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La tournée “La petite école buissonnière” des femmes en territoire zapatiste

Nous reproduisons ici le compte rendu en ligne de la Conférence-débat du 21 juillet 2014 organisée par Solidaires, Ecologistes et Libertaires et No Pasaran 12 à la librairie La Plume

Femmes de Mais Femmes en territoire zapatiste

Avec Martine Gérardy, traductrice du livre “Femmes de Mais”, de Guiomar Rovira, et Marc Tomsin, éditeur de “Rue des Cascades”

Le Compte-rendu de la conférence-débat est en ligne sur le site de Solidaires, écologistes et libertaires :

Compte-rendu rédigé par Mi (militante de No Pasaran 12), sur la rencontre « Femmes en territoire zapatiste » du 21 juillet 2014, à la Librairie Plumes à Millau (12) :

Cette rencontre organisée par No Pasaran12, dans le cadre de sa campagne nationale sur le thème « Territoires : entre dépossession et exclusion », a réuni des personnes très différentes : une trentaine de personnes étaient présentes et les intervenants, dont Maya de No Pasaran 12 ont pour point commun de connaître une communauté zapatiste et d’avoir vécu avec ces familles implantées au Mexique plus ou moins longtemps, dont une personne qui vit en territoire zapatiste depuis de nombreuses années, et qui a écrit plusieurs livres sur le sujet des rebellions mexicaines.

Tout le monde a manifesté son enthousiasme d’échanger ensemble. Femmes de Maïs est un livre de Guiomar Rovira, représenté ce jour là par la traductrice, et par Marc des éditions « Rue des des Cascades ».

Certains extraits du livre nous ont été lus par la traductrice. Ils nous relatent en termes de témoignages, la parole des femmes qui par exemple, refusent les cadeaux des para-militaires et les aides des institutions gouvernementales. Elle nous a énoncé aussi les fameuses 10 lois des femmes pour les droits des femmes dans les communautés.

« Dans le contexte politique actuel, une lutte pour vivre comme ils l’entendent est légitime. »

Présentation de Maya (No Pasaran 12) :

« Ce Titre de la conférence « Ecole buissonnière » est un terme ironique pour définir une « non-école », mais plutôt un échange d’information.

C’est une initiative de voyage en territoire zapatiste qui a eu lieu en Août, décembre et janvier, avec des personnes différentes, novices et «habituées», sur invitation des collectifs des caracoles (dont 5 jours en immersion individuelle dans une famille, sachant que certaines personnes dont Maya ne comprenaient pas du tout l’espagnol et encore moins les idiomes locaux).

Le but de cette tournée de débats (avec 8 personnes, dont Monsieur Petitgras qui vit en grand partie là-bas depuis de longues années, qui se passent dans divers lieux à de nombreuses dates et occasions cet été) est la rencontre et l’échange sur l’activité locale.

Pour les zapatistes, lutter c’est créer et non « être contre », pour repousser le capitalisme hors de leur territoire.

Intervention de la traductrice :

Le livre en question «Femmes de maïs» écrit en 1997, est ici représenté par les éditions Rue des cascades, Marc, et la traductrice. C’est un livre sur la lutte à Oaxaca ce sont des témoignages de femmes indigènes, qui ne parlent pas espagnol. Ce travail de traduction a pris 10 années, en lien avec l’éditeur gallimard, et a été une aventure avant tout sur les « langues » , et aussi faire en sorte que cette parole se diffuse. La rébellion d’Oaxaca date de 1994.

-Comment trouver sa place en tant que femme ? Leur parole est mal écoutée et pas forcément prise en considération, la sensibilité d’une autre culture pose question, questions universelles : rapports humains entre hommes et femmes, rapports domestiques (vie quotidienne), la patience (qualité féminine), féminisme (en opposition avec le machisme très présent au Mexique). Une question universelle mais des rapports différents du fait de la culture.

