35 Présents issus des organisations et mouvements suivants : gilets jaunes Étampes, Union Locale CGT, CGT des territoriaux de la Communauté d’Agglomération de l’Étampois, CGT retraités, CGT hôpital, SNUDI FO, militants auprès des Sans-Papiers d’Étampes, Stylos Rouges et Sud Éducation
Un tour de « table » a permis à chacun de se présenter et de donner les informations qui lui semblaient essentielles :
– Les salariées des crèches de l’Etampois sont venues en nombre (une dizaine). L’une des crèche a été fermée. Le personnel de la Communauté fait face à une volonté de la direction de modifier leur temps de travail qui est fixé actuellement dans le cadre d’un accord social datant de plusieurs années. L’objectif de l’administration est une mise en conformité avec le cadre des 35 heures. Au final, les salariées de la CAESE devront travailler 30 minutes de plus par jour sans compensation financière.
– Les écoles : l’école dans son ensemble, de la maternelle à l’université souffre d’une volonté de démantèlement qui s’est grandement accentuée sous la présidence Sarkozy. Les conditions de travail et d’apprentissage des élèves se détériorent massivement et partout. La liberté pédagogique et la libre expression des enseignants sont de plus en plus remises en cause. En ce qui concerne la réforme du lycée, elle vise avant tout à permettre la suppression de 12000 postes environ. La dégradation continue du service public d’éducation marque la volonté politique d’une privatisation de plus en plus assumée par l’État. En pièce jointe [lien en fin de post], le cahier n°13 de l’OCDE et les préconisations ultra-libérales en matière d’Éducation.
– Les hôpitaux: peu de grévistes à l’hôpital. Du fait du manque de personnel, il est de plus en plus difficile de se mettre en grève à l’hôpital.
– Les retraites : les retraités de la CGT sont très mobilisés. Ils ont fait part de leurs actions : un rassemblement à l’automne a regroupé 80 personnes devant la Mairie d’Etampes.
Le vendredi 15 février un débat sur les retraites se tiendra à la Salle Saint-Antoine à 20h00 à Etampes. ( tract en pièce jointe)
– Gilets jaunes : le rond-point du Leclerc d’Étampes est occupé chaque samedi par un groupe de Gilets Jaunes. Plusieurs tracts ont été diffusés par le collectif (sur l’évasion fiscale, la démocratie participative). Une autre partie des gilets jaunes présents participe chaque semaine aux manifestations parisiennes. L’appel à la grève du 5 février à l’origine, a été lancé par les collectifs de Gilets jaunes. Tout le monde s’accorde à dire que la convergence des mouvements est bienvenue et qu’elle semble nécessaire pour faire évoluer la situation vers la satisfaction, à terme, des revendications communes à tous (Hausse du niveau de vie et défense des Services Publics)
– Stylos Rouges : c’est un mouvement autonome qui cherche à mobiliser le corps enseignant hors des circuits « classiques »… il est né du constat de la difficulté pour les syndicats de mobiliser les salarié-e-s de l’Éducation Nationale. Le mouvement apporte une dynamique supplémentaire et complémentaire dans le mouvement de contestation.
Différentes idées et propositions d’actions ont été émises :
– Mettre en place une plate forme d’informations Sud Essonne en lutte afin de diffuser les actions et événements organisés par l’assemblée
– Organiser une occupation des établissements scolaires par des gilets jaunes
– Présence militante au grand débat qui s’est tenu à la Forêt- Sainte-Croix le 6 février au soir pour en dénoncer l’utilité et pour y amener nos préoccupations .
– Rendez-vous sur le Rond-Point d’Etampes à 14h00 samedi 9 février afin d’y rassembler à ce moment de la journée le plus de monde possible
– Participation au vrai débat sur les retraites organisé par l’Union Locale CGT
L’assemblée s’accorde à la nécessité de soutenir les personnels grévistes qui pourraient être inquiétés par leur employeur du fait de leur engagement. Si tel était le cas, contactez Sud Education 91 ( 06 43 54 58 23 / 06 04 10 26 15 education.sud91@gmail.com) ou l’Union Locale CGT Etampes ( 01 78 83 68 43 – ulsgt.etampes@neuf.fr) les organisations syndicales interviendraient au plus vite pour faire respecter ce droit constitutionnel.
La plupart des participants se rendaient l’après-midi à la manifestation parisienne.
Pour l’assemblée, sud éducation 91
Cécile