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Appel à contribution : écolo, la pédagogie? (prolongement)

Au lendemain d’une journée de mobilisation internationale de la jeunesse pour lutter contre l’inaction en matière de climat (marquée en France par une très faible participation…) nous relançons notre appel à contribution pour le prochain dossier de la revue N’Autre école consacré à la question écologique.

Des contraintes techniques nous obligent à repousser la date de sortie du numéro. Du coup, on prolonge jusqu’au 1er novembre la date d’envoi des contributions (articles, illustrations, notes de lecture, etc.) A vos claviers !

Envoyez vos propositions à admin@questionsdeclassses.org

 

 

En 2018, une lycéenne suédoise se demandant “pourquoi au juste, est-ce que je devrais étudier pour une avenir qui pourrait bientôt ne plus exister parce que personne ne fait rien pour le sauver ? Quel est l’intérêt de suivre les enseignements du système scolaire quand les plus grands scientifiques, issus de ce même système, ne sont pas écoutés par nos politiques et nos sociétés ?” Très vite, le combat de Greta Thunberg devient celui de centaines de milliers de jeunes à travers le monde : “Nous sommes en grève de l’école, parce que nous, nous avons fait nos devoirs.” Comme si, pour sauver la planète, il ne restait d’autre solution que de quitter l’école… “Le système politique que vous, les adultes, avez créé n’est que compétition. Vous trichez dès que vous pouvez car tout ce qui compte, c’est de gagner. Nous devons coopérer et partager ce qui reste des ressources de la planète d’une façon juste.”

Quant aux signataires de l’Appel des enseignant·es pour la planète, leur constat est clair : “Tout se passe dans l’Éducation nationale comme si rien ne se passait sur Terre.” De fait, la réalité des bâtiments scolaires, à l’exception “consolante” de quelques établissements à “haute qualité environnementale”, ce sont des cours de récréation totalement bitumées, rarement pensées pour et par les élèves, des écoles délabrées, véritables passoires thermiques. La crise du Covid-19 a mis en lumière ces conditions sanitaires déplorables : en France, la surface moyenne par élève est d’environ 2,4 m² quand les normes d’élevage dans la filière bio sont de 2,5 m² par poule… Quant aux possibilités d’échapper – ne serait-ce qu’un instant – à ce cadre, elles sont de plus en plus limitées. Toute sortie scolaire tourne au casse-tête financier et surtout administratif, les “Classes vertes” ont quasiment disparu (la plupart des communes ayant vendu leur centre de vacances). Sur le modèle de l’élevage industriel intensif, l’éducation est devenue une activité hors-sol.

Ce sont ces questions que le prochain numéro de la revue souhaite aborder à partir de vos contributions…

Vous pouvez envoyer vos textes à admin@questionsdeclasses.org

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