La lutte des femmes dans les territoires zapatistes n’est pas une revendication des mêmes droits que les hommes, mais une obtention d’une place différente souhaitée des femmes. Les femmes, comme partout, sont plus patientes que les hommes, ont un rôle apaisant et sont plus résistantes.

Les femmes ont été intégrées à la rébellion à la demande des hommes, et ont demandé le vote de lois « révolutionnaires » des femmes, à la suite de collectes d’informations lieu par lieu, proposées en assemblée générale. Le but est principalement de dépasser une opinion masculine pour en faire autre chose, un monde paisible en-propos, dans un rapport doux, de confiance.

Par exemple, les femmes souhaitent être fidèles à leur compagnon et de fait ne revendiquent pas l’amour libre, mais elles interdisent aux hommes d’être infidèles (parité), idem pour les interdictions de l’alcool.

-Marc souligne là que -la commercialisation de- l’alcool est de fait interdit-e aussi au départ de la lutte armée car bien-sûr, l’alcool pouvait devenir un problème lors de conflits interne concernant des personnes armées.

-Ici quelqu’un est intervenu pour exprimer un certain désaccord : « il me semble qu’il s’agit plus d’une appréciation personnelle qu’unanime, comment au non de toutes les femmes penser que toutes souhaitent la fidélité dans leur vie? ce n’est pas mon cas. Peut-être un choix culturel, plus qu’un choix collectif féminin? » . En réponse, la traductrice a dit qu’effectivement, elle pensait que toutes les femmes avaient ce désir de fidélité et que ce n’était peut être pas la réalité,mais la majorité des femmes dans le monde le souhaiterait.

Ces lois des femmes au nombre de 10, comme toute loi comme chez nous, ne sont pas forcément appliquées (rire de tous!!!). La place des femmes dans la lutte armée les a libérées, en partie, des tâches domestiques (par exemple : elles peuvent confier leurs enfants à leur mari pour se réunir entre-elles). Le travail souvent plus lourd des femmes est aujourd’hui plus partagé. Elles ont le droit de travailler et l’alphabétisation des filles est à égalité des garçons. Cette lutte leur apporte l’autonomie et le droit de s’exprimer. Le travail de la terre dans les communauté est souvent très pénible, l’armée révolutionnaire leur donne accès à « d’autres possibles », partage des tâches, choisir la composition de la famille, le nombre d’enfants.

-Après question du public sur la contraception ? : pas de contraception moderne (préservatifs,pilule,stérilet) mais uniquement les méthodes « naturelles » (température, retrait lors du coït) ; de plus le choix du nombre d’enfants est tout relatif puisque toujours avec l’accord du conjoint et sachant qu’aucune femme ne peut choisir le chiffre 0.

-Intervention de plusieurs des « voyageurs » qui nous disent effectivement n’avoir jamais rencontré de femme (en âge d’être mariée) célibataire…

Les femmes ont accès aux soins (les zapatistes ont leurs propres centres de soins, des cliniques comme leurs écoles) ce qui entraîne moins de mortalité des femmes et de leurs enfants. Les tâches plus dévolues aux femmes sont dans la santé et l’éducation, mais tout de même en général, les tâches sont plus partagées aujourd’hui qu’avant. Cette évolution permet finalement de libérer du temps aux deux sexes.

Dans ce livre, l’auteur laisse la parole aux témoignages et parle des questions qu’elle se pose, de l’empathie avec les autres, pour faire passer son enthousiasme sur cette lutte. En amont, l’auteur a du faire un réel travail d’archiviste sur la condition des femmes au Mexique et dans les communautés indigènes (violence, peur de la solitude des femmes dans la jungle sans les hommes).

Grâce à la participation active des femmes à la lutte et les lois des femmes, il y a un passage de situations « du rien » au passage de la construction d’un collectif qui fonctionne, puis se rebelle.

-Intervention du public : quelles sont les lois des femmes dont tu nous parles ?

