Texte des collectifs et mouvements : Aggiornamento histoire-géo, Enseignant·es pour la planète, Icem – Pédagogie Freinet, Iresmo, Questions de classe(s) – N’Autre école, Lettres vives, SVT Égalité*.
Une nouvelle fois, l’élection présidentielle nous offre le détestable spectacle d’un deuxième tour opposant la droite néolibérale autoritaire et l’extrême droite.
En matière d’éducation, le choix se résume entre l’école au pas ou l’école en marche et en marché. Il est clair que ni Macron ni Le Pen ne sont des solutions à la situation à laquelle nous, personnels de l’éducation, sommes confronté·es.
Pour autant, nous ne sommes pas de celles et ceux qui tracent un signe égal entre les deux candidat·es. Syndicalistes, pédagogues, militant·es antifascistes, écologistes, défenseur·euses des droits des femmes et des personnes LGBTQI+, des musulman·es, des étrangèr·es, des sans papièr·es et des réfugié·es, nous connaissons trop bien les conséquences immédiates et terribles qu’aurait l’accession de l’extrême droite au pouvoir, avec, à sa botte, la police, l’armée, la justice, la hiérarchie de l’Éducation nationale, etc.
Notre histoire nous enseigne combien, de Paul Robin à Célestin Freinet, en passant par Francisco Ferrer, les enseignant·es des centres sociaux d’Algérie jusqu’à nos six camarades réprimé·es de l’école Pasteur à Saint-Denis, l’école est toujours en première ligne pour subir les attaques et les violences de l’extrême droite.
A celles et ceux qui déclarent « on n’a jamais essayé », nous voulons rappeler ce qui se passe aujourd’hui dans le Brésil de Bolsonaro, la Hongrie d’Orban, la Turquie d’Erdogan, la Russie de Poutine, etc. Et puisque la campagne présidentielle a servi de marchepied aux nostalgiques de Vichy, rappelons aussi ce que fut la politique éducative du Maréchal Pétain. Avant même de prendre les mesures que l’on sait contre les communistes, les francs-maçon·nes, les gens du voyage, les homosexuel·les et les Juif·ves, c’est au redressement de l’école et à la purge des instituteur·trices que le régime de Vichy consacre ses premières résolutions. En moins de quatre mois, les principales contre-réformes scolaires sont promulguées : suspension des conseils et comités consultatifs (loi du 12 juillet), remplacement du recrutement par concours des inspecteurs par une nomination (loi du 2 août), rétablissement de l’enseignement congréganiste (loi du 3 septembre), suppression des écoles normales d’instituteurs, ces « séminaires malfaisants de la démocratie » (loi du 18 septembre), exclusion des Juif·ves des emplois universitaires dans le cadre du « statut des Juifs » (loi du 3 octobre), dissolution des syndicats et associations professionnelles de fonctionnaires (loi du 15 octobre) et, enfin, introduction de l’enseignement des devoirs envers Dieu dans les programmes des écoles primaires (loi du 23 octobre). Suivront l’introduction de l’enseignement religieux comme option et la parité de subvention entre le public et le privé (loi du 6 janvier 1941), puis la fin de la gratuité de l’enseignement secondaire (loi et décret du 15 août 1941).
Ces vingt dernières années, ce sont les droits des personnes musulmanes (dont des élèves, étudiant·es et parents d’élèves) qui sont ciblés par l’État français au nom de la lutte contre le terrorisme, d’une conception de la laïcité qui organise la stigmatisation, et en invoquant la loi sur le séparatisme. Les enseignant·es sont sommé·es de se rallier à un État qui nie le racisme, quand les ministres Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal considèrent que l’antiracisme et l’approche décoloniale n’ont pas leur place à l’Éducation nationale et dans la recherche. Un boulevard est ouvert au parti fasciste, raciste et antisémite de Marine Le Pen, qui désigne également les ennemi·es de l’intérieur.
