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Petite histoire de l’extrême droite contre l’école : une éducation à reculons

Un article extrait du numéro 2 de la revue N’Autre école – Questions de classe(s)

« Le grand problème des sociétés modernes c’est le gouvernement des esprits car l’ignorance rend le peuple turbulent et féroce ; l’instruction primaire universelle sera pour lui une des garanties de l’ordre et de la stabilité sociale », à condition de « veiller à ne pas trop étendre l’enseignement ; [d’] insister sur l’instruction morale et religieuse, fondamentale ; [de] développer l’esprit d’ordre. » L’avertissement du ministre Guizot (Lettre aux directeurs d’École Normale, oct. 1834) nous rappelle que l’éducation n’est pas toujours le chemin le plus direct vers l’émancipation.
L’histoire de l’institution scolaire et des discours réactionnaires qui s’y rapportent est un élément à ne pas négliger pour mieux comprendre les enjeux pédagogiques et éducatifs actuels et leur instrumentalisation par l’extrême droite.

« Retournant contre l’Église l’obsession scolaire de la Contre-réforme, ­fabriquer les pensées et les comportements, la Révolution française s’est battue non pour transformer l’école mais pour la contrôler » : la formule de Jacques Ozouf et François Furet 1, s’appliquerait aisément à l’ensemble du XIXe siècle, y compris à Jules Ferry. Si celui-ci engage en effet la bataille scolaire contre l’Église, il s’oppose tout autant à l’idéal pédagogique inspiré de la Commune de Paris. C’est dans ce contexte que le discours réactionnaire s’enracine, non pas à la manière d’une innocente nostalgie, mais bien comme un combat contre la démocratie et l’égalité, à chaque fois que les conditions historiques s’y prêtent.

Noire pédagogie…

La « pédagogie noire » est alors à son apogée. Elle repose sur un principe unique : inculquer à tout prix l’obéissance. Particulièrement glorifiée en Allemagne, Alice Miller y verra l’une des matrices du nazisme 2. En France, après la victoire de l’Ordre moral, elle inspire les pamphlé­taires les plus rétrogrades.

Paul Robin, pédagogue libertaire et membre de l’AIT sera l’un des premiers à en faire les frais. En décembre 1881, alors que Ferry promulgue sa première loi scolaire, Robin ouvre son orphelinat à Cempuis. L’enseignement y est « intégral » et le choix de la mixité servira de prétexte à une violente campagne orchestrée par Édouard Drumont, l’animateur du journal anti-dreyfusard et antisémite La Libre Parole (sous-titré « La France aux Français »). Il dénon­ce, avec la droite parlementaire, un lieu de perversion morale et de subversion sociale. Sur fond de vote des « lois scélérates », le scandale de la « porcherie municipale de Cempuis » débouche sur la révocation du « rat » Robin pour propagande inter­­nationaliste.

De l’autre côté des Pyrénées, en 1909, un disciple de Robin, le pédagogue anarcho-syndicaliste Francisco Ferrer 3 connaîtra, lui, le peloton d’exécution, victime de la même haine.

La « passion » de l’extrême droite pour l’éducation ne se démentira plus : création d’une « Union des Instituteurs Laïques patriotes » 4, publication, en 1905, de La Crise du patriotisme à l’école (Émile Bocquillon) ; les « fondamentaux » de la pensée réactionnaire sont en place : c’est par le biais d’un enseignement natio­naliste qu’elle entend régénérer la patrie.

Après 1918, la bataille idéologique se poursuit. « Les pères ont veillé dans les mêmes tranchées, partout où cela est réalisable, les fils 5 peuvent s’asseoir sur les mêmes bancs », c’est l’esprit de la campagne des Compagnons de l’Université nouvelle pour « l’école unique ». L’Action française, elle, tient le Quartier Latin et séduit de nombreux professeurs. En 1926, elle lance le Cercle Fustel-de-Coulanges, « pour une école nationale », dont Les Cahiers revendiquent « un nationalisme intégral », « l’antidé­mo­cratisme » et le « traditionalisme ». Il s’agit de « défendre l’intelligence et la haute cultu­re » « contre tous ceux qui au sein de l’école veulent “démolir la nation” » ; en ligne de mire, la gratuité du secondaire adoptée en 1932.
Mais c’est aussi contre les méthodes de l’instituteur « bolchevique » Freinet que Charles Maurras se déchaîne. Il pousse, avec ses troupes, à la démission du pédagogue 4. Celui-ci appellera, dans la revue L’Éducateur prolétarien à mener le combat antifasciste à la fois sur le front social et pédagogique, fustigeant au passage ces « révolutionnaires » qui restent de « paisibles conservateurs dans leur classe » 7.

