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votre message sur "Faire converger nos colères" 18 décembre 2018 10:01, par Frédéric
Vous avez dit et je cite "On n’insiste pas non plus assez sur le fait que l’on refuse systématiquement aux lycéens de s’organiser en leur refusant la liberté de réunion et le droit d’expression alors que c’est leur avenir qui est en jeu. Une école qui n’éduque pas les jeunes dans la démocratie et dans une perspective d’approfondissement de la démocratie prend le risque de l’affaiblir". Je vous signale que quand 20 élèves bloquent un lycée de 2200 élèves (+ le personnel), c’est tout sauf de la démocratie : cela s’apparente plutôt à de la dictature. Concernant les élèves sans solution avec Parcoursup, il faut aussi savoir qu’après une année en Université, bon nombre d’élèves abandonnent quand ils se rendent compte qu’ils n’ont pas le niveau : dans ce cas il vaut mieux qu’il y ait une sélection à l’entrée, plutôt que de leur faire perdre une année pour rien.
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élèves... ou étudiants ? année perdue ? 19 décembre 2018 18:26, par Christian L.
Bonjour,
tout d’abord il me semble que "après une année en Université" les personnes concernées ne sont plus des "élèves" mais déjà, depuis un an, des étudiants.
Quant aux derniers mots "perdre une année pour rien", est-ce bien sûr ? Si cette année ne leur servira pas, en effet, à l’obtention d’un diplôme dans la filière où ils s’étaient inscrits, ni même peut-être à quelque diplôme universitaire que ce soit s’ils changent d’orientation non pas dans leurs études mais en choisissant de passer à carrément autre chose, elle peut avoir (eu) d’autres utilités, ne serait-ce que cette prise de conscience qu’ils ne sont pas faits pour l’université (ou plutôt que l’université n’est pas faite pour eux ?). Cela aura en tout cas été presque certainement une ouverture, et l’occasion d’une réflexion sur ce qu’ils voulaient vraiment faire de leur vie, ce qui n’est déjà pas si mal.
Mais d’accord, du strict point de vue d’un plan de carrière (et non de la vie) c’est un an de "perdu", de la même manière que les années passées à obtenir un diplôme si l’on ne réussit pas à ensuite le "vendre" en l’utilisant directement dans sa vie professionnelle, ce qui est souvent le cas... Il reste qu’on a reçu une formation (ou un début), qui peut se révéler précieuse dans la vie ou l’épanouissement personnel malgré l’échec apparent, ou du moins le changement d’orientation.
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Faire converger nos colères 21 décembre 2018 10:20, par ARZELIER Marie-Thérèse
Tout à fait d’accord avec Christian L.
Il y a tout de même un "trou", un canyon, dirais-je dans les déclarations, les discussions, les débats...
Si on insiste sur la maternelle, le lycée et plus... on ne parle pour ainsi dire jamais d’une réforme de la pédagogie en primaire !!!
Or, le primaire est le socle, les fondations sur lesquelles l’enfant construit sa vie d’adulte. C’est là qu’il apprend la tolérance, la démocratie, le vrai sens du mot liberté.
Je me bats depuis des années contre l’ignorance des ministres de toute appartenance politique, et pas que...
(vivrelecole.com) est le site du bouquin qui détaille parfaitement bien la pédagogie de la réussite pour TOUS, celle que j’ai vécue pendant plus de 30 ans.
J’ai entendu notre ministre de L’ED. NAT. bafouiller lorsqu’il a expliqué son projet de formation des profs. qui doivent former les profs. qui formeront les profs. des écoles : Lamentable !!!
On obtient depuis des lustres, des profs mal formés ou déformés ! J’en sais plus que lui, moi qui n’ait que le BAC !
Je demande aux ministres, et à d’autres responsables de région, et de l’enseignement, depuis une dizaine d’année, un RDV pour une audience. Pas une réponse, ce qui relèverait de la simple politesse. C’est très humiliant, mais je me console en disant qu’ils ont honte d’avouer leur insuffisance.
Je ne suis pas seule dans ce cas. Beaucoup de profs bravent les réformes pour faire réussir leurs élèves, malgré le risque de sanctions.
Je continue le combat ! Qui m’approuve me suive !
marietherese.arzelier chez wanadoo.fr