rapport et un projet insistant sur la convergence de vue entre les techniques Freinet et les réformes proposées par la Révolution nationale, ouvrant les portes de son école aux expérimentations scolaires vichystes (ce sont les autorités scolaires de Vichy qui refusent sa proposition).
D’un point de vue qui serait strictement celui de l’histoire de la pédagogie, cela n’est pas complètement surprenant. N’oublions pas que l’Éducation Nouvelle se tient sur deux jambes : la droite et la gauche. La droite s’inspire des modèles britanniques qui se développent à la fin du XIXe siècle. En France, elle a pour socle l’école des Roches fondée en 1898 par Edmond Demolins. Ce dernier, fortement imprégné de catholicisme social, a pour objectif de former les cadres de l’industrie selon les principes de l’autorité horizontale, du capitanat, du self government et prône aussi une pédagogie hors-les-murs plutôt rétive au manuel scolaire et largement inscrite dans l’éducation manuel et technique. Beaucoup de principes que l’on retrouve à toute autre fin dans l’éducation nouvelle de gauche qu’elle soit communiste ou libertaire. Par ailleurs, des pédagogues des deux courants se fréquentent, se réfèrent parfois aux mêmes médecins et pédagogues et se croisent dans les congrès de l’Éducation Nouvelle sous l’autorité des mêmes psychologues européens de l’enfance comme Adolphe Ferrière, Ovide Decroly ou Maria Montessori.
C’est à Jérôme Carcopino ministre de l’Education sous Vichy d’avril 1941 à avril 1942, que Freinet propose ses réformes principales. Rappelons que le père de Jérôme Carcopino, Joseph, fut médecin scolaire à l’École des Roches. Comme souvent selon moi – nous ne serons peut-être pas d’accord ici – en dépit de ce que croient parfois les penseurs eux-mêmes ou les enseignants, il n’existe jamais de corrélation mécanique entre des pratiques pédagogiques et des projets politiques. Pour le dire autrement, je crois de mon côté que l’histoire des idées ne résiste pas à l’histoire des pratiques.
QdC – Plus étonnant encore, tu fais part de lettres entre Élise, sa femme, et lui qui « approuvent le projet de parti unique » proposé par le fasciste collaborationniste Marcel Déat. Quelles sont tes hypothèses sur ces prises de positions intimes et comment ces lettres expliquent-elles cette période ?
E. St-F – Non seulement ces lettres n’expliquent pas la période mais la période explique mal ces lettres si l’on s’en tient aux expériences politiques et pédagogiques passées du couple d’instituteurs. On peut avancer toutefois que les Freinet vivant en zone sud sont tous deux particulièrement isolés et coupés de toutes représentations de l’occupation, ce qui peut contribuer à obscurcir leur point de vue : Élise vit en recluse à Vence dans son école presque vide et dans des conditions inconfortables, et Célestin par sa condition même d’interné vit en vase clos. Les époux Freinet apparaissent dès lors perdus à la croisée des chemins. Pour s’en convaincre, il suffit de se rapporter à la correspondance entre Célestin et Élise publiée en 2004 par Madeleine Freinet, leur fille (3). Ce que ces lettres laissent apparaître, alors mêmes que certaines sont expurgées, est assez stupéfiant : ils lisent et apprécient l’un et l’autre Marcel Déat, approuvent en effet son projet de parti unique qui procure à Célestin « une sorte de satisfaction profonde » (4), lisent aussi Jacques Doriot, le fondateur du Parti populaire français, « avec une grande attention » (5) entrevoyant de plus en plus nettement la collaboration comme une possibilité. Certaines lettres d’Élise laissent même apparaître un antisémitisme radical contre « les valets fonctionnaires de cette FM [franc-maçonnerie] juive qui représente les 80 % de la bourgeoisie française » et même un attentisme plutôt bienveillant envers Hitler lui-même (6).
Ici il y une part d’agencement individuel et psychologique des acteurs en temps de guerre qui échappe à l’historien dans la mesure où elles n’ont laissé aucune trace tangible. Par ailleurs nous n’avons pas trouvé d’éléments (existent-ils ?) qui retracent la vie de la cellule communiste dissoute à laquelle appartenaient les Freinet, entre le 23 août 1939, date du pacte germano-soviétique et sa rupture par le déclenchement de l’opération Barbarossa en juin 1941. Or, pour comprendre les Freinet, il faudrait reconstituer leur réseau et retrouver leur parcours de militants clandestins notamment à l’automne 1939, avant l’internement de Célestin par les autorités de la IIIe République en mars 1940 : mission impossible car ce parcours clandestin de temps de guerre n’a – évidemment – laissé aucune trace. Il est certain en tous cas que les Freinet approuvèrent un temps le pacte germano-soviétique et crurent même que l’alliance entre Staline et Hitler pourrait être une « chance » pour les peuples français et européens. De son côté Célestin en arrive même à espérer qu’un « national socialisme » à la française puisse voir le jour (7)…
QdC – En 1944, Célestin Freinet devient un résistant actif et se verra confier des responsabilités organisationnelles pendant et après l’Occupation au sein du Comité Départemental de Libération (CDL) des Hautes-Alpes. En quoi cela concerne-t-il sa pédagogie ?
