Lu sur Bellacio :
Alors que débute un important mouvement lycéen en faveur des élèves sans papiers, alors que la contamination des idées xénophobes se poursuit, le “syndicat” national des personnels de direction de l’éducation nationale vient de prendre position dans la question des expulsions des élèves issus de familles sans-papier.
Les petits chefs d’établissements sont opposés aux blocages de lycées par les lycéens.
Ces petit(e)s chef(e)s, qui n’ont à la bouche que les mots “engagement”, “humanitaire”, “citoyenneté” se déclarent ainsi hostiles à la magnifique réaction d’une partie de la jeunesse, face à l’insupportable machine policière d’expulsions “fermes mais humaines”.
Ils souhaitent bien une jeunesse qui s’engage, mais pour son “employabilité individuelle”, pour la défense du “patriotisme économique”. Finalement, la déclaration de cette structure qui émane de l’UNSA (un “syndicat” de travailleurs !) a le mérite de faire tomber les masques de nos “éducateurs” et affichent leurs “valeurs” :
Ces petit(s) chef(s) dont la tâche quotidienne consiste, pour la plupart d’entre eux, à appliquer servilement des politiques de casse du service public et des statuts des personnels quittent enfin leur devoir de réserve et prenne une véritable position politique, en faveur de la libre circulation du capital, mais -évidemment ! – contre la libre circulation des humains.