Menu Fermer

Lire le vivant avec le documentaire pour enfants

extrait du Royaume des abilles : une abeille vole avec un champ de blé en fond

En tant qu’enseignant et amateur de littérature jeunesse, je scrute l’actualité éditoriale à l’aune de mes préoccupations pédagogiques et politiques et de mes goûts esthétiques. J’achète beaucoup de livres mais bénéficie aussi parfois, grâce l’écriture de recensions, de « services de presse », c’est-à-dire d’envoi gratuit par des maisons d’édition. Travaillant beaucoup avec mes élèves de CE2 sur les questions de biodiversité et d’écosystème, j’ai acquis ou reçu plusieurs livres ces derniers mois à vocation naturaliste. Le texte qui suit est un essai de « lecture en réseau » comme on dit à l’école, sans prétention à maîtriser l’intégralité de la production sur le sujet. Lire la littérature jeunesse est pour moi une manière de lire le monde. Elle est un atelier passionnant de représentations nouvelles et nous bénéficions en France d’un champ éditorial dynamique sur beaucoup de questions. A titre d’exemple, des maisons comme On ne compte pas pour du beurre ! ou Shed Publishing travaillent explicitement à l’édition d’album pour les petit·es révolutionnant les représentions de genre, de race ou de classe.

Sur les questions du rapport « au vivant », ces évolutions revêtent à la fois un caractère probablement plus massif et moins explicite. Elles relèvent en effet de thématiques (la nature, les animaux…) où la diffusion est déjà colossale. Comme le dit Frédéric Lisak des éditions Plume de carotte pour Reporterre : « Il y a vingt ans, l’écologie était marginale, aujourd’hui tout le monde s’y est mis. C’est devenu un thème indispensable à proposer, comme les châteaux-forts ou les dinosaures. » Le monde de l’édition a continué à développer son lot de livres sur la faune et flore tout en ajoutant les questions de réchauffement climatique et d’éco-gestes.Le lien entre enfance et nature étant déjà un trope de la littérature jeunesse, le secteur éditorial ne semble pas avoir eu de mal à produire des récits d’enfants écologistes en lutte contre un monde d’adultes détruisant l’environnement.

Récits d’aventures et luttes écologistes

On peut penser par exemple à la collection « Enquêtes graphiques » de chez Kilowatt où des enfants enquêtent et luttent sur et contre un problème écologique, occasion pour le roman graphique de revêtir une dimension documentaire sur le sujet. Dans Plein phare sur les balbuzars (2022) de Nancy Guilbert et Noelia Diaz Iglesias , Jonas, Merlin et Elaïa découvrent ainsi, dans une aventure aussi amusante que mouvementée, que les oiseaux du littoral meurent à cause… du phare d’une boite de nuit. Le roman se clôt sur une double page sur la pollution lumineuse. Dans la optique, mais pour les plus grands, la collection « Sur les traces » chez Hélium, présentent des romans « de pistage » pour adolescent·es. Dans le dernier paru Mélèze l’ours brun (2024) de Gwenaël David, Philippe, Rima et Louise se lancent sur la piste de l’ours brun dans les Pyrénées. Le roman, nourri de connaissances scientifiques sur le sujet, sème les savoirs naturalistes de manière plus ou moins fine au gré du roman.

Si la politique semble souvent être, comme l’écrit Christian Bruel, « le grand méchant mot »1 de la littérature jeunesse, certaines maisons d’éditions indépendantes n’hésitent pas à faire référence aux aspects les plus conflictuels et polémiques de la lutte écologiste. Dans Mille arbres (2022), de Caroline Lamarche et Aurélia Deschamp édité chez CotCotCot, deux enfants Diane et François dorment dans un vieux tilleul pour lutter contre un projet d’autoroute. Le roman assume la filiation avec les ZAD et la lutte contre les « grands projets inutiles et imposés ». Si le roman reste d’une grande douceur et évite la question de la violence, il est intéressant et surprenant car il nomme l’ennemi : le ministre des Travaux publics, les ingénieurs, les débats publics manipulés…