E. St-F – On peut d’abord souligner que c’est encore ses relations personnelles et familiales qui expliquent cette entrée en résistance en juin 1944. Freinet devient en effet un maquisard sédentaire du réseau commandé par Fernand Lagier-Bruno, le frère de sa femme Élise. Ceci dit, cela ne concerne pas sa pédagogie. D’abord parce que ses textes phares (Les dits de Mathieu, L’éducation du travail, Essai de psychologie sensible, L’école moderne française) sont rédigés dans la période précédente précisément dans les camps de prisonniers ou lors de sa longue résidence surveillée à Vallouise (1941-1944). Ensuite parce que ce n’est pas son statut de pédagogue qui confère ici à Freinet son autorité mais bien son statut de « guerrier » qui lui permet d’accroître son autorité d’éducateur. En tant que membre du CDL, il est responsable des affaires scolaires et des affaires de l’enfance. Il est aussi en charge de la présidence de la commission d’épuration chargé de l’éducation. À ce titre il traitera une petite cinquantaine de cas : inspecteurs, chefs d’établissement, enseignants, instituteurs ou institutrices pénalisés, déplacés, sanctionnés pour des fautes plus ou moins graves aux yeux de la commission d’épuration. De ce point de vue, il serait faux de dire que certains cas ne provoquent pas une gêne obscure au regard des échanges entre Freinet et les autorités de Vichy trois ans auparavant… Mais pour déceler l’influence de la guerre dans ces inventions pédagogiques, c’est bien vers 1914-1918 qu’il faut se tourner.
QdC – Quelle sont tes conclusions sur l’homme Freinet en guerre et « la Permanence, l’omniprésence, la centralité de la guerre dans la vie du pédagogue » ?
E. St-F – En réalité ce ne sont pas que je peux tirer sur l’histoire de Freinet qui m’intéressent. Ce qui compte à mes yeux ce sont les conclusions que l’on peut supposer des liens extrêmement forts entre l’histoire scolaire européenne du XXe siècle et les pratiques de guerre. Tous les instituteurs et institutrices, enseignants et enseignantes nés à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle ont traversé les deux expériences de guerre les plus meurtrières de toute l’histoire, auxquelles s’ajoutent dans le cas français les guerres de décolonisation. Des centaines de milliers de maîtres et maîtresses ont enseigné en temps de guerre, des millions d’élèves ont été scolarisés pendant la guerre et des dizaines de milliers d’instituteurs et d’enseignants ont combattu pendant les deux guerres mondiales. Le cas Freinet prouve selon moi que certaines pratiques pédagogiques sont directement liées, amplifiées ou diffusées en temps de guerre. Il existe des relations anthropologiques, sociales, politiques, entre les guerres et l’école parfois là où on les attend le moins. Le « cas Freinet » démontre à sa façon que la guerre n’est jamais regardée par les sciences de l’éducation, la sociologie ou l’histoire de l’éducation alors qu’elle y a – malheureusement – toute sa place.
Propos recueillis par François Spinner, membre du collectif Questions de Classe(s) et de la revue N’autre école.
Emmanuel Saint-Fuscien, Célestin Freinet, un pédagogue en guerres : 1914-1945, Perrin, 2017, 256 p., 20 €.
“Bonnes feuilles”
L’autorité du maître et l’obéissance de l’élève : quel commandement dans la classe ? (chapitre 6).
freinet-chap.6.pdf
Table des matières
table-2.pdf
Notes
1. Compte rendu d’À vos ordres ? La relation d’autorité dans l’armée française de la grande guerre, N’autre école, printemps 2012, n° 32 (p. 49). [http://www.cnt-f.org/nautreecole/?A-vos-ordres
->http://www.cnt-f.org/nautreecole/?A-vos-ordres]
2. Sélection d’articles en ligne
– La subordination dans l’armée de conscription… et à l’école laïque, N’autre école, printemps 2009, n°22 (Voir les pages 18 à 20). http://fr.calameo.com/read/0048410110c5791cce2c0
– Sortir de la guerre pour revenir dans la classe ? L’impact de la guerre sur les pratiques enseignantes au prisme du cas Delvert (1906-1939), Histoire de l’éducation 3/2014, n° 139 (p. 51-72). https://histoire-education.revues.org/2717
– Les instituteurs combattants de la Grande Guerre : des soldats comme les autres ? in Les Écoles dans la guerre. Acteurs et institutions éducatives dans les tourmentes guerrières XVIIe – XXe siècle, J.-F. Condette (dir.), Presses universitaires du Septentrion, 2014 (p. 215-233). http://books.openedition.org/septentrion/7199?lang=fr
3. Élise et Célestin Freinet, Correspondance 21 mars 1940-28 octobre 1941, Puf, coll. Éducation et formation, Paris, 2004, p. 194 par exemple.
4. Les commentaires favorables voire élogieux des écrits de Marcel Déat publiés dans l’Œuvre son journal collaborationniste, sont fréquents dans la correspondance du couple. Voire par exemple Élise et Célestin Freinet, op.cit., 2004, p. 258, 264, 270, 279, 281, 288, 292, 321, 369, ou 478.
5. Ibid., p. 469.
6. Élise et Célestin Freinet, Correspondance 21 mars 1940-28 octobre 1941, Puf, coll. Éducation et formation, Paris, 2004, p. 194.
7. Ibid., 3 février 1941, p. 551.
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