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Pour en finir avec certaines idées reçues sur l’éducation prioritaire

Choukri Ben Ayed sociologue et professeur à l’Université de Limoges a coordonné et participé à différents ouvrages essentiels dont L’école démocratique. Vers un renoncement politique ? (Paris, Armand Colin, 2010), École : les pièges de la concurrence. Comprendre le déclin de l’école française (Paris, La découverte, « Cahiers libres », 2010), « École ségrégative, école reproductive », (Actes de la Recherche en Sciences Sociales, n° 180, décembre 2009) et Le nouvel ordre éducatif local. Mixité, disparités, luttes locales (Paris, PUF, « Éducation et société », 2009, 169 p.). Il nous propose ici, rassemblé par ses soins, le texte des 3 interventions publiées cette semaine dans le Café pédagogique à propos de l’éducation prioritaire. La publication le 16 janvier dernier du texte ministériel sur la « refondation de l’éducation prioritaire », nous donne l’occasion de revisiter ce champ de la politique éducative française, de proposer une grille d’analyse à partir de laquelle nous pourrons tenter d’apprécier les orientations proposées. Deux questions vont structurer notre propos : la première concerne le statut même de l’éducation prioritaire en France. Et nous n’hésiterons pas à la formuler en des termes qui peuvent paraître incongrus : y’a-t-il eu, et y’a-t-il en France une politique d’éducation prioritaire ? La seconde question concerne l’actualité récente : en quoi les orientations qui viennent d’être publiées modifient la teneur de cette politique ? La nécessité d’une mise en ordre conceptuelle, juridique et politique Dès lors qu’on appréhende la question de l’éducation prioritaire en France, on est saisi par un certain malaise. Et les questions nombreuses se profilent : est-elle efficace ? Est-elle soutenue ? N’est-elle pas stigmatisante ? Pourquoi a-t-elle ou aurait-elle échoué ? Ces questions appellent un travail de clarification souvent négligé. Selon nous, les débats et les prises de position à propos de l’éducation prioritaire se focalisent essentiellement (et légitimement) sur son contenu mais peu sur son statut. En la matière le flou est plutôt la règle. En témoigne notamment l’hétérogénéité de son champ lexical. Si le mot « prioritaire » est à présent le plus usité, n’omettons pas que cette politique fut, et est encore parfois qualifiée de « politique de discrimination positive » – (il faut donner plus à ceux qui ont moins) – ou de « politique de compensation ». La suite est à lire dans le document ci-dessous… éducation prioritaire

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