Comme l’ensemble des travailleurs et travailleuses de l’éducation, nous ne nous faisons aucune illusion sur les mois et les années à venir. En marche, la destruction du service public d’éducation. En marche, la précarisation des personnels. En marche, la répression des syndicalistes, des pédagogues et de toute pédagogie critique. En marche, l’école du tri social, l’école des inégalités, de l’orientation dès la 5e, de la recherche muselée, du contrôle idéologique de l’Université, du Service national universel. En marche, la rigueur budgétaire, les suppressions de postes, les effectifs pléthoriques. En marche, le greenwashing de l’institution. En marche, la logique du travailler plus tout en gagnant moins…
Après cinq années de blanquérisme, le quotidien des personnels de l’éducation est fait de précarisation, de souffrance, de répression, d’épuisement, d’injonctions contradictoires, de petites et grandes humiliations, de désillusions, de questionnements qui taraudent sur le sens du métier, d’écrasement bureaucratique et hiérarchique.
Pour faire passer leur programme – celui d’une école de l’égalité sociale, d’une école du commun, démocratique et émancipatrice – les travailleurs et les travailleuses de l’éducation, comme l’ensemble de la population, ne peuvent compter que sur elles-mêmes et eux-mêmes.
A notre modeste échelle, dans nos collectifs, nos mouvements pédagogiques, nos syndicats, mais aussi dans nos établissements, nous essayons de construire ce collectif qui est le meilleur des antidotes aux sirènes réactionnaires.
Les combats qui nous attendent au lendemain du 24 avril, nous devrons les mener en portant la solidarité entre les collègues, en accompagnant les personnels qui subissent les injustices de l’institution. Nous continuerons à les mener à travers nos rencontres pédagogiques, nos réunions d’information syndicale, nos stages, nos AG, pour se retrouver, parler, partager nos colères, nos révoltes, nos souffrances, nos joies professionnelles, nos espoirs et pour tenter de construire, sans relâche, cette école que nous voulons émancipatrice. Tout cela, nous le gagnerons par la lutte, pour ne pas nous résigner à l’impuissance.
Aggiornamento histoire-géo, Enseignant·es pour la planète, Icem – Pédagogie Freinet, Iresmo, Questions de classe(s) – N’Autre école, Lettres vives, SVT Égalité
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Premièr·es signataires :
Matthieu Brabant – Mathieu Billière – Catherine Chabrun – Paul Devin, président de l’Institut de recherches de la FSU – Marie-laure Florea – Grégory Chambat, syndicaliste et pédagogue – Christine Passerieux, Carnets rouges – Alain Misossec – Catherine Burguy – Florie Cristolfi-Coulon – JULIEN Cristolfi, Militant émancipé du GFEN – Jean Bernardin- Jean-Louis Cordonnier – BASCAULES – Alexandre Thiébaut, enseignant et syndicaliste CNT-SO – François Spinner – Sylvie Bruyere – Christine Merlin – Françoise Clerc – Anouk L’Année – Andres Monteret – Frank Mintz CNT SO – FRANCOISE GUIHAUME – Julie Reversat – Martine Steinmetz – Olivier Chaïbi – Devaud Alex- Jean Marc Lapouméroulie – Lefort – Pauline Odekerken, membre du collectif EPLP – Anne Mongodin – Claudine Auriault GFEN – Leïza Touahria – Jadran Svrdlin
Je signe !
Matthieu Brabant
Bonsoir
Pour ma signature individuelle (Mathieu Billière)
Merci pour cet appel.
Merci d’y ajouter ma signature
Paul Devin, président de l’Institut de recherches de la FSU.
Je signe. Ne surtout pas baisser les bras!!!
Je signe aussi. Merci pour ce beau texte !
Je soutiens cet appel
Cette alerte bien documentée des enseignants soucieux d’une école émancipatrice est la bienvenue car même au sein des personnels de l’Éducation nationale, la conscience du danger de la “sirène” Le Pen n’est pas parfaitement éclairée pour tous et pour toutes. Il est assez révélateur justement que cette dernière se soit adressée aux enseignants lors du débat du deuxième tour…
Cependant, afin que la conscience des enseignantes et enseignants plus éclairé.e.s soit plus avancée, je pense utile d’apporter le questionnement suivant après la lecture de ce texte.
