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Mémoire libertaire est un site d’information et de débat créé en novembre 2020 par le collectif “Mémoire pour le futur”. Ce collectif est composé de membres-fondateurs de l’association 24 août 1944 de Paris. Cette association a participé à diverses commémorations et divers hommages à l’exil espagnol, dans le cadre étroit que nous proposaient les institutions. Nous savions qu’avec la nouvelle législature politique en Espagne, les guerres culturelles s’intensifieraient, tout comme la mémoire historique serait l’un des principaux champs de bataille électorale. Certains la vilipendent et d’autres se l’approprient à des fins politiques, tout en transformant la mémoire en une sorte de caricature.
Nous refusons aujourd’hui l’appropriation de la mémoire historique par le parti socialiste espagnol, un parti au pouvoir depuis bientôt trois ans. Ce parti est celui qui a le plus longtemps gouverné l’État espagnol depuis 1978 ; il a été le principal garant de l’impunité des crimes de Franco et de la continuité de l’appareil d’État franquiste, du système judiciaire, de la police et de l’armée.
Nous refusons le financement d’un parti et d’un gouvernement pour commémorer les nôtres. C’est pour cette raison que nous avons été exclus de fait de l’association 24 août 1944, sans débat et sans procédure lancée à notre encontre.
Malgré diverses sollicitations récentes, jamais le mouvement libertaire d’Espagne et de l’exil et la grande majorité des associations de mémoire historique n’ont accepté de collaborer avec le pouvoir. Il est clair que notre conception de la mémoire historique est très différente du modèle manichéen que propose aujourd’hui le gouvernement espagnol.
Nous revendiquons vérité, justice et réparation pour nos parents, nos compagnes et nos compagnons qui ont été contraints à l’exil, pour ceux qui ont été emprisonnés, torturés ou assassinés pour une unique raison : ils se battaient avec acharnement pour une humanité libre, débarrassée d’une caste politique qui aura toujours été à la botte des exploiteurs et des oppresseurs.
Nous resterons fidèles aux nôtres, aux révolutionnaires de 1936, aux résistants au fascisme et à leur engagement historique contre toute forme de pouvoir. À travers ce bulletin, nous souhaitons mettre à votre disposition des textes et des analyses concernant l’histoire des mouvements de résistance et d’émancipation, mais aussi les luttes sociales actuelles.
En mettant l’accent sur les questions politiques et sociales, Mémoire libertaire est un instrument numérique à votre service. Ce site n’est pas un espace de catharsis, mais un espace de pensée et de proposition. Ici, nous écrivons sur la mémoire libertaire espagnole, mais aussi sur la politique, la culture, l’économie, la société et, en gros, sur tous les sujets qui touchent à l’Espagne d’hier et aujourd’hui. Ce site n’est pas un site animé par une seule personne, mais une plateforme de participation.
Si vous partagez notre point de vue, nous vous invitons à vous joindre à nous : envoyez vos articles (d’un format compris entre 5 000 et 15 000 signes), écrits à la première personne, à notre adresse électronique :
memorialibertaria36 chez gmail.com
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Descubre nuestro sitio web :
Memoria Libertaria es un sitio de información y debate creado en noviembre de 2020 por el colectivo “Memoria para el Futuro”. Este colectivo está compuesto por miembros fundadores de la asociación 24 de agosto de 1944 de París. Esta asociación ha participado en diversas conmemoraciones y homenajes al exilio español, dentro del estrecho marco que nos ofrecían las instituciones. Sabíamos que con la nueva legislatura política en España, las guerras culturales se intensificaron, al igual que la memoria histórica sería uno de los principales campos de batalla electoral. Algunos la vilipendian y otros la apropian con fines políticos, al tiempo que convierten la memoria en una especie de caricatura.
Hoy rechazamos la apropiación de la memoria histórica por parte del Partido Socialista Español, que pronto cumplirá tres años el poder. Ese partido ha sido el que más tiempo ha gobernado en el Estado español desde 1978 y ha sido el principal garante de la impunidad de los crímenes del franquismo y de la continuidad del aparato estatal franquista, el sistema judicial, la policía y el ejército. Negamos la financiación de un partido y de un gobierno para conmemorar los nuestros. Por ello, fuimos excluidos de facto de la asociación 24 de agosto de 1944, sin debate y sin que se iniciará ningún procedimiento contra nosotros.
A pesar de varias peticiones recientes, el movimiento libertario en España y en el exilio y la gran mayoría de las asociaciones de memoria histórica nunca han aceptado colaborar con el gobierno. Está claro que nuestra concepción de la memoria histórica es muy diferente al modelo maniqueo que propone hoy el Gobierno español.
Exigimos verdad, justicia y reparación para nuestros padres, nuestros compañeros que se vieron obligados a exiliarse, para aquellos que fueron encarcelados, torturados o asesinados por una sola razón : lucharon ferozmente por una humanidad libre, libre de una casta política que siempre ha estado en manos de explotadores y opresores. Seguiremos fieles a los nuestros, a los revolucionarios de 1936, a los resistentes contra el fascismo y a su compromiso histórico contra toda forma de poder. A través de este sitio, queremos poner a su disposición textos y análisis relativos a la historia de los movimientos de resistencia y emancipación, pero también a las luchas sociales actuales.
Al centrarse en temas políticos y sociales, Memoria Libertaria es un instrumento digital a su servicio. Este sitio no es un espacio de catarsis, sino un espacio de pensamiento y propuesta. Aquí escribimos sobre la memoria libertaria española, pero también sobre política, cultura, economía, sociedad y, en definitiva, sobre todos los temas que afectan a la España de ayer y de hoy. Este sitio no es un sitio dirigido por una persona, sino una plataforma de participación. Si comparte nuestro punto de vista, le invitamos a unirse a nosotros : envíe sus artículos (entre 5.000 y 15.000 caracteres), escritos en primera persona, a nuestra dirección de correo electrónico :
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