CorteXJe trouve les outils qu’ils proposent salutaires, dans nos sociétés hyper médiatisées où, de la politique au marketing commercial, journaux d’info évidemment inclus, on n’arrête pas de tenter de nous faire prendre les vessies pour des lanternes ! Acrimed fait aussi quotidiennement ce travail de décryptage du traitement des sujets d’actualité par le biais des médias dominants, loin d’être superflu, c’est le moins que l’on puisse dire ! http://www.acrimed.org/ Je pense que nous adultes, qui avons en charge de juger, d’évaluer, d’éduquer, de transmettre ceci ou cela à tour de bras auprès des enfants qui nous sont confiés, à former nous même en amont notre sens critique. Par exemple, sur les outils que nous utilisons, ou sur le contenu que nous transmettons, la façon dont nous gérons les enfants, ou groupes d’enfants qui nous sont confiés. Aussi ça aide à répondre aux questions qu’ils soulèvent à l’occasion, et qui finalement concernent les règles de la vie collective, les différences d’appréciation sur ce qu’ils font par exemple, et qu’ils peuvent constater entre un adulte et un autre adulte, etc.
Diaporama : juger, évaluer, éduquer ?
Dès que possible, je souhaite transmettre des informations, présentées sous forme de diaporama, et issues pour beaucoup du champ de la psychologie cognitive et de l’un de ses embranchements, la psychologie sociale, pour pouvoir décrypter comment se forment, de façon très souvent parfaitement automatisée, l’ensemble de nos jugements à propos d’autrui, donc, bien entendu, à propos des élèves.
Le diaporama
A propos de l’impact de la stigmatisation de ces derniers, il y a un livre : “Mauvaise réputation” de Croizet et Leyens.
On en trouve un résumé très bien fait ici :
http://mondesensibleetsciencessociales.e-monsite.com/pages/notes-de-lecture/notes-de-lecture-en-sociologie/croizet-leyens-mauvaises-reputations-realites-et-enjeux-de-la-stigmatisation-sociale-par-j-c-croizet-et-j-ph-leyens-a-colin-2003.html
Par ailleurs, voici des données, issues des connaissances accumulées en psychologie sociale, qui sont développées plus particulièrement sous l’appellation de “la psychologie de l’engagement” :
http://eduscol.education.fr/cid46304/la-psychologie-de-l-engagement-ou-l-art-d-obtenir-sans-imposer.html
On y apprend notamment qu’en comparaison entre coercition importante, versus coercition moins importante, il y a à court terme un effet à peu près identique. En revanche, à long terme, les effets sont bien différents : les demandes faites sous un mode peu coercitif donnent lieu à une meilleure intégration, appropriation de celles-ci, que la règle du gendarme féroce !
En outre, je trouve également le travail fait par le collectif Cortecs (Collectif de Recherches Transdisciplinaire d’esprit critique et sciences), qui s’emploie à développer des outils d’auto-défense intellectuelle, en lien avec ce qu’avait déclaré Chomsky, et qu’avait commencé à faire Normand Baillargeon, pour, en gros, contribuer à l’éducation critique des populations vivant en démocraties.