Sur le papier, tout le monde semble aujourd’hui d’accord : l’enseignement des langues maternelles à l’école est un facteur de réussite pour les élèves.
Les linguistes l’ont écrit depuis longtemps, le ministère l’a acté, le projet académique l’affirme clairement : la formation d’enseignants locuteurs des langues de Guyane est une priorité, avec en perspective l’ouverture de filières et d’écoles bilingues, à parité horaire entre le français et la langue maternelle, le long des fleuves Maroni et Oyapock en particulier.
Pourtant, les intervenants en langue maternelle (ILM) qui exercent dans le primaire depuis des années, voire parfois des décennies, ne sont toujours pas considérés à leur juste place. Ils et elles enseignent les langues amérindiennes (kali’na, wayana, teko, wayãpi, parikwaki), businenge (nenge(e) tongo, saamaka tongo), hmong ou portugais, ils et elles ont participé comme leurs collègues professeurs de créole à la création des méthodes d’apprentissage, d’outils didactiques, de dictionnaires, ils et elles favorisent, au sein des équipes pédagogiques, l’entrée de milliers d’enfants dans les apprentissages chaque année…
Lire la suite et signer la pétition ILM (Intervenants en Langue Maternelle) – Langues de Guyane ici : https://www.change.org/p/monsieur-le-recteur-guyane-pour-l-enseignement-des-langues-maternelles-%C3%A0-l-%C3%A9cole
Guyane : pour l’enseignement des langues maternelles à l’école
Au Brésil cela est fait depuis longtemps dans plusieurs régions. Les universités, comme celle de l´état de Roraima que j´ai visité créent des cours de formation d´enseignants bilingues et les écoles indigènes auraient beaucoup a enseigner à nos écoles par leur ouverture au monde.
Guyane : pour l’enseignement des langues maternelles à l’école
Je ne sais pas si vous êtes allé en GUYANE ?
– Il y a 2 créoles plus les hmongs
– les dialectes de la “forêts”
etc
il y a aussi le “néerlandais” du Surinam.
etc
Qu’on leur apprenne le Français (ils sont preneurs) avant de se laisser débordés par l’anglais “globish”.
Personnellement,je parlais patois avant d’apprendre le Français à 5 ans à l’Ecole Elémentaire du village .