« Les ingénieurs, aujourd’hui, ont toujours raison. Et les politiques ? Ils écoutent les ingénieurs. Le ministre des Travaux publics ensuite, s’exprime au nom de tous […] Il dit : « Le futur, c’est l’autoroute. Ce sera une autoroute du futur, une autoroute entièrement propre. Nous recoudrons le paysage. » »

Mille arbres

Mille arbres lance un défi difficile – roman politique, il marche sur une crête complexe entre le réalisme politique et le récit d’aventures à destination des enfants. J’ai trouvé sa lecture passionnante pour cette raison, tout en doutant souvent de la réussite de l’entreprise. Il n’est pas certain que le jeune adolescent se laisse saisir par les récits de pseudo-concertations citoyennes ou de réunions militantes, et il n’est pas certain non plus que l’ennemi principal soit l’ingénieur. Pour autant, le roman aborde de front et politise la question du rapport au vivant et de sa conception. Tout un courant de la pensée critique s’intéresse aujourd’hui au « vivant », dans un rapport critique à la conception hérité du capitalisme occidental que Philippe Descola désigne sous le terme de « naturalisme ». Il s’agit de mettre en avant la diversité des manières d’être et des relations que les êtres vivants tissent entre eux et d’éroder les frontières humains / non-humains.

« Crise de la sensibilité » et littérature jeunesse

La collection Ronces des éditions Albin Michel, animé par Jérémie Moreau, prend ce sujet à bras le corps. « Il y a un besoin brûlant de nouvelles histoires, déclare-t-il. […] Dans les livres pour enfants, l’écologie est bien souvent réduite à la protection de la nature. L’humain n’est qu’un animal parmi d’autres, et il en va de sa survie d’apprendre à tisser des liens avec le reste du vivant ». Dans le dernier album de la collection, Les enfants de Madame Ô (2024) de Jean-Christophe Cavallin et Jérémie Moreau, un frère et une sœur suivent un doudou jusqu’au coeur de la forêt. Iels y rencontrent Madame Ô, la mère des animaux. Elle envoie ses enfants auprès des petits-humains déguisés en doudou pour qu’ils « essuient [leurs] larmes [et qu’ils] [leurs] tiennent chaud ». Par une esthétique fluo et kawaï, le travail de la collection Ronces (où on trouve une influence manifeste des studios Ghibli), fait le pari du réenchantement des relations enfantines au vivant.

Si je suis totalement séduit par ces histoires et cette esthétique, je reste convaincu, peut-être en raison de ma pratique pédagogique, que la réponse à notre « crise de la sensibilité » comme la nomme Baptiste Morizot2 relève aussi de la perte de connaissances sur le vivant. Il se trouve que la transmission de la connaissance est justement la spécialité de mon lieu de travail – l’école – mais aussi de tout un immense pan de l’édition jeunesse : le documentaire.

La plupart des grands groupes éditoriaux édite des documentaires sur l’écologique ou le réchauffement climatique. Ils sont souvent bien faits, car ces maisons d’édition ont un vrai savoir-faire dans le documentaire pour enfants. L’édition indépendante édite – à mon avis – beaucoup de documentaires faussement pour enfants ; c’est-à-dire proposant des choix stylistiques ou esthétiques qui ne permettent pas d’emmener l’enfant lecteur·rice dans la lecture et de lui apprendre des choses. Si les grands groupes ont souvent des contenus peu ambitieux et politiquement pauvres, je pense qu’on doit leur reconnaître la qualité de savoir fabriquer des livres qui soient lisibles et utilisables réellement par les enfants (je pense par exemple aux différentes collections des éditions Milan).

Cependant, certaines tentatives documentaires indépendantes parviennent à renouveler les écritures et les propos. Mon propos n’a ici aucune vocation à l’exhaustivité. Je voudrais à présent naviguer dans quelques documentaires parus ces dernières années pour en tirer quelques traits intéressants.

Regarder les « grandes nations vertes »

Ouvrir les yeux sur le végétal : à première vue, il n’est pas évident de rendre passionnant les végétaux. Personnellement, ils m’ont d’abord séduit par leur dimension subversive ; je me suis passionné pour les espèces invasives, par les « sauvages de ma rue » et leurs migrations avant les les hêtraies-sapinières. Un album-documentaire comme Mauvaises herbes (2024) de Pauline Payen & Noelia Diaz Iglesias aux éditions Panthera renouvelle l’approche des plantes dans le documentaire pour enfant. Il transforme le regard des jeunes lecteurs·rices sur des plantes qui étaient autrefois invisibles voire dénigrés et qui font pourtant partie du quotidien sensible des enfants. L’approche par l’écosystème et les relations inter-espèces (ne se résumant pas uniquement à la cueillette ou l’agriculture) crée une intérêt nouveau pour les végétaux.

C’est aussi le choix du génial L’épopée de la forêt (2022) de Bertrand Fichou chez Bayard qui en cent épisodes réussit à passionner son public par le vie d’un chêne. Si ce chêne est si passionnant, c’est non seulement par ses caractéristiques propres mais surtout par la quantité d’interactions qu’il entretient avec ses voisin·es. « Une forêt, c’est un monde » déclare une sorcière dans l’introduction. Le documentaire La vie en vert, L’histoire des plantes de notre planète (2024) de Nicola Davis et Emiliy Sutton aux éditions des Éléphants change notre perspective en s’intéressant à un phénomène très particulier et qui rend les plantes essentielles à la vie sur Terre : la photosynthèse. Le livre réussit une vulgarisation à la fois claire et poétique des mécanismes de la photosynthèse, mais insiste aussi sur les relations entre les plantes entre elles et avec le reste du vivant. « Les plantes ne font pas tout cela toutes seules. Elles travaillent avec d’autres êtres vivants, tels que les animaux, qui pollinisent […] ou les champignons qui s’enroulent autour de leurs racines […]. Les plantes travaillent aussi ensemble. Tout autour du monde, il y a des communautés de plantes, de grandes nations vertes. »

Relations, interdépendances et écosystèmes

Cette prise en compte des écosystèmes et des relations d’interdépendances enrichit, selon moi, considérablement les traditionnels documentaires animaliers. Les éditions du Ricochet ont plusieurs collections dédiés aux connaissances sur la nature. « Eveil nature 3/5 ans » et « Ohé la science ! 6/10 ans » proposent de très beaux albums documentaires sur – entre autres – les animaux et les végétaux. Les P’tits phasmes de Maud Michel et Chloé du Colombier, raconte la vie des phasmes. Pourtant, dans chaque page, on trouve d’autres êtres vivants que cela soit des végétaux ou d’autres animaux même quand les phasmes n’entretiennent pas explicitement de relations avec eux. Le texte n’explique pas la relation entre le phasme, les fourmis et l’araignée, mais leur présence dans les illustrations racontent cependant une histoire de co-présence, de voisinage. Ce choix est encore plus développé dans Les P’tits champignons où sont évoqués différentes relations symbiotiques : “le mycélium est l’ami des arbres”, “un polypore protège l’entrée [du nid du pic épeiche], comme un store !”. Il rompt avec la tradition des planches naturalistes qui fonctionnent justement par arrachement de l’être vivant à leur environnement.