Les LOIS DES FEMMES qui ont été votées et acceptées, en fait il y en a 10 :

1 droit des femmes à participer aux réunions et décisions

2 droit des femmes à travailler (hors des tâches domestiques et maternelles)

3 Choisir la composition de la famille, donc le nombre d’enfants AVEC l’accord du conjoint

4 interdiction de l’alcool (précision donnée par l’éditeur :de la commercialisation de l’alcool)

5 droit aux 1ers soins pour les femmes aussi

6 Toutes les filles et femmes ont droit à l’instruction

7 Pas de mariage forcé (non-appliqué, comme les autres lois souvent nous dit l’éditeur)

8 interdiction de frapper les femmes (sauf son conjoint, affaire privée)

9 les femmes ont le droit de diriger et même avoir un grade dans l’armée (mais culturellement les hommes s’y refusent)

10 les femmes ont tous les droits requis pour la lutte

Les nouvelles générations de femmes sont plus actives dans la lutte et la reconnaissance de leurs droits.

Réponses de Marc l’éditeur :

– intervention : les commune zapatistes sont seules sur un grand territoire ?

Une commune est un grand groupe (10000 pers.) dispersé sur un très grand territoire (30 à 40 groupes). Mais les zapatistes ne vivent pas éloignés des autres communautés. Une communauté indienne comprend des zapatistes et d’autres communautés qui se chevauchent au niveau des lois comme du territoire.

Il existe 5 caracoles zapatistes (qui sont en fait des régions) qui sont homogènes de part le travail collectif communautaire, où siègent les conseils de bon gouvernement (ou auto-gouvernement). Ce sont les lieux où l’on dénombre les coopératives, surtout de cuir et textiles (travail du textile dévolu aux femmes), et aussi du café ou toute autre production (outils, chaussures etc…), mais aussi les écoles secondaires (écoles de formation des maîtresses car quasi que des femmes institutrices), et les centres de santé (cliniques).

Un seul de ces caracoles est isolé des autres communautés indiennes. Les autres sont inscrit dans un territoire où les communautés sont plurielles : Les collectifs fonctionnent entre eux (en assemblée) ouverts dans un territoire multiple. Les lieux sont ouverts les uns aux autres ; chez le voisin, dans une même famille, il peut y avoir des zapatistes et des non-zapatistes, et des échanges interviennent.

-Intervention d’une personne sur le rôle de la religion dans les groupes et sur la contraception par exemple ?

En théorie c’est au choix des femmes, mais en réalité, les seules techniques contraceptives étant « naturelles », c’est au bon vouloir du mari. D’ailleurs, c’est précisé dans les lois des femmes AVEC l’accord du conjoint. Donc la religion sur cet exemple n’influe pas puisque les catholiques ont un même discours.

La religion catholique en Amérique latine est très différente dans ses pratiques (rites et prières) que ce l’on connaît ici en Europe, mais dépendante de l’Église aussi. Les croyances sans dogme indiennes sont nombreuses, et il s’agit plus d’un mélange des traditions et de la religion catholique, très présente sur ce continent.

-Intervention d’une jeune femme qui a vécu dans des communautés mayas plusieurs années : même si les rites sont différents, la religion est très importante et influe énormément dans les décisions communautaires et familiales, mais je ne sais pas si l’on peut parler de religion proprement-dit.

-Question : les zapatistes sont-ils ouverts aux autres communautés et participent-ils à la vie sociale ?

Les communautés zapatistes sont ouvertes et acceptent l’exogénité, mais excluent dans leurs rangs (il peut y avoir des personnes chassées du groupe) autant qu’elles intègrent les PRI (=non-zapatistes d’origine).

L’école pour les zapatistes est réservée aux seuls zapatistes et est obligatoire pour leurs enfants.

-Question : est-ce-que les jeunes issus de ces conditions adhèrent au concept zapatiste ?

