Dans le petit début de lucidité qu’ont fini par provoquer les Gilets jaunes, deux grands quotidiens (Le Parisien et Sud-Ouest) s’aperçoivent et s’émeuvent (ou font semblant de s’émouvoir) qu’à la rentrée les dernières rarissimes classes uniques et ce qui reste encore de petites écoles auront disparu dans une démente concentration. Or, cela fait exactement trente ans que l’éradication a commencé (1989) dans l’indifférence la plus absolue.
Blanquer sans le dire et même en faisant semblant de ne pas vouloir le faire ne fait qu’achever ce qu’avait commencé Lionel Jospin lorsqu’il était ministre de l’EN. Tout cela bien sûr au nom de “l’intérêt des enfants“, intérêt dont à aucun moment de l’histoire de l’école publique l’Etat ne s’est jamais soucié. Pas facile d’ouvrir les yeux.
La petite histoire, mais lourde de conséquences, de cette éradication impitoyable (on y verra les similitudes avec l’actualité des Gilets jaunes).
http://education3.canalblog.com/archives/2019/07/03/37474653.html