Mise en récit de « manières d’être vivant »

Ces documentaires, tout comme La vie en vert ou L’épopée de la forêt, se refusent au format « fiche d’identité ». Ils ont comme point commun de construire une narration au service de la transmission des savoirs. L’épopée de la forêt emprunte son format en épisode aux immenses succès de la collection chez Bayard « La mythologie grecque en cent épisodes » (avec le premier Feuilleton d’Hermès en 2006). La collection propose des histoires en « épisodes », calibrés pour être lu à voix haute par l’adulte aux enfants en moins d’une dizaine de minutes par épisode. Elle fait le choix de récits dans une langue soutenu, dont le découpage reprend à la tradition du feuilleton les effets de suspens et les unités courtes. Ce que démontrent ces récits, c’est l’importance de l’écriture dans la transmission de savoirs dans le documentaire. La collection  « Ohé la science » des éditions du Ricochet assume l’ambition de transmettre des savoirs précis et pointus. Les deux derniers livres de la collection, Formidables fourmis ! et Au royaume des abeilles sont sous-titrés « myrmécologie » et « apidologie ». Ces savoirs pointus sont soutenus par des écritures travaillées et de très belles illustrations. L’autrice Fleur Daugey qui signe les textes de plusieurs documentaires de la collection n’hésite pas à utiliser des comparaisons pour clarifier son propos et accrocher le/la jeune lecteur·rice. Les fourmis déposent ainsi des phéromones « comme le Petit Poucet avec ses cailloux blancs ! » et court « comme un cheval au galop. Si elles étaient aussi grosses qui lui, bien sûr… ». Elle use souvent de la focalisation interne : « il faut prévenir les sœurs pour avoir du renfort ! […] En route ! » écrit-elle lorsqu’elle décrit une abeille butineuse. L’écrivaine réussit à faire passer des savoirs rigoureux dans une langue enjouée, entraînante (ponctuée d’onomatopée « hop ! », « ouste ! ») et qui ne s’interdit pas de faire intervenir les affects. Emilie Vanvolsem qui illustre les documentaires propose elle aussi des aquarelles à la précision scientifique tout en composant des tableaux très dynamiques et esthétiques.

Leurs livres font la part belle aux savoirs éthologiques en s’intéressant aux comportements des animaux dans leur diversité et leurs significations. Cette attention aux « us et coutumes » des êtres vivants fait penser au travail de Baptiste Morizot pour penser les comportements animaux comme des « manières d’être vivant » c’est-à-dire des produits certes de l’évolution, mais de l’histoire et des relations complexes d’espèces ou d’individus singuliers. « Comme d’habitude avec la vie, écrit le philosophe, chacun fait ce qu’il veut de ce que l’évolution a fait de lui, chacun subvertit, détourne, et invente à partir de la richesse de ses héritages ». Baptiste Morizot, comme de nombreux auteurs·rices contemporain·es (notamment publié·es dans « Mondes sauvages » chez Actes Sud), nous invite à retrouver une sensibilité à la multiplicité des manières d’être au monde des êtres vivants. Dans leurs deux derniers ouvrages, Fleur Daugey et Emilie Vanvolsem font la part belle aux organisations sociales des animaux étudiés et de leurs rapports avec leur environnement. Il est notable que le parti pris de l’illustratrice est l’exact inverse d’une collection entomologique : sur toutes les pages, les fourmis ou les abeilles sont en mouvement. Elle dessine des animaux vivants : « C’est parti ! ».

En 2018, l’album documentaire Plantes vagabondes de l’autrice et illustratrice Emilie Vast chez MeMo explore avec des illustrations aussi esthétique que visuellement efficace les manières qu’ont les plante de voyager. Dans le livre, des plantes racontent à la première personne (« Nous sommes érables et marronniers », « Je suis Violette, je tapisse les sols, j’aime être partout ») leurs différentes techniques pour se déplacer : « s’envoler, ramper, tomber, s’agripper, être mangé, sauter, être planté, flotter, creuser, être cultivé », sans d’ailleurs tracer de frontières nettes entre déplacements « naturels » et interventions humaines. Avec toute la modestie d’un album jeunesse, il fait échos à l’essai un essai contemporain aussi surprenant qu’excitant : Les migrations des plantes (2024).