Sans réponse actuellement : les jeunes issus du milieu, nés dans les communautés zapatistes, sont la 1ère génération. A priori il a plutôt adhésion, aussi cohésion mais parfois du rejet. Le monde technologique présent en attire certains. Internet est présent, on boit beaucoup de coca-cola…

-Intervention : il y a plein de cybercafé partout ! C’est génial, on n’aurait à apprendre beaucoup de cela !

-Intervention autre : c’est commun dans tous les pays du tiers-monde, là où chacun ne peut pas se payer un pc il y a des locations d’ordi dans les cybers et là où l’eau potable fait défaut, coa-cola a déployé sa marque systématiquement, en Amérique latine, comme en Afrique ou en Asie, ce n’est pas seulement au Mexique.

Ce qu’on voit chez les jeunes, c’est une participation à la collectivité, ils proposent des activités « nouvelles » et consommations différentes (comme le coca-cola, mais aussi les DVD…). Mais par contre, les décisions ne sont prises que par les plus adultes .

-intervention de maya : les jeunes sont plus responsables que chez nous, ils participent très tôt au travail dans la famille, par exemple ils portent leurs frère et soeur sur le dos.

Ils ont plus conscience des difficultés du monde, ils rêvent d’avantage, ils sont plus à l’écoute, sont enthousiastes et écoutent les anciens. (respect des personnes plus âgées).

-Mr petitgras et l’éditeur : En ce qui concerne la construction de l’autonomie, le savoir et la conscience du monde, ils partagent en grande partie le même idéal, mais on constate aussi une émigration vers les Etats-Unis et les pays dits riches.

On note une grande différence depuis 1994 jusqu’en 2004, une attitude des jeunes nouvelle. Une grande dynamique face à l’étranger, un contact plus libéré, une liberté de parole affirmée, et moins de retrait vis à vis du monde extérieur. Les jeunes sont plus acteurs dans les relations aux autres communautés. L’effet d’une école différente amène les jeunes à plus d’autonomie.

Propos de la traductrice :

-Question : Il y a-t-il un refus du monde industriel, une colonisation du monde numérique ?

Dans les écoles zapatistes, on responsabilise les jeunes et on leur enseigne un tronc commun : Histoire, Langues, Lois de la vie (pas de sciences), Le calcul et l’Agro-écologie.

Le discours anti-capitaliste est amené en 1er lieu à l’école dans les communautés, avec l’utilisation d’internet. Beaucoup de théorie.

-Question : N’y a-t-il pas conscience d’un boycott face au coca-cola par exemple, ou une certaine décroissance ?

Le coca a été un bienfait pour éradiquer l’alcool qui détruisait certaines communautés.

Intervention de l’éditeur :

L’histoire mexicaine est jalonnée de révoltes et répressions depuis deux siècles. C’est un pays en guerre toujours présente, dans la vie et la mémoire des mexicains.

La rébellion zapatiste est un mouvement indien indigène, que les États-Unis ne pouvaient donc pas traiter comme des terroristes ; rappelons-nous : 1994 c’est bien avant 2001 et la chute des tours.

Les zapatistes ont invité les médias, et la médiatisation a freiné la répression, lors de l’instauration du mouvement « propriété communale et sociale de la terre », juste 200 ans après la découverte de Colomb de l’Amérique (1er janvier 1994). C’est une date très symbolique pour les mexicains et les indiens, qui leur a permis de s’organiser. Une médiatisation gigantesque a été utilisée à des fins de reconnaissance de la parole indigène : une vraie révolution. Juste après le tremblement de terre en 1985, où l’état ne s’est pas montré à la hauteur pour aider les gens dans la détresse sur aucun point fondamental, il y a eu une prise de conscience générale de l’impuissance étatique, de la corruption énorme dans le pays et de la détresse sociale. C’est alors la naissance de « la société civile ». « La société civile » est en fait une organisation qui en marge des institutions met en place des réseaux d’entraide.