Comment comprendre exactement: “Les travailleurs et les travailleuses de l’éducation, comme l’ensemble de la population, ne peuvent compter que sur elles-mêmes et eux-mêmes.”? Cela signifie-t-il que les enseignants pourraient à eux seuls et dans n’importe quel contexte politique “construire cette école que nous voulons émancipatrice”? Le très bon exposé de l’école de Pétain ici présenté ainsi que celui de la politique menée sous le quinquennat de Macron montrent suffisamment qu’il n’en est rien. Pas d’école émancipatrice (socialement, culturellement, humainement, politiquement) sans qu’elle soit portée par une société et donc un régime politique qui aille dans la même direction. Les conditions matérielles, le recrutement, la formation, les effectifs, les programmes, l’organisation scolaire ne dépendent pas des enseignantes et des enseignants qui l’ont d’ailleurs bien compris puisqu’ils portent depuis longtemps des revendications sur ces questions. Si c’est cela “compter sur soi-même”, c’est-à-dire porter ces revendications, alors ma remarque aura permis, je l’espère, de le préciser.
Faut-il encore ajouter, il me semble, que ces revendications ne peuvent être satisfaites que sous un gouvernement en défense des intérêts des plus nombreux et non d’une clique d’oligarques et de leurs affidés par exemple.
Oui, alors les travailleurs et les travailleuses de l’éducation, comme l’ensemble de la population, ne peuvent compter que sur elles-mêmes et eux-mêmes dans le sens, non d’une œuvre limitée et précaire dans le cadre d’un régime plus ou moins défavorable, mais dans le sens du combat dans les urnes, dans les organisations syndicales et politiques, dans la rue… pour mettre au pouvoir un gouvernement répondant aux aspirations des travailleurs et de la jeunesse, répondant aux aspirations des enseignantes et enseignants, comme l’ensemble de la population, pour une école réellement émancipatrice.
Continuons le combat par-dessus ce second tour affligeant. Sous un régime d’extrême-droite, il sera forcément plus difficile et même périlleux, plus défensif que progressiste. À bon entendeur…
Je signe cet appel
mais j’aurais aimé quelques lignes sur la souffrance des enfants due à l’incurie de la gestion de la pandémie, aux réformes idiotes (le lycée, Parcoursup…), partisanes et mal conduites, le centrage qui ne date pas de Monsieur Macron sur les questions idéologiques au détriment des savoirs, l’incapacité à promouvoir le vivre ensemble dans les établissements (pas assez de conseillers d’éducation, incapacité à lutter contre le harcèlement et le racisme…) Ni l’incompétence et l’enfermement idéologique de Monsieur Blanquer, ni les perspectives que le programme (ou plutôt l’absence de programme de Madame Le Pen qui a reçu une nouvelle fois un soutien important en termes de voix) risquent de faire courir aux enfants des classes populaires par abandon en rase campagne, n’expliquent à eux seuls une dérive de l’école commencée depuis longtemps par instrumentalisation de la cause des enfants à des fins inavouables d’emprise des idéologies les plus réactionnaires.
Pour moi, dénoncer la souffrance des enfants est une priorité et ne peut être dissociée de celle des personnels.
Je plussoie, bien dit Françoise!
Je signe! Christine Merlin
Je signe! Pour la solidarité avec les enseignants, pour nos enfants, contre l’exclusion et les laissés pour comptes, contre leurs souffrances qui sont notre souffrance. Merci de votre courage – bravo de votre solidarité – votre force intérieure. Votre éthique.
Je signe sans réserve.
Je signe également, merci pour l’initiative.
Je signe volontiers cet appel! On ne va pouvoir supporter 5 ans d’attaques en règle supplémentaires de toutes les valeurs auxquelles on croit et qui faisaient de nous des pédagogues heureux et fiers de notre métier. Je fais partie de l’équipe Freinet de Lycée de La Ciotat.
Je ne vois pas mon commentaire posté ce matin à 11h. Au vu du peu de commentaires publiés aujourd’hui, j’imagine mal qu’il faille un temps aussi long pour la modération. Je pense donc qu’il n’est pas arrivé. Je le republie ci-dessous. Avec plus de chance cette fois-ci, j’espère.
Je signe
Merci pour cette belle initiative.
Je signe !
Militant émancipé du GFEN
Je signe
Je signe
Je signe
Merci pour ce rappel historique. On sait combien dans les années 1930 le refus de trancher entre le capitalisme et le fascisme a été fatal pour le mouvement ouvrier allemand puis pour l’ensemble de la population européenne. Il reste plus facile de combattre le capitalisme dans une démocratie dite libérale, aussi inégalitaire soit-elle, que sous un régime nationaliste et autoritaire.
