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Le Collège Cesária Évora reste dans l’impasse…


Communiqué de presse et histoire d’ampoule

Depuis sa toute première rentrée 2014, le personnel de ce collège « tout numérique » fait face à de nombreuses difficultés. Une situation frustrante, car le projet a tout pour plaire: des locaux flambants neufs, une dotation numérique importante (dans le cadre du « Plan Exceptionnel d’Investissement » de Seine-Saint-Denis) et une équipe nouvelle et motivée.
Courant novembre déjà, le personnel du collège déchantait.
Un grand nombre de difficultés techniques sont peu à peu apparues:
– un réseau numérique dysfonctionnel
– une absence de standard téléphonique (collège injoignable)
– aucun moyen humain à demeure pour la maintenance du matériel informatique
– un criant manque de communication constaté entre la Mairie de Montreuil, le Conseil Général, les innombrables prestataires privés et l’équipe éducative.
S’ajoutaient à cela de graves problèmes de sécurité, aussi bien à proximité de l’établissement (élève de onze ans renversé dans l’impasse menant au collège) qu’en son sein même (chantier du gymnase en construction mal protégé et dangereux pour les élèves).
Pour toutes ces raisons, le personnel du collège s’était mis en grève le 10 novembre 2014. Nous avions été reçus à notre demande par M. Hanotin, conseiller général et vice-président chargé de l’éducation et de la jeunesse, et également par M. Ballé, de la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale. Ils s’étaient tous deux engagés à ce que la situation s’améliore rapidement.
En ce début mars, soit six mois après la rentrée, des avancées ont effectivement été faites, mais le constat reste toujours préoccupant. L’académie de Créteil et le Conseil Général de Seine-Saint-Denis vantent les réalisations de leur politique éducative et les dispositifs mis en place. Le décalage entre le discours officiel et la réalité constatée sur le terrain est frappant.
Le collège pâtit toujours:
* de problèmes de chauffage dans plusieurs salles et bureaux
* d’infiltrations d’eau et de problèmes matériels dans certaines salles
* de matériel informatique encore trop souvent dysfonctionnel
* du manque de personnel pour veiller à la maintenance du réseau informatique du collège
* ET SURTOUT, du manque de personnel pour aider aux tâches administratives, de coordination et de vie scolaire.
Dans un secteur rencontrant déjà des difficultés sociales (entrant en REP1 à la rentrée 2015), ces problèmes éprouvent grandement le personnel éducatif et nuisent à la réussite des élèves. Dans ces conditions, ceux-ci ne peuvent bénéficier des dispositifs novateurs pensés pour eux. Nous demandons d’urgence les moyens humains et matériels pour régler la situation.
Le personnel du collège est en grève ce mardi 3 Mars.
Une histoire d’ampoule
Au collège Cesária Évora, dans le cadre du projet « tout numérique », toutes les salles sont pourvues d’un Vidéo Projecteur Interactif (dont la vocation est de remplacer les manuels papiers).
Depuis deux mois, l’ampoule du VPI d’une salle de sixième est grillée, rendant celui-ci inutilisable.
Pour son remplacement, trois interlocuteurs différents sont concernés : EPSON (fabricant du VPI), ECONOCOM (prestataire de service responsable de la maintenance informatique) et FAYAT (constructeur du bâtiment et responsable de son entretien dans le cadre du partenariat public-privé).
Depuis deux mois, on explique aux personnels que chacun des ces trois prestataires renverrait la faute aux autres :
* EPSON refuserait de remplacer l’ampoule prétextant une mauvaise installation électrique de FAYAT ;
* FAYAT réfuterait et considérerait son installation fiable ;
* ECONOCOM déclinerait toute responsabilité et sommerait EPSON de remplacer l’ampoule.
La classe de sixième du collège et ses professeurs attendent toujours le remplacement de cette simple ampoule… indispensable au bon déroulement du travail dans un collège dit « tout numérique » qui ne dispose pas de manuel papier…

1 Comment

  1. lavalard

    Le Collège Cesária Évora reste dans l’impasse…
    Bonjour,
    enseignante à la retraite et maman de 4 enfants , je suis d’autant plus sensible à la sécurité des enfants…Je suis inquiète car les rues de Rosny et Saint Denis très fréquentées par les élèves est une zone à haut risque pour eux :
    une fois passé le ralentisseur de l’angle rue Saint-Denis et rue Edouard Branly , les voitures roulent à grande vitesse jusqu’au croisement de la rue de Rosny. Quand ils sont à plusieurs , les enfants ont tendance à chahuter et sont moins vigilants aux risques qu’ils encourent. Peut-on envisager une zone 30 pour toute la zone entre le Collège Césaria Evora et l’établissement privé de la rue Saint-Denis et également un passage piéton plus protégé pour le croisement rue Saint-Denis et rue de Rosny ? Merci pour eux

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