Ils sont en guerre … Contre nous !
2020_-_3_-_25_-_ils_sont_en_guerre_contre_nous_-_fr-2.pdf
[2020_-_3_-_25_-_estan_en_guerra_contra_nosotros_-_cast-2.pdf
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Gouvernements et patrons prétendent être en guerre contre le coronavirus. En réalité, c’est une guerre contre notre classe sociale qu’ils mènent. Une guerre contre nous, pour leurs profits !
La crise sanitaire mondiale est en grande partie la conséquence du système capitaliste
Bien sûr nous ne voulons pas dire par là que le virus a été créé par le capitalisme ; mais le désastre humain que nous connaissons, lui, est dû au capitalisme. Partout dans le monde, les gouvernements font les mêmes choix, même si c’est à des degrés un peu différents : ils ont commencé par minorer l’ampleur de l’épidémie, non par ignorance mais parce que le patronat, les actionnaires, les capitalistes avaient comme priorité la sauvegarde de leurs bénéfices. Les profits d’une minorité, contre la santé de milliards d’humains !
Une fois la crise installée, les dégâts du capitalisme nous reviennent en pleine face !
Autre tribune numérique contre la gestion de la crise sanitaire dans le monde signée par une foultitude de syndicats de lutte dont Solidaire, la CNT-SO, la CGT espagnole et les Cobas. Vous pouvez télécharger cette tribune, clairement lutte de classe, en français et en espagnol : - Insuffisance d’infrastructure, de personnel, de moyens dans tous les secteurs de la Santé : c’est le résultat de la destruction des services publics dans une partie du monde, de leur quasi-inexistence dans l’autre partie.
- Manque de matériel de protection : masques, gel hydro-alcoolique, tests de dépistage, appareils respiratoires, etc. Mais des usines continuent à produire des armes. Les capitalistes ne voient que leurs profits, pas l’intérêt collectif.
- Dans plusieurs pays, des chercheurs et chercheuses témoignent que leurs travaux scientifiques sur le virus ont été abandonnés ces dernières années, pour des raisons budgétaires. Les capitalistes préfèrent investir dans les multinationales pharmaceutiques qui dictent leur loi en matière de médicaments.
- Rassemblons-nous par secteurs professionnels, mais aussi pour défendre des droits spécifiques et obtenir l’égalité sociale (femmes, personnes migrantes, populations opprimées pour des raisons « raciales », …)
- Refusons que les plus pauvres, les plus précaires, paient la crise sanitaire.
- Tous les travailleurs et toutes les travailleuses, quel que soit leur statut (salarié.es, indépendants, au chômage, intérimaires, saisonniers, etc.) doivent voir leur revenu garanti à 100%, avec pour tous et toutes un minimum garanti basé sur le cout de la vie dans le pays.
- Prenons nos affaires en mains, sur les lieux de travail et de vie ! Gouvernements, pouvoirs publics, états, sont des instruments au service du capitalisme.
- Réquisition des entreprises, services, commerces, lieux publics, nécessaires pour répondre à l’urgence sanitaire !