Je signe
Très bien. Mais je me demande si l’assassinat,annoncé puis réalisé, de Samuel Paty n’est pas le premier signe concret du sort réservé aux camarades enseignements qui font face aux dangers improbables contre la liberté d’exprimer une pluralité d’opinions. 21 avril 2022, 19 h 40
Merci pour ce texte; tout cela est évident mais le répéter est plus que jamais nécessaire.
Puisse la jeunesse emmerder le front national comme nous l’avions fait il y a 20 ans. Et si elle pouvait aussi emmerder le capitalisme, ce ne serait pas dommage…
Puissent nos actions quotidiennes de militant.e.s d’une éducation populaire et émancipée servir…
Je signe
mauvaise manip, voici en gros ce que j’avais mis.
Il me semble que l’assassinat, annoncé mais impensable, de Samuel Pati est un coup de semonce contre les enseignants qui veulent appliquer l’esprit critique pour et avec leurs élèves.
C’est ce fondement qui doit être suivi en dépit des Macrons et des Le Pen dans l’Éducation nationale.
21 avril 19 h 40
Je signe.
Je signe. Vu l’état de prospérité des idées de l’extrême droite, ce 3ème tour pédagogique, cœur de toute politique d’émancipation, de tout progrès social, a profondément et historiquement tardé. Donnons lui plus que jamais sa place. Ce n’est qu’un combat, continuons le début. Merci pour ce texte.
Je signe.
Syndicaliste et militante féministe
Je signe!
Une remarque cependant : tou-te-s vos lect-eur-rice-s ne sont pas seulement membres de la communauté éducative au sens un peu strict que laisse supposer cet appel très centré vers les professions de l’Éducation nationale.
Si au moins la première phrase du dernier paragraphe pouvait être modifiée, cela ferait plus d’écho auprès de bon nombre de personnes attachées à défendre un’autre école : “Les combats qui nous attendent au lendemain du 24 avril, nous devrons les mener en portant la solidarité entre les collègues, en accompagnant les personnels qui subissent les injustices de l’institution.” Mais où sont les parents? Où sont les associations qui œuvrent aux côtés de l’École? Où sont les services sociaux, de santé…? Où sont les citoyen-ne-s qui n’ayant pas ou plus d’enfants scolarisés se sentent concernés par cet enjeux et sont prêt-e-s à se battre?
Mêmes remarques que Jean-Paul Armangau.
En ajoutant : où sont les professionnel.le.s des collectivités locales : ATSEM, animateurs/trices du “périscolaire” et de l'”extrascolaire”, équipes de la restauration scolaire, gardien.ne.s d’écoles, etc. ?
À OLIVIER CHAÏBI, cordialement…
Précision historique:
Ce n’est pas vraiment “le refus de trancher entre le capitalisme et le fascisme” qui a été fatal au mouvement ouvrier allemand puis international et de ce fait, fatal à la démocratie et à la paix dans presque toute l’Europe sans oublier qu’il a été fatal également au peuple juif en premier lieu, aux tziganes et à bien d’autres victimes encore.
D’abord le fascisme n’est pas une antithèse du capitalisme mais la forme la plus brutale et la plus oppressive du capitalisme. Celui-ci s’est porté à merveille dans l’Allemagne nazie qui est devenue la place d’investissements étrangers la plus sûre et la plus lucrative des années 1933-1939. Je renvoie à la lecture de Johann Chapoutot et à “Fascisme et grand Capital” de Daniel Guérin.
Ensuite, un autre éclairage.
Comme on ne le sait pas encore assez, ce ne sont pas les élections qui ont porté au pouvoir le parti nazi (ses résultats électoraux commençaient au contraire à s’éroder) mais le pari du grand capital. Lui a tranché dans ce sens : Hitler chancelier dans l’espoir de le voir contrôler et mater les travailleurs comme il l’avait vu si bien le faire depuis une décennie avec les SA (sections d’assaut nazies) qui brisaient les grèves entre autres violences. L’espoir aussi de relancer l’économie de l’Allemagne grâce aux grands travaux et à l’économie d’armement payés à crédit et bientôt l’économie de guerre. Fini, les syndicats ouvriers, place à l’unique syndicat nazi, grèves interdites etc.
