Etre subversifs camarades, c’est dépassé ! A l’image des compétences chères à Célestin, que le pouvoir en place s’est empressé (à son rythme hein…) d’intégrer, de digérer et de régurgiter pour mieux hiérarchiser, être subversif c’est rentrer dans le rang.
Etre subversif c’est déjà faire sien d’un vocable existant, et comment renverser les valeurs d’un système sans imaginer de nouvelles façons d’exprimer le projet qui est le notre ?
J’en veux pour preuve l’effort remarquable que le camarade Pascal Diard a su produire au sein des deux ateliers qu’il a brillamment animé. A la pointe de la recréation sémantique, il a laissé filer par inadvertance le terme de “subvertif”. Deux mises en commun plus tard le terme était non seulement adopté, mais réinvesti par plusieurs stagiaires.
Alors soyons subvertifs ! Réinventons un lexique nouveau, émancipateur et porteur d’espoir.
Arthur