« In fine, parce qu’elle ne voyage qu’avec ou à travers l’Autre, la plante parle de métamorphoses, de brassages planétaires et de sympoïèse, un néologisme proposé par Beth Dempster et repris par Donna Haraway qui prolonge les pensées biologiques de la symbiose et désigne des relations interspécifiques où il est question de co-créer, de composer ou d’inventer ensemble. À l’échelle du jardin planétaire, les plantes, s’alliant sans cesse dans leurs migrations aux autres vivants, font et défont les paysages, et apparaissent comme une véritable force cosmogonique à même de fabriquer des mondes. »

Les migrations des plantes, « Introduction » Marion Grange et Bronwyn Louw3

Lire un documentaire comme une histoire – échos pédagogiques

Ces écritures documentaires me semblent être nécessaires pour raconter d’autres choses sur la faune et la flore que les écritures encyclopédiques traditionnelles. Pour autant, force est de constater pour l’enseignant·e que je suis qu’elles sont parfois moins aisées à mobiliser en classe dans le cadre de recherches documentaires. En choisissant des angles différents pour interroger le monde, en proposant des récits qui se moule moins facilement dans un sommaire que le documentaire classique, ces ouvrages déroutent l’adulte et l’enfant à la recherche d’informations (pour un exposé par exemple). Ils poussent les enseignant·es à interroger la manière dont iels engagent leurs élèves dans des activités de recherche documentaire, notamment par le remplissage de « fiches d’identité » types. A ce titre, les documentaires des éditions Ricochet dont nous avons parlé réussissent bien à tenir ensemble ces différents enjeux.

Les écritures narratives des documentaires engagent le/la pédagogue à de nouvelles pratiques de lecture. Comme on le fait souvent avec des albums narratifs et que j’ai pu le faire avec L’épopée de la forêt, on a envie de lire ces livres en « lecture offerte », c’est-à-dire lors de lecture à voix haute de l’enseignant·e à ses élèves. Ces textes invitent donc – plus que les documentaires classiques – à des partages d’impressions, à des interprétations collectives et à des débats.

1Christian Bruel, L’aventure politique du livre jeunesse, La Fabrique, 2022

2Baptiste Morizot, Manières d’être vivant, 2020, « Mondes savauges », Actes Sud

3Marion Grange et Bronwyn Louw, Les migrations des plantes (2024), Manuella éditions

3 Comments

  1. DavidPE

    Merci beaucoup pour cette recension qui donne envie de lire de nombreux ouvrages et merci pour le commentaire en passant sur les “faux documentaires pour enfants” qui sont presque toujours, à mes yeux, des crève-cœurs. Très souvent en lisant un P’tit doc ou autre, je me rêve à imaginer une collection sachant faire du documentaire au même niveau de qualité technique mais avec une ambition politique et un regard sur le réel plus ambitieux.

    Je vous rejoins sur les multiples difficultés que posent les documentaires narratifs aux élèves… comme aux adultes. La lecture en commun et commentée est une piste intéressante.

    Il y a quelques années j’avais essayé de mettre en place un atelier de lecture de documentaires avec des CM2 dont le but était, justement, de se mettre d’accord sur les informations sur le réel qu’offrait un documentaire narratif. Les discussions tenues étaient intéressantes, mais non seulement la tache était souvent ardue, mais régulièrement ce qui apparaissait comme le plus informatif aux élèves relevait, justement, des artifices narratifs. Ainsi d’un groupe qui avait écrit sur sa synthèse pour la classe : “Nous avons appris que les crabes discutent avec les mouettes, mais on ne sait pas s’ils parlent en français.”

  2. Chloé du Colombier

    Bonjour Arthur Serret,

    Je suis une fervente lectrice de Baptiste Morizot et comme vous, je suis à l’écoute des parutions jeunesses qui nous aident à traverser la crise de la sensibilité au vivant.

    En tant qu’illustratrice, je construis la collection « éveil nature » comme un outil à disposition des élèves de maternelle pour qu’ils se sentent proches des autres terrestres.

    Autant vous dire que la lecture de votre article a fait vibrer mon cœur et mes neurones. Merci pour votre sensibilité fine. Nous appartenons à la même tribu. Ensemble, notre force sera décuplée.

    Chloé du Colombier

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *