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Via The Conversation.
En déstabilisant le cadre de la classe tel qu’on le connaissait jusque-là, avec un professeur dispensant son enseignement à une trentaine d’élèves l’écoutant sagement, assis chacun à leur table, la crise du Covid nous a incités à interroger les modes d’apprentissage classiques.
Si la quête de nouveaux modèles animait déjà auparavant un certain nombre de chercheurs et acteurs de l’éducation, comme le montrent par exemple les expériences autour de la «classe mutuelle» et du travail en groupe, l’enseignement à distance a mis à la «une» des questions fondamentales comme la place du corps en classe. Alors que Katie Headrick Taylor (University of Washington) nous montre combien le mouvement aide à l’acquisition de nouveaux savoirs, Sylvain Wagnon et Fabien Groeninger (Université de Montpellier) se demandent comment lutter contre la sédentarité scolaire.
L’une des pistes pour rendre les élèves plus actifs et décloisonner les savoirs serait-elle la classe en plein air ? Celle-ci pourrait se mettre en place dans plus de situations qu’on ne l’imagine, même en ville, poursuit Sylvain Wagnon, confrontant par la même occasion les élèves à l’un des défis majeurs du XXIe siècle, l’urgence climatique.
Car dans un monde qui change, il s’agit aussi de former des citoyens à l’écoute des autres, capables de s’engager dans le débat public. Sébastien Claeys (Sorbonne Université) nous présente des dispositifs pour faire de l’école un laboratoire d’idées, encourageant l’expression des jeunes, tandis qu’Omar Zanna (Le Mans Université) se penche sur la pédagogie de l’empathie et qu’Edwige Chirouter (Chaire Unesco/Nantes Université) éclaire l’idéal démocratique qui sous-tend les ateliers de philosophie qui se développent à l’école primaire.
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