À l’école du Maréchal

Dès juillet 40, Vichy entreprend l’épuration des instituteurs militants, considérés comme les véritables responsables de la défaite « La France a perdu la guerre parce que les officiers de réserve ont eu des maîtres socialistes », ces « suppôts du pacifisme », déclare Pétain. En moins de quatre mois, les principales contre-réformes scolaires sont promulguées : suspension des comités consultatifs (12 juillet) ; nomination des inspecteurs (2 août) ; rétablissement de l’enseignement des congrégations (3 septembre) ; suppression des écoles normales, ces « séminaires malfaisants de la démocratie » (18 septembre) ; exclusion des Juifs des emplois universitaires (13 octobre) ; dissolution des syndicats et associations professionnelles de fonctionnaires (15 octobre) et, enfin, instauration de l’enseignement des devoirs envers Dieu dans les programmes du primaire (23 octobre). Suivront l’introduction de l’enseignement religieux comme option et la parité de subvention entre le public et le privé (6 janvier 1941), et la fin de la gratuité du secondaire (15 août 1941).

Haine de l’égalité, de la démocratie…

Le programme éducatif du Conseil national de la Résistance (le plan Langevin-Wallon), tout comme la mise en place du collège unique dans les années 1960 réactivent la hargne réactionnaire. Certains ne se contentent pas de discours : à la veille des accords d’Évian, ce sont neufs enseignants des Centres sociaux impulsés par Germaine Tillion en Algérie, qui sont exécutés par l’OAS, lors du massacre de Port Royal.

Après Mai 68, la virulence redouble et inspire parfois une droite plus policée. Le journal Présent titre sur « l’école des soviets » ou du « Goulag ». Sitôt retombée l’euphorie de 1981, ce sont des transfuges du trotskisme ou du maoïsme qui raniment la flamme. Une première salve de pamphlets s’alarme du « naufrage » scolaire et de la fabrique d’illettrés barbares. Il est alors facile pour le FN de jouer la surenchère (on doit à Martinez l’invention du fantasmé concept de « référentiel bondissant » 8). Dans la bataille qui oppose les « républicains » aux « pédagogues », les propos sont d’une violence extrême « émules de Pol Pot » (Marc Le Bris), « nouveaux ayatollahs de la péda­gogie » (Brighelli), « staliniens » ou « nouveaux maos » (Polony). Le « pédagogisme » est assimilé à un gauchisme décervelant qui prônerait « l’égalitarisme » et la « médiocratie ». Une certaine gauche adopte cette pensée qui guide l’action de Chevènement au ministère de l’Éducation. Les célébrations du bicentenaire de 1989 offrent une fenêtre médiatique aux contre-révolutionnaires, ces « pleureuses réactionnaires », pour reprendre l’expression de Baudelot et Establet visant Finkielkraut. Les médias relaient et amplifient ce basculement.

Les néo-conservateurs, dans le sillage de la reconquête culturelle de l’après 68 impulsée par la Nouvelle Droite occupent les librairies (Brighelli, Nemo, Romilly, Le Bris, etc.) et les plateaux télé (Zemmour, Finkielkraut, Polony). Après l’échec de l’expérience mégrétiste d’un syndicat FN Éducation (le MEN, au milieu des années 1990), il suffit à Jean-Marie Le Pen, lors de la campagne présidentielle de 2007, de citer la trentaine de titres publiés depuis trois décennies pour exposer son idéal éducatif. Héritiers du projet historique de l’extrême droite pour l’école, les réac-publicains payent leur dette en alimentant un programme qui, du Collectif Raci­ne aux Journées de retrait de l’école, est le décalque de leur prose… Certains, tel Brighelli, ne cachent plus leur sympathie pour le parti de Marine Le Pen 9. La manœuvre est habile et vise à monopoliser toute contestation de l’institution scolaire au seul profit de la réaction.

Face à cette omniprésence médiatique, le mouvement social, certains syndicats en particulier, n’échappent pas à la contamination. Le corporatisme, les approximations d’un anti-libéralisme sans recul historique qui ne perçoit pas les points de convergences entre le libéralisme et le néo-conservatisme, nourrissent la confusion. L’instrumentalisation et l’infiltration de la lutte contre la réfor­me du collège par la galaxie réactionnaire en est une illustration. Signe de ce regain de confiance, lors de ce mouvement, le FN appelait à défiler avec les syndicats enseignants et le groupe SOS éducation était présent dans le cortège parisien du 19 mai 2015… et faisait la une du Figaro.

Héritiers des Robin, Ferrer, Freinet ou des animateurs des Centres sociaux d’Algérie, notre combat pédagogique pour une autre école est aussi un élément du combat antifasciste. ■

Grégoy Chambat

Document

Automne 1936, l’élan du Front populaire s’essouffle en France. Les démocraties occidentales abandonnent l’Espagne à son sort. Dans ce contexte de montée des périls fascistes, Célestin Freinet, lui-même victime de l’extrême droite, signe, dans le numéro de rentrée de l’Éducateur prolétarien, un éditorial offensif :

« Dans les conjonctures présentes, s’obstiner à faire de la pédagogie pure serait une erreur et un crime. La défense de nos techniques, en France comme en Espagne, se fait sur deux fronts simultanément : sur le front pédagogique et scolaire certes, où nous devons plus que jamais être hardis et créateurs parce que l’immédiat avenir nous y oblige, sur le front ­politique et social pour la défense vigoureuse des libertés démocratiques et prolétariennes.
… Mais il faut être sur les deux fronts à la fois. L’Espagne ouvrière et paysanne construit à l’intérieur pendant que se battent ses miliciens. Nous ne comprendrions pas que des camarades fassent de la pédagogie nouvelle sans se soucier des parties décisives qui se jouent à la porte de l’école ; mais nous ne comprenons pas davantage les éducateurs qui se passionnent, activement ou plus souvent passivement, hélas ! pour l’action militante, et restent dans leur classe de paisibles conservateurs, craignant la vie et l’élan, redoutant l’apparent désordre de la construction et de l’effort. Quiconque voit la nécessité de changer la face du monde doit se mettre immédiatement et directement à la besogne et chaque éducateur doit, dans sa classe (j’ajouterai dans sa famille, dans son quartier, dans son village) rechercher et appliquer les techniques constructives et libératrices qui permettront aux adolescents de demain de continuer l’œuvre nécessaire pour laquelle nous sommes prêts aujourd’hui, nous aussi, à sacri­fier notre activité et notre vie. À la période actu­elle devrait correspondre un grand renforcement de notre pédagogie. Cela sera, si, sans négliger nos autres obligations, nous savons développer notre propagande parmi la masse travailleuse et parmi les éducateurs (entendez « propagande » par « nos idées » car la pédagogie Freinet n’a rien de dogmatique et le mouvement qui la promeut n’a rien d’un parti politique). »
L’Éducateur prolétarien, n° 1, octobre 1936.

Notes

1. François Furet et Jacques Ozouf, Lire et écrire I, L’alphabétisation des Français de Calvin à Jules Ferry, 1977, Coll. « Le sens commun ».

2. Alice Miller, C’est pour ton bien, (Am Anfang war Erziehung, 1980, Aubier, 1985.

3. Voir « Francisco Ferrer, une école pour la “sociale” ? », en ligne sur le site Q2C.

4. C’est-à-dire quasiment l’intitulé du Collectif Racine « les enseignants patriotes » !

5. On est encore loin de la mixité scolaire.

6. Sur l’affaire de Vence et l’engagement de Freinet, voir « Freinet, un engagement social et syndical », en ligne sur le site Q2C.

7. Voir encadré.

8. Sur « l’invention » de ce concept et le succès de son instrumentalisation, voir Luc Cédelle « Le référentiel bondissant… ou l’usage immodéré du (presque) faux » sur son blog Interro écrite.

9. « Brighelli, le coming-out d’un hussard bleu marine » sur le blog L’école des réac-publicains.

Bibliographie

– Barreau Jean-Michel, L’École et les tentations réactionnaires, réformes et contre-réformes dans la France d’aujourd’hui, L’Aube, 2005.

– Barreau Jean-Michel, L’extrême droite, l’école et la République : Petits détours par l’histoire…, Syllepse, 2003.

