Aujourd’hui, c’est la journée mondiale de l’environnement.
Les conséquences du dérèglement climatique sont de plus en plus présentes. En France, la sécheresse sévit, le mois de mai a les records de déficits de pluie et de chaleur.
Les orages sont violents (44 000 impacts de foudre), et dévastateurs (averses de grêles) et nous sommes début juin !
Et pourtant tous les ans les Conférences sur le le climat (COP) se succèdent. Depuis la toute première, 27 ans sont passés, les petites promesses s’enchaînent et l’objectif de la limitation de la hausse de la température à +1,2 degré puis à +1,5 s’éloigne.
En 2019, lors de la COP 25, la feuille de route pour limiter la hausse à 1,5° n’était toujours pas construite !
( http://www.catchabrun.com/cop25-a-quand-les-mesures.html)
Pas de COP en 2020 suite à la pandémie.
En 2021, pour la COP 26 à Glasgow, Antonio Guterres, le Secrétaire général de l’ONU, soulignait l’insuffisance de l’accord, notamment sur la sortie des énergies fossiles.
La COP 27 aura lieu en Egypte du 7 au 18 novembre 2022, elle devrait répondre à la publication du sixième rapport du GIEC et au bilan en décevant de la COP 26. On peut espérer !
Pour la jeunesse, avec la jeunesse, il faut agir pour limiter les dégâts.
Mais ceux qui tiennent les rênes du pouvoir ont une vue à court terme pour leur propre destinée politique. Qu’importe, eux, ils ont les moyens de s’adapter aux événements climatiques.