Dernier éclairage enfin portant sur ces questions: quel est précisément ce refus de trancher? Par qui d’ailleurs? Et trancher entre quoi?
Cet éclairage porte sur le paradoxe de l’avènement du nazisme en Allemagne, cela sans combat de son prolétariat alors que le mouvement ouvrier allemand était le plus puissant d’Europe (après l’URSS) et le parti communiste quasiment à égalité avec le NSDAP (parti nazi).
Tout d’abord, précisons que les causes de l’avènement du nazisme sont multiples et de natures différentes. Concernant l’idéologie, ses origines sont de surcroît allogènes. Le mieux est de considérer que toutes ces causes et influences ont été cumulatives. Johann Chapoutot en développe de nombreuses, essentielles à la compréhension, dans son livre “La Révolution culturelle nazie” auquel je renvoie.
Une cause manque cependant concernant ce qui s’est passé du côté du mouvement ouvrier.
Donc le nazisme s’est imposé en Allemagne en 1933 sans combat de son prolétariat alors que le mouvement ouvrier allemand était puissant et le KPD (parti communiste allemand) comptait des millions de travailleurs. Ce parti rivalisait du point de vue numérique à la fois avec le parti nazi et le SPD (parti social-démocrate). Son influence sur les travailleurs était grande. Or sa ligne politique dictée par Staline et imposée par le dirigeant communiste allemand Thälmann concernant le nazisme a été celle-ci invariablement : l’ennemi du prolétariat n’est pas le NSDAP mais le SPD ! Refus non pas de trancher mais de combattre, de faire front commun avec les oppositions anti-nazies. Et pire le KPD s’est associé à de nombreuses actions communes avec le NSDAP. De quoi déboussoler les masses de travailleurs finalement désarmés. Le SPD porte lui-aussi une responsabilité de son côté. Je renvoie pour l’ensemble à wikipedia à l’article plutôt sérieux (rare pour les articles politiques voire historiques) “Parti communiste d’Allemagne”.
Pour résumer, je dirais que ce qui a été fatal au mouvement ouvrier allemand et international, c’est une ligne politique fausse et dangereuse voire complice vis-à-vis du fascisme portée par la direction du parti communiste allemand conjuguée à la trahison gravissime de la social-démocratie allemande qui a réprimé systématiquement le mouvement ouvrier quand elle était au pouvoir ainsi que le refus de part et d’autre de faire front commun. Par conséquent, ce n’est pas “le refus de trancher entre le capitalisme et le fascisme”. Ces derniers ne s’excluent pas contrairement au discours dominant néolibéral qui impose l’idée que le capitalisme porte nécessairement en son sein la démocratie. Jaurès disait plus justement que c’est la guerre. Le fascisme en est une forme.
J’espère que j’ai pu t’éclairer modestement sur cette question importante et toujours d’actualité.
À OLIVIER CHAÏBI, toujours cordialement…
J’ai oublié de dire que je suis parfaitement en accord avec la fin de ton commentaire : “Il reste plus facile de combattre le capitalisme dans une démocratie dite libérale, aussi inégalitaire soit-elle, que sous un régime nationaliste et autoritaire.”
Oui je signe aussi !
Merci pour cet appel que je signe des deux mains
Christine Passerieux. Revue carnets rouges
Je signe. Claudine Auriault GFEN
Mon précédent message n’a pas été enregistré. Je réitère donc pour dire que je signe
Christine Passerieux, Carnets Rouges
Bonjour Christine, la signature est bien enregistrée (en bas de l’article)
Merci et bravo pour ce texte.
Je signe, notamment en tant que membre du collectif EPLP
Je signe !
L’École s’est déjà tellement engouffrée dans le système compétitif ! Seules la coopération aide à grandir.
Je signe!
Je signe.
j’ai diffusé mais ne sais pas donner des repères faciles de réponse à mon réseau
dans la division effrayante des repères politiciens, la résistance se prépare pour demain par la sensibilisation des jeunes à leur engagement pour la planète , dans l’empathie et la philosophie insérée dans la pédagogie du quotidien
Merci pour ce sursaut indispensable auquel je m’associe : je signe
Jeanne Haugoubart Bonnefoy GFEN
je signe …