Menu Fermer

La littérature jeunesse se met au vert – un article de Reporterre, le média de l’écologie

Romans, BD, albums… L’écologie est devenue un sujet incontournable des livres jeunesse. Pourtant, auteurs et éditeurs peinent à trouver le ton juste : comment parler de la crise sans angoisser les enfants ?

Dans les rayons jeunesse des librairies, la mode est au vert. Les aventures des «gardiens de la terre» côtoient les bandes dessinées sur la permaculture, sans oublier les innombrables manuels pour apprentis jardiniers et petits maîtres composteurs. «Il y a vingt ans, l’écologie était marginale, aujourd’hui tout le monde s’y est mis, constate, amusé, Frédéric Lisak, fondateur de la maison d’édition Plume de carotte. C’est devenu un thème indispensable à proposer, comme les châteaux-forts ou les dinosaures.»

Les chercheurs en littérature font remonter ce virage environnemental aux années 1970 : «C’est clairement le moment où tout se joue, dit Nathalie Prince, professeure à l’université du Mans. Les livres se sont mis à s’intéresser à la planète, parce que la planète allait mal.» Ainsi, L’arche de Barbapapa, paru en 1974 (éd. EDL), parlait déjà de pollution et d’animaux menacés. Mais dès l’origine, auteurs et éditeurs ont peiné à trouver les mots pour décrire la catastrophe.

«Quand un ou une adulte écrit pour les jeunes, il ou elle ne se sent généralement pas en posture de transmettre un message désespérant aux générations à venir», dit Sébastian Thiltges, chercheur à l’Université du Luxembourg. Il y a une forme de «refus qu’un livre se termine mal». Une posture difficile à tenir quand il s’agit de parler du chaos climatique. Il a donc fallu — et il faut encore — trouver des parades littéraires. Au risque d’édulcorer le message ou de déformer la réalité.

Lire la suite de cet article de Lorène Lavocat du média Reporterre ici : https://reporterre.net/La-litterature-jeunesse-se-met-au-vert

Lire également Noël : 12 livres écolos pour les enfants https://reporterre.net/Noel-12-livres-ecolos-pour-les-enfants

Pour soutenir Reporterre, c’est là : https://reporterre.net/dons

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *