Pour les services publics, nos biens communs, notre richesse, nos zones à défendre ; pour nos salaires et pour nos pensions, dans les entreprises et les services où se crée la richesse ; pour la liberté d’expression, de lutter, de revendiquer, d’agir et de créer notre avenir…
Le gouvernement se sent les mains libres pour dérouler son projet néo-libéral d’ensemble après les ordonnances Travail et le Pacte ferroviaire. Un plan de privatisations est programmé. Toute la protection sociale est dans la ligne de mire. Une contre-réforme structurelle des retraites est projetée. La destruction complète du statut des fonctionnaires et de leurs droits est en marche, avec des réductions massives de postes, la généralisation de la contractualisation, la destruction annoncée du paritarisme.
Le service public d’éducation subit de plein fouet cette politique de régression sociale au service des classes possédantes. Outre les suppressions de postes, du primaire au supérieur en passant par le secondaire (voies générale, technique et professionnelle), les programmes, les méthodes, l’organisation des enseignements, l’orientation des élèves et des étudiant-e-s font l’objet d’une série d’attaques coordonnées. Elles ont pour seule fin d’augmenter encore le tri social opéré par le système scolaire, au détriment des classes populaires.
Seule une mobilisation d’ensemble, massive, durable, déterminée, peut stopper cette marche régressive. Elle reste plus que jamais à construire. Le 28 juin, la CGT, FO, Solidaires appellent à une mobilisation public/privé.
Le 28 juin, par la grève, les manifestations, renforçons nos luttes face à un pouvoir qui ne veut rien entendre !
En grève, dans la rue, dans l’action le 28 juin ! Mobilisation public/privéDocuments joints