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[StreetPress] « Singe, Kirikou… On m’a harcelé parce que j’étais la seule personne racisée de mon école »

Un article à lire sur le site de StreetPress : « Singe, Kirikou… On m’a harcelé parce que j’étais la seule personne racisée de mon école » | StreetPress

Pierre-Olivier, Atheba, Ellie, Ái Vân Nguyễn et Ava ont grandi en étant les seules personnes racisées de leur école. Ils racontent les propos xénophobes et le harcèlement raciste subis. « Si je pouvais effacer cette époque de ma vie, je le ferais. »

Jura (39), fin des années 1990. « On ne veut pas de tes cartes pokémons, tu as mis tes mains de singe dessus ! » Pierre-Olivier, né d’un père guadeloupéen, est le seul enfant racisé de son école. Au milieu de la cour de récré, il encaisse les insultes racistes de ses camarades. Ils le surnomment Kirikou durant toute une année scolaire, après la sortie du film d’animation éponyme en 1998. Lors des entraînements au club de rugby, ils lui crachent dessus et lui tirent ses cheveux crépus, en lançant : « On ne peut pas jouer au rugby avec une coupe comme ça ! » « J’en venais à me dire que j’étais un problème », débriefe aujourd’hui l’adulte de 32 ans. Expérience similaire pour Atheba dans un village de l’Orne :

« Je n’étais même pas conscient d’être une personne noire. »

À 11 ans, il quitte le Burkina Faso pour rejoindre sa mère, installée en France. « J’ai subi du racisme dès mon premier jour. » Aujourd’hui âgé de 26 ans, il ajoute : « Je ne pense pas que je pourrais élever mon enfant là où j’ai grandi. Je sais la douleur que ça peut provoquer… »

Atheba, Pierre-Olivier, mais aussi Ellie (1), Ái Vân Nguyễn et Ava (1) ont grandi en étant les seules personnes racisées de leur école ou de leur quartier. Ils ont raconté à StreetPress le harcèlement, les agressions racistes et xénophobes qu’ils ont subis. […]

(1) Les prénoms ont été modifiés.

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