Menu Fermer

Le 13 janvier : faisons déferler une vague de colère contre la politique Blanquer !

J.M Blanquer violente le système scolaire et ses personnels depuis 5 ans par ses réformes destructrices imposées dans la douleur avec un management méprisant et autoritaire. Sa gestion sanitaire qui mêle logiques austéritaires et obscurantisme bolsonarien, est un long naufrage. Cette rentrée chaotique est celle de trop !

Il est temps de tourner la page Blanquer avec une mobilisation exemplaire pour la sécurisation sanitaire du système scolaire mais aussi pour obtenir un grand plan d’urgence pour l’éducation, avec les moyens matériels et humains pour fonctionner. Pour la salubrité du système scolaire, dégageons Blanquer ! Soyons massivement en grève et dans la rue le 13 janvier et construisons collectivement la suite du mouvement !

Téléchargez le tract au format pdf : cnt_so_educ_greve_13_janvier_22

Le gouvernement ne s’en cache plus, face à la nouvelle vague épidémique, la priorité ce n’est pas la santé publique mais l’Économie. Malgré les nombreuses alertes scientifiques ou syndicales sur la rentrée, il fallait donc ouvrir la garderie du MEDEF à tout prix ! Le résultat est là avec une situation déjà chaotique, apothéose d’une gestion calamiteuse de la crise sanitaire par J.M Blanquer…

Le bricolage et le mépris ça suffit

Depuis septembre, le protocole sanitaire dans les établissements n’a cessé de changer, dans le mépris le plus complet des personnels et usager·ères, avec la seule logique de maintenir le plus de classes ouvertes même au prix d’une explosion des contaminations. Le protocole sanitaire de rentrée annoncé dimanche dernier dans un article de presse payant, a déjà dû être amendé plusieurs fois dans la semaine tant il est inadapté à la situation ! Complexes pour les familles comme pour les personnels, participant à l’engorgement du dépistage alors que pointe une pénurie d’autotests, les règles sur les cas contacts et le dépistage ont été encore assouplies vendredi ! Ce manque de lisibilité et les changements permanents créent une insécurité épuisante pour tous les acteurs de l’école. Il faut en revenir à la seule règle protectrice et lisible sur la durée : un cas = fermeture de la classe et dépistages.

Un pari risqué sur la santé des jeunes et des personnels

Le gouvernement mise cyniquement sur l’absence massive de formes graves chez les jeunes, pourtant le nombre d’hospitalisations d’enfants est au plus haut depuis le début de la pandémie et des signaux dans d’autres pays doivent nous alerter sur une hausse des hospitalisations pédiatriques avec OMICRON. La prudence devrait être de mise d’autant que l’on ne peut pas lutter contre l’épidémie en ignorant toute une classe d’âge. Nos dirigeant·es font donc le pari d’une contamination de masse sans trop de dégâts apparents. En dehors de la mortalité, nous avons pourtant encore peu de recul sur les COVID longs ou autres séquelles de la maladie. Rappelons également que, quand le taux d’incidence flambe, le risque de développer des variants explose aussi !

Mobilisons-nous pour la sécurisation du système scolaire et des conditions d’enseignement dignes !

L’aveuglement obscurantiste de Blanquer sur la circulation du covid en milieu scolaire est fondamental dans l’incapacité de l’institution à anticiper une politique de sécurisation sanitaire sur le long terme. Le dogme austeritaire y est aussi pour beaucoup avec près de 675 millions d’euros rendus sur le budget de l’EN ces deux dernières années.

En temps normal, les remplacements sont déjà un point noir en particulier dans le secondaire. Avant Noël, la situation était déjà tendue avec des milliers d’heures de cours non remplacées, et sans surprise le nombre d’arrêt liés au COVID explose chez les personnels engendrant des dysfonctionnements majeurs. Contrairement à la propagande ministérielle, les remplacements ne suivent pas, même en ayant recours aux jeunes retraité·es ou aux annonces chez Pôle emploi… Quel sens donner à l’éducation quand dans le même temps l’absentéisme des élèves est massif avec des allers/retours entre école et séjours à la maison ? Il faut impérativement des moyens humains pour pouvoir fonctionner !

La diffusion aérosol du virus fait aujourd’hui l’objet d’un consensus scientifique solide. Dans ce contexte, la dotation en masque des personnels est insuffisante et quasi inexistante pour les élèves. Il est indispensable d’être doté·es des protections les plus efficaces avec des FFP2 distribués pour tous·tes.  Le contrôle de l’aération et le renouvellement régulier de l’air sont reconnus dans le protocole sanitaire de l’Éducation Nationale, comme « une des principales mesures collectives de réduction du risque de transmission du SARS-CoV-2 ». A ce titre, le ministère recommande de doter les établissements de capteurs de CO2 pour « évaluer facilement le niveau de renouvellement d’air » mais se décharge sur les collectivités de rattachement sans assumer un plan national d’équipement. Au-delà de la mesure d’urgence de dotation en capteur CO2, nous revendiquons donc également une action plus globale sur la qualité de l’air et de la ventilation dans les établissements.

Pour obtenir le plan d’urgence nécessaire à la sécurisation du système scolaire, nous devons être mobilisés ces prochains jours ! Multiplions les actions dans les établissements, convergeons avec les soignant·es le 11/01 et soyons massivement en grève le 13 janvier !

La CNT-SO soutient toutes les initiatives de luttes et revendique :

Un protocole à la hauteur de l’urgence !

  • Passage du système scolaire au niveau 4 du protocole sanitaire pour les prochaines semaines.

  • Renforcement du protocole (en particulier en primaire) avec une définition claire et transparente des seuils d’application des différents paliers.

  • Définition nationale stricte des « cas contacts » jusqu’à la fin d’année scolaire (1 cas = fermeture de classe et dépistage).

  • Dépistages préventifs réguliers des élèves et personnels, en liaison avec les collectivités et les autorités de santé.

  • Campagne de vaccination prioritaire pour tous les élèves volontaires.

Un vrai investissement dans la sécurisation matérielle des établissements !

  • Un plan pour la qualité de l’air : dotation de tous les établissements en capteurs CO2, équipement en systèmes de renouvellements et purification d’air, en priorité dans les locaux à risque (cantines, gymnases…).

  • Distribution gratuite de masques FFP2 pour tous les élèves comme les personnels.

Une politique sociale et solidaire !

  • Abandon de toute application directe ou indirecte du pass sanitaire dans le champs scolaire et périscolaire.

  • Plan d’équipement informatique pour les élèves et personnels.

  • Indemnisation à 100% du congé garde d’enfant, de droit, pour les parents. Indemnisation pour toutes et tous des périodes d’isolement.

La crise sanitaire a révélé des manquements invraisemblables dans tous les secteurs de l’éducation, conséquence d’années de choix politiques austéritaires. Il est temps de mettre en place un grand plan d’urgence pour l’école et de débloquer de vrais moyens, humains et matériels.

La CNT-SO revendique un grand plan d’urgence pour l’Ecole :

Les revendications de la CNT-SO : cnt_so_educ_plan_urgence_ecole_2022

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *