Qu’il doit être dur et par conséquent courageux de venir présenter une pratique, une prise de position pédagogique à une assemblée de dangereux gauchistes pédagogistes . A l’image des congrès syndicaux, AG de grève ou autres rassemblements dans lesquels tout le monde est plus ou moins d’accord sur le fond mais bruyamment en désaccord sur la forme, l’atelier sur la classe inversée a été le lieu d’un -très- relatif “chahut”.
Qu’aurait pensé un observateur égaré dans la salle 7 ce jeudi après-midi ? Que l’assistance était réticente à toute idée d’évolution de sa pratique ? Hostile à l’entrée des nouvelles technologies dans sa classe (“Je suis contre l’invasion de l’informatique, ça me pose un problème intellectuel”, morceau choisi) ? Qu’elle cherchait la petite bête pour embêter l’animatrice de l’atelier ?
Que nenni ! Nous sommes simplement à l’image de nos élèves : remuants, pinailleurs, exigeants mais finalement bienveillants et souvent reconnaissants. Finalement, l’objectif de cet atelier était la présentation d’une pratique méconnue par la très grande majorité des participants, et il a été vaillamment atteint. Le fait que l’assemblée ait tentée immédiatement de l’éprouver et d’en saisir les limites n’était -peut-être- que l’expression de son intérêt.
Arthur