Menu Fermer

J’ai vu les soucoupes, Sandrine Kerion

visuel_soucoupes_15192_workbig.jpg

Les années 90. Une ado, 13 ans au début du récit, rejetée et harcelée au collège et au lycée. Une famille toxique et en conflit, un père porté sur l’ésotérisme, une mère sous l’emprise d’un gourou… La jeune fille qui a vu des soucoupes, c’est l’autrice qui fait un retour parfois très douloureux sur cette période longtemps tue. Le récit mêle une analyse sociologique et historique de l’engouement autour du phénomène des OVNI ainsi que le regard de Sandrine Kerion sur son enfermement et son délire de l’attente d’extraterrestres avec qui elle croit communiquer.

Une histoire documentée très précisément de l’ufologie (étude des OVNI), de ses mystificateurs et des discours complotistes avec une ouverture en fin de récit sur les manipulations médiatiques et la désinformation d’aujourd’hui. La postface de Pierre Lagrange, anthropologue et penseur des “croyances populaires, des fake news et du complotisme” élargit la focale dans la direction des luttes sociales et écologiques. Entre documentaire précis et contextualisé et introspection décalée, une réussite à lire dès 13-15 ans et tous publics. L’autrice vient également de publier Mon rond-point dans ta gueule : portraits de gilets jaunes chez le même éditeur.

Sandrine Kerion, J’ai vu les soucoupes, la Boîte à Bulles (coll. Contre-cœur), 2021,
128 p., 19 €.
– Postface de Pierre Lagrange.

Extraits : https://www.la-boite-a-bulles.com/album/561

visuel_soucoupes_15192_workbig.jpg

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *