Nous appelons les personnels de l’éducation à la plus grande vigilance antifasciste et antiraciste, à rejeter et dénoncer toute action ou initiative du « Collectif Racine » et à se mobiliser contre les idées d’extrême droite et les structures et partis qui lui sont liés.Fédération SUD éducation, Fédération des travailleurs de l’éducation-CNT, Fédération de l’éducation de la CNT-SO, le vendredi 11 octobre 2013Documents joints
Dans l’Éducation nationale comme ailleurs : l’extrême droite n’a pas sa place
Nous affirmons que les valeurs défendues par l’extrême droite sont contraires à celles au nom desquelles nous agissons au quotidien.
Syndicalistes, nous luttons pour l’égalité des droits et une société débarrassée de toute discrimination : l’extrême droite est notre pire ennemie. Pour nous une injustice faite à l’un ou l’une est une injustice faite à toutes et tous.
Enseignant-es et personnels d’éducation, nous accompagnons nos élèves dans la découverte et l’apprentissage des valeurs de tolérance, de respect, d’égalité et de solidarité, pour qu’ils deviennent des individus libres. Nous les mettons en garde contre les régimes dictatoriaux et autoritaires que nos sociétés ont pu connaître par le passé.
Aujourd’hui la « lepénisation des esprits » a fait des ravages et ce n’est pas en s’attaquant aux Roms comme le fait Valls qu’on y mettra un coup d’arrêt. À ce titre, nous luttons contre toutes les politiques de discrimination, d’où qu’elles viennent.
Nous rejetons viscéralement les « idées » du FN : racisme, homophobie, ultra-libéralisme, retour des femmes au foyer, anti-syndicalisme et politique sécuritaire… C’est en nous mobilisant contre toutes les régressions de nos droits sociaux et démocratiques et pour des alternatives sociales que nous mettrons un coup d’arrêt à la menace fasciste.
Le samedi 12 octobre, le Front national lancera son « Collectif Racine » censé matérialiser le ralliement d’enseignant-es au parti d’extrême droite. En fait de ralliement, ils ne seront tout au plus que quelques dizaines… pour près d’un million de personnels enseignant-es et d’éducation.