Communiqué de l’assemblée des blessés suite au rapport de la Commission
parlementaire menée après la mort de Rémi Fraisse
De la mort de Rémi Fraisse à l’interdiction de manifester, le cynisme des
députés est sans limite.
Automne 2014 : Rémi Fraisse est tué par une grenade lancée par la gendarmerie à
Sivens. Suite à ce drame, les manifestations organisées contre les violences
policières sont férocement réprimées à Nantes, Toulouse ou Paris. Une commission
d’enquête parlementaire concernant les « modalités du maintien de l’ordre » est
lancée à l’initiative des écologistes.
Nous, membres de l’Assemblée des blessés, des familles et des collectifs contre les
violences policières, avons demandé à être auditionnés par cette commission. Nous
y sommes allés sans illusion, le 19 mars, constatant que la grande majorité des
auditions se concentrait sur les revendications de la police et de sa hiérarchie, et non
sur celle des victimes de violences policières.
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