– Bouchard Pascal, Je hais les pédagogues, ­Fabert, 2013.

– Chambat Grégory, L’École des barricades, chapitre « Les tentations réactionnaires », Libertalia, 2014.

En préparation : Chambat Grégory, L’École des réac-publicains, FN et néo-conservateurs contre l’éducation.

1 Comments

  1. Xavier Nicquevert

    Petite histoire de l’extrême droite contre l’école : une éducation à reculons
    Et de nos jours, c’est parfois plus incidieux

    de “SOS Éducation”
    date 12/12/15 12:56
    objet 24 heures pour empêcher le pire

    Chère amie, cher ami,
    Suite à mon message d’hier, j’ai reçu de nombreux remerciements, et aussi quelques mails de sympathisants me demandant si nous n’étions pas en train de devenir partisans. Je le redis solennellement ici, SOS Éducation ne roule pour aucun parti politique ! Si nous fustigeons la politique éducative actuelle du gouvernement, nous avons salué les éclairs de lucidité de la ministre. Sous les précédents quinquennats, nous avons dénoncé régulièrement les mesures qui tiraient le niveau vers le bas. Et nous soumettons aux responsables politiques de tous bords nos réflexions, nos études et nos propositions pour sauver l’école.
    S’il est vrai que les prérogatives des régions sont limitées en matière d’enseignement, le poids politique des futurs présidents des grandes régions sera très important. Ils pourront assurément infléchir les politiques qui seront menées au niveau national. Il est donc essentiel de favoriser les candidats qui ont manifesté dans leur programme un vrai souci de l’éducation (pour voir les propositions des candidats de votre région, rendez-vous ici).
    Mais surtout, les régions subventionnent, parfois très généreusement, des associations qui interviennent régulièrement dans les écoles. Le choix de ces associations est tout sauf indifférent.
    Prenons le cas de l’Ile-de-France. Je vais vous révéler des informations extrêmement importantes, qui peuvent être de nature à changer la donne dimanche prochain.
    J’ai découvert récemment cette vidéo, captée lors d’une formation à destination des professeurs et personnels éducatifs dispensée cette année à Paris par un collectif de syndicats et d’associations financées par la région Ile-de-France.
    Il y est question de supports pédagogiques d’éducation sexuelle destinés aux enfants, pour “lutter contre les LGBT-phobies” (entendez : pour utiliser l’école afin de faire la promotion des minorités sexuelles).
    Ce qu’on y voit dépasse tout ce que j’avais pu imaginer en matière d’endoctrinement… si vous souhaitez en prendre connaissance, cliquez sur le visuel ci-dessous (au cas où le lien ne fonctionnerait pas, vous pouvez retrouver cette vidéo ici et là)