L’année 1968 est une année très présente encore aujourd’hui, beaucoup de pays se sont révoltés de par le monde, et le Mexique en était. De nombreuses universités étaient occupées par les étudiants, et le 2/10/68, l’armée a chargé dans l’une d’entre-elle. L’armée mexicaine est responsable d’un véritable massacre où des centaines d’étudiants trouvèrent la mort. Mais 10 jours plus tard, le calme était revenu pour l’ouverture des Jeux Olympiques de Mexico… Aucun média international n’a relaté ce massacre à l’époque.

Ce traumatisme de 1968, toujours présent, attise les révoltes et joue un rôle dans la répartition du pouvoir aujourd’hui (d’où l’émergence des peuples au Chiapas). L’armée agit de façon clandestine (les zapatistes aussi). La guerre est toujours présente. La stratégie du pouvoir consiste à dissiper la parole des indigènes pour les rendre « invisibles ». Leurs luttes sont dangereuses pour le pouvoir.

La commune d’Oaxaca a été réprimée pour éviter principalement une convergence des luttes avec les zapatistes voisins. L’offensive du capitalisme (mines, barrages…) est protégée par l’état mexicain mais aussi les États-Unis et l’Union Européenne.

Un accord avec l’union européenne accorde une assistance de l’état français à la constitution d’une police au Mexique en 1998, la police n’existant pas sur ce territoire avant, nommée alors PFP, « Police Fédérale Préventive » ; aujourd’hui c’est la « Police Fédérale ». L’intervention des para-militaires a surtout pour but d’effrayer la population en général et d’isoler les groupes en révolte. La 1ère action de la PFP a été la désoccupation de l’université et l’emprisonnement de centaines d’étudiants. Aujourd’hui, une nouvelle aide française est engagée pour la création d’une gendarmerie (police de l’armée).

-Question : est-ce que les citoyens français soutiennent toujours les mouvements indigènes zapatistes, EZLN et autres ?

On constate qu’il y a moins de « voyageurs » européens venant sur le terrain. Dans les années 1990, surtout 96, il y avait un va-et-vient constant des étrangers, assidus au devenir des populations.

Par contre, l’aide financière n’a jamais été aussi active. La diffusion des textes, des luttes, l’édition de livres qui apporte une certaine publicité, le diffusion du café via des associations. On peut noter un festival à Douarnenez, le festival des luttes indigènes, qui perdure et amène une médiatisation importante de la lutte.

J’aurais aimé poursuivre la discussion sous un autre angle, en poussant la réflexion en rapport au monde extérieur et sur la finalité de leur « monde » qu’ils construisent.

Bien-sûr, dans le contexte, une lutte pour vivre comme ils l’entendent est légitime, mais politiquement, je ne vois pas ce que peut nous amener leurs conceptions, vu le retard considérable en droits « humains » et droits de la femme qui n’existent finalement que sur le papier… Leur quotidien est difficile, la pauvreté bien présente, le travail pénible, mais grace à l’entraide et une réflexion commune, ils inventent leur autonomie. Le fait de pouvoir vivre en ignorant l’état et sans l’aide des institutions étatiques nous prouve que c’est possible même à côté du monde capitaliste tel qu’il existe. Comment pouvons-nous y parvenir dans nos lieux de vie ? Est-ce qu’une transposition de leur autonomie est possible ici ?

MI, No Pasaran 12.

LIENS :

– La campagne du réseau No Pasaran sur le thème : ” Territoires, entre dépossession et exclusion “

– Prologue du livre “Femmes de Mais”

– Le livre “Femmes de Mais” dans le catalogue de la librairie Quilombo

la page web consacrée à la campagne “Territoires : entre dépossession et exclusion”. Sur cette page se trouve le 4 pages récemment édité par le réseau No Pasaran ainsi que les diverses initiatives liées à cette problématique :
http://nopasaran.samizdat.net/spip.php?article2126

Source : http://graindesel.fr.gd/Conf-e2-rence-du-21-juillet-2014.htm

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