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La participation démocratique dans les institutions éducatives

Dès le début du 20e siècle, des éducateurs de l’Ecole nouvelle et de l’Ecole socialiste avaient créé des communautés dans lesquelles les enfants pouvaient exercer des droits et des libertés, donner leur avis sur l’organisation de la vie sociale, sur les activités et sur les apprentissages et participer aux décisions avec les adultes. En 1920, Freinet, jeune instituteur meurtri par la guerre physiquement et psychologiquement, s’engage dans la même voie éducative et politique. Il affirme sa volonté de construire une école populaire coopérative dans laquelle les enfants du peuple pourront acquérir les savoirs qui les rendront plus libres, plus autonomes, plus conscients des luttes à mener pour une société de justice sociale et de liberté. Son engagement social, syndical et politique indique clairement que pour lui la lutte doit être menée sur deux fronts : dans et hors de l’école. De l’autogestion, hier, à la démocratie participative, aujourd’hui, notre lutte continue. Jean Le Gal la_participation_democratique_des_enfants.pdf Site de l’ICEM: http://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/39415 Site de la FIMEM http://www.fimem-freinet.org/fr/node/1665

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2 Comments

  1. Jean Agnès

    La participation démocratique dans les institutions éducatives
    La “à la démocratie participative” non merci. L’expression a été totalement été galvaudée, non seulement par l’ultra droite de Sarkozy, mais aussi par la bien-pensance de la gauche caviar et autoritaire. Il y a les textes.

    J’y ai assez insisté, que diable, et ne comprends pas pourquoi toujours allier “La participation démocratique dans les institutions éducatives” (ce qui serait un idéal, radicalement incompatible, d’ailleurs, avec l’école “post-libérale” et totalisante qu’on nous sert aujourd’hui, avec cette expression-piège à cons.

    Jean Agnès

    .

  2. Jean Le Gal

    La participation démocratique dans les institutions éducatives
    Je sais que le terme de « démocratie participative » est contesté, comme hier l’autogestion, pour cause de récupération. On me le rappelle souvent quand je présente le droit de participation démocratique des enfants aux décisions qui les concernent. Je note que les principes et les pratiques de la participation démocratique ne sont pas connues et contester le terme permet à beaucoup de faire l’économie de la réflexion et de l’action. On ne va quand même pas s’engager pour quelques chose de dépassé ! Mais ce n’est pas le terme qui compte, ce sont- les pratiques mises en œuvre. Et dans cette action, les militants engagés, même ceux des Mouvements pédagogiques, ne sont pas nombreux, surtout quand il faut sortir du champ de la classe.

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