Pour chaque numéro de la revue, quelques pages à feuilleter...

Cette troisième livraison de la revue pose la question : l’école, républicaine ou démocratique ? Alors que l’état d’urgence met à mal les libertés démocratiques, ce numéro trois arrive à point nommé. Après « Charlie », faut remettre l’école, les élèves, les personnels, au pas ? Que se cache-t-il derrière la nostalgie de l’école des « républicains » ?
À travers son dossier et ses rubriques habituelles, il propose des analyses, des éclairages historiques, des décryptages des programmes (histoire, langue, éducation morale, etc.) mais surtout des exemples de pratiques professionnelles en France et à l’étranger.
Il illustre la vigilance nécessaire pour que les pratiques démocratiques soient effectives et émancipatrices.

L’égalité, nous ne nous contentons pas de la proclamer. Nous essayons de la mettre en pratique dans nos établissements, et c’est notre fil d’Ariane pour tous les domaines que nous abordons dans ce deuxième numéro de N’Autre école-Questions de classe(s), qui reprend l’héritage de N’autre école.
Enracinement des idées réactionnaires dans le terreau scolaire, positionnement (à plusieurs voix) face aux réformes – ici et au Québec, ces soixante pages que nous souhaitons roboratives et variées, portent un autre regard sur l’égalité au quotidien.

Pour le premier numéro de sa mue (indépendance et nouvelles rubriques, notamment pour l’international), N’Autre école-Questions de classe(s) garde le cap : « Lire et s’affranchir », c’est d’abord une direction ; car, pour nous, lire et comprendre sont des voies d’émancipation ; des chemins difficiles, problématiques, et l’examen que cet « autrement que prévu » transforme nos engagements en interrogations. Mais si nous refusons les simplismes, nous tenons à rester clairs et brefs, à distance à la fois des revues universitaires et des langues de bois : en réflexion mais lisibles, engagés et ouverts.






Dédiée aux résistances et alternatives pédagogiques, la collection « N’Autre École », dans l’esprit de la revue du même nom, engage le débat pour une éducation émancipatrice.
À partir de pratiques militantes, socia­les et pédagogiques, s’y explorent des pistes de réfle­xion et d’action pour ceux qui veulent changer l’école et la société.