Solidarité, compassion, fraternité ? Qu’on lui donne le nom qu’on veut, il y a indéniablement en Europe d’autres sentiments que la peur ou la haine. Il y a aussi la question inverse que celle que se posent nombre de gouvernements : non pas “comment les refuser” mais “comment les accueillir”.
On lit les multiples initiatives locales concrètes qui naissent en Serbie, en Italie, au Danemark, jusqu’en Finlande. Il y a des manifestations un peu partout.
Samedi après-midi, à Paris, un premier rassemblement place de la République, un peu improvisé, pas massif mais pas groupusculaire non plus. Un premier pas.
Il vient à la suite des actions de solidarité avec les réfugiés éthiopiens, érythréens, soudanais expulsés de La Chapelle ou sous le pont d’Austerlitz. L’intérêt, au-delà des querelles d’étiquettes, est d’élargir à tous les réfugiés – ceux qui sont là, ceux qui vont venir : oui, welcome !
JPF