Je relaie ici l’entretien qu’Emmanuel Saint-Fuscien a accordé au Café pédagogique.
« On a appris à vivre le deuil ensemble ». Comment l’École a-t-elle vécu la double vague d’attentats de 2015, Charlie en janvier, Bataclan en novembre ? Historien des rapports entre l’École et les guerres, Emmanuel Saint-Fuscien étudie les réactions officielles et sonde les âmes des responsables, des enseignants et des élèves dans un livre, L’école sous le feu (éditions Passés composés) qui fait date. De janvier à novembre 2015, une culture de guerre s’est installée dans les établissements, professeurs et élèves apprenant à débattre et faire deuil ensemble. Sept ans après, que reste-t-il de ces accommodements ? Emmanuel Saint-Fuscien en débat avec le Café pédagogique.
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* Précision. Je suis un ami et un ancien collègue de Manu au collège des Amonts (aujourd’hui collège Aimé Césaire) des Ulis classé à l’époque en ZEP (aujourd’hui en REP). J’ai déjà réalisé avec lui deux entretiens sur Célestin Freinet et sur la subordination dans l’armée… et à l’école laïque. Par ailleurs, je suis un des répondant de l’enquête menée par l’auteur dans L’école sous le feu : Janvier et novembre 2015 – Essai d’histoire du temps présent.