Dans la prolongement de son intervention, Remi Hess et des étudiants de Paris XIII viendront échnager autour de spotentialités subversives du journal de pratiques.
Petit extrait de la présentation publiée dans le journal-programme du stage : « Sur le terrain de la formation d’enseignants, j’ai rêvé d’utiliser le journal comme Miguel Zabalzal en Espagne, où il proposait aux élèves-professeurs de tenir un journal de leurs difficultés tant didactiques que psychosociologiques (relation pédagogique, rapports à la classe)… […] Ma tentative pour réformer la formation des maîtres (j’avais fait le choix de rejoindre l’équipe de Reims qui s’est trouvée investie de cette mission au moment de la création des IUFM) en la basant sur l’écriture d’un “journal de formation” a été un échec… Je continue à penser que la réforme des IUFM aurait pris une autre direction si cette technique avait pu être un outil structurant de la formation des enseignants… Elle aurait permis une réflexion, une réflexivité qui, malheureusement, ne peut guère s’amorcer dans les formes actuelles des formations existantes. »
« L’école, au xix e siècle, n’a jamais enseigné l’expression française, mais seulement l’orthographe. Pareil au xx e. On a en tous l’intuition. En fait, mon idée selon laquelle l’école obligatoire a désappris à lire et à écrire à tous les petits Français trouve là sa démonstration minutieuse… Le journal est un outil anti-scolaire. »