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Quand le rectorat de Lyon demande aux prof.fe.s de se transformer en agent·es de recrutement.

Via Sud éducation 69

[Pénurie d’enseignant·es]

Les enseignant·es de l’académie de Lyon ont reçu le lundi 14 novembre, sur leur boîte professionnelle du service de communication du Rectorat une invitation à devenir « ambassadeurs de notre métier » et à « relayer l’information » sur les concours de l’éducation auprès des étudiant·es que nous connaîtrions ou de personnes en reconversion, car à qui demander qu’à celles et ceux qui « estiment que [leur] métier est essentiel » (voir pièce-jointe sur le site de Sud éducation 69)

A l’heure où le ministère repousse les délais d’inscription aux concours de recrutement, nous sommes bien conscient·es du manque de personnels, nous le subissons. Mais nous comprenons aussi pleinement le manque d’attractivité de nos professions avec des salaires en berne, des conditions de travail dégradées du fait des suppressions de postes massives depuis des années, une explosion des missions, doublée d’un autoritarisme crasse de la part de la hiérarchie.

SUD éducation invite donc le recteur de Lyon et le ministre à devenir de réels ambassadeurs de l’éducation nationale , en :

  • écoutant sérieusement les personnels,
  • en augmentant tous les salaires pour compenser la perte de rémunération depuis 20 ans ainsi que l’inflation,
  • en mettant fin à la délétère réforme de la voie professionnelle (l’intersyndicale appelle à une deuxième journée de grève le 17 novembre)
  • en rétablissant une politique d’éducation prioritaire dans les lycées socialement défavorisés, qui tienne réellement compte des difficultés spécifiques qui y sont rencontrées
  • en allégeant les effectifs de toutes les classes,
  • en abrogeant la réforme catastrophique du lycée général,
  • en arrêtant de modifier les missions et modalités d’exercice en permanence à cause du rythme effréné de réformes destructrices,
  • en baissant le temps de travail, en cessant d’imposer des heures supplémentaires non voulues et en prenant en compte le réel temps de travail notamment celui des professeur·es des écoles.

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