Assis sur la place de l’Hôtel de ville de Paris, une classe un peu particulière : une classe de ces mineurs isolés étrangers auxquels sont refusés les droits élémentaires ; lorsqu’ils arrivent à Paris, précise le BAAM* qui appelait à un rassemblement avec d’autres dont Resf, « les mineurs non accompagnés sont censés être pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE) qui dépend du département. Mais en réalité 80 % d’entre eux sont refusés sur de simples doutes concernant leur minorité. A 14, 16 ou 17 ans, des centaines de mineurs étrangers sont donc laissés à la rue. Tous leurs droits sont bafoués, y compris celui d’aller à l’école. »
D’où un rassemblement, tonique et réussi, ce jour de rentrée (de non-rentrée pour eux).
Les initiatives se multiplient pour ces jeunes tant ce genre de situation est révoltant. Elles ne cesseront pas tant que la scolarisation et la mise à l’abri de ces jeunes ne seront pas entreprises.
*https://baamasso.org/fr/
La rentrée de ceux qui n’ont pas de rentrée
La situation de ces jeunes est très préoccupante, que peut-on faire à part ce que vous faites ? Bravo ! Et comment soutenir auprès des jeunes qui eux sont scolarisés, cette révoltante contradiction: l’école est un droit mais pas pour tous ?