    Vous avez bien entendu : on demande aux fonctionnaires de l’Éducation nationale de “dépréciser, c’est-à-dire neutraliser” les repères sexués des enfants. Les personnes qui ne sont pas transsexuelles sont désormais catégorisées “cis-genres”, comme s’il s’agissait d’une maladie ! On invite à modifier le prénom des élèves, ou à les désigner avec un pronom neutre ! L’homosexualité doit être constamment mise en scène, par exemple à travers ce couple de “deux papas qui félicitent leur petite fille d’avoir ses règles”.
    “C’est bien d’inclure, mais c’est mieux de remettre en question les normes elles-mêmes”, déclare la formatrice devant une assistance qui ne semble pas sourciller. “On critique les normes, tout type de norme” ! Quel éducateur à peu près sain d’esprit peut entendre cela sans bondir ?
    Le genre (vous savez, cette théorie-qui-n’existe-pas) est expliqué par l’image d’une fabrique où rentrent des petits personnages indifférenciés sexuellement et où ils se font attribuer un kit de fille ou de garçon, et à la fin du chapitre ils sont invités à échanger leur kit…
    Et la formatrice de se féliciter ensuite sur l’attractivité visuelle et l’accessibilité de ces supports qui permettent de manipuler les plus jeunes enfants, en se faisant passer pour des mangas !
    Quand j’ai vu cette vidéo, je me suis tout de suite demandée : mais qui organise ces formations ? Qui les finance ?
    Eh bien la liste est édifiante, puisque, parmi les organisateurs de cette formation, on trouve une longue liste de collectifs soutenus par la Région Ile-de-France, présidée par le socialiste Jean-Paul Huchon. Les sectaires de l’UNEF, qui touchent de la région des dizaines de milliers d’euros de subventions. L’inter-LGBT, par exemple (46 000 euros de subventions en 2012). L’association Contact (5 000 euros). L’association SIS (15 831 euros). Les syndicats CGT (271 951 euros), CFDT (219 537 euros), FSU (81 707 euros). Mais aussi la FCPE (24 000 euros), qui est pourtant censée représenter les parents d’élèves !
    La candidate du parti des Républicains, Valérie Pécresse, et celui du FN, Wallerand de Saint-Just, semblent tout à fait conscients du problème, puisqu’ils se sont engagés à couper les vivres des lobbies faisant la propagande de cette idéologie. Mais aujourd’hui, on risque de voir la région tomber aux mains du socialiste Claude Bartolone, qui, à la suite de Jean-Paul Huchon, ne manquera pas de leur ouvrir en grand son carnet de chèques et les portes des établissements scolaires ! Sur sa liste électorale figurent des personnalités aussi exotiques que l’acteur de films pour adultes et militant de la cause des travailleurs du sexe Thierry Schaffauser, dit “Zezetta Star”, qui se définit comme “citoyen transpédégouine” et réclame le financement public de l’industrie pornographique. Claude Bartolone annonce d’ailleurs clairement la couleur, en consacrant dans son programme une double page à l’activiste fanatique LGBT Jean-Luc Romero, dont les officines soi-disant de “lutte contre les discriminations” bénéficient de dizaines de milliers d’euros de subvention par la région…
    En Ile-de-France, le clientélisme a tourné à la gabegie la plus scandaleuse. Songez que ces dernières années, les travaux de rénovation de nombreux lycées, si nécessaires au vu de l’état de délabrement dans ils se trouvent, ont été gelés… afin de dégager les crédits nécessaires à l’arrosage tous azimuts d’associations aux missions plus improbables les unes que les autres, de la construction de yourtes à la “pédagogie égalitaire compensatoire” !
    Pouvons-nous laisser passer cela ?
    Si vous habitez en région parisienne, il faut d’urgence réfléchir au candidat le mieux placé pour faire barrage de manière efficace à Claude Bartolone. Moi-même, dans ma propre région, je scrute à la loupe les subventions qui ont été versées par la majorité sortante avant de choisir le candidat pour lequel je vais voter.
    En effet, le problème des subventions versées à des associations douteuses qui cherchent à brouiller les repères des enfants concerne l’ensemble du territoire. Ces groupuscules ne représentent en réalité personne, mais ils terrorisent les politiciens comme Claude Bartolone, qui les financent et couvrent leurs agissements en qualifiant leur propagande de “rumeur”.
    C’est un véritable déni de démocratie
    Si vous voulez que cela change, faites suivre ce message à tous vos amis ! Il nous reste 24 heures pour empêcher le pire. Jusqu’à dimanche, nous pouvons toucher des milliers de personnes indécises qui ne savent pas encore si elles vont voter, ni pour qui. Votre mobilisation sera décisive.
    Nous ne pouvons plus laisser nos impôts financer le lavage de cerveau de nos enfants !
    Alors, s’il vous plaît, faites suivre ce mail, et aidez-moi à mener ce combat en devenant membre de SOS Éducation. Contrairement à tous les lobbies dont je vous parle, notre association refuse de recevoir le moindre euro venant de fonds publics, ce qui garantit notre complète indépendance et notre liberté de parole.
    En devenant membre de SOS Education par un simple don, vous pouvez faire bouger les mentalités. Nos convictions sont fortes : ensemble, nous pouvons ébranler des montagnes. Mais sans vous je ne peux rien faire.
    Ne perdez pas une seconde : faites suivre ce mail, et dites à vos proches que pour nous rejoindre, il suffit de cliquer sur ce lien.
    Je compte sur vous

    Claire Polin
    Présidente de SOS Éducation

    PS. : SOS Éducation est une association d’intérêt général, et si vous êtes imposable, vous bénéficiez d’une déduction fiscale de 66% sur votre don. Alors n’hésitez plus : si vous souhaitez vous associer à notre combat, quelles que soient vos opinions personnelles, devenez membre de SOS Éducation.

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