Ailleurs, est-on intoxiqué par l’habitude de noter les élèves ?
Je reviens de Bolivie où, pour la onzième année consécutive, j’ai conduit des stages de formation pour les enseignants.
Je me suis demandé si, là-bas les profs étaient aussi addictifs aux points, notes, punitions, humiliations, dénonciations aux parents, bulletins chiffrés, moyennes, (...)

4
Messages
-
L’idée d’un "sevrage" progressif en mettant en oeuvre des moyens différents mais concordants me paraît excellente : c’est le bon sens.
Juste une remarque :
"En d’autres termes, il s’agit de remplacer la motivation d’excitation par la motivation d’incitation."
Ce ne serait pas l’inverse ? L’"enthousiasme" renvoie plus à "excitation" qu’à "incitation", non ?
C.P.
repondre message
-
-
Merci pour votre article passionnant. Puissiez-vous être entendu !
L’opposition à la notation est une motivation de base dans le choix du unschooling. Souvent je dis que ceux qui doivent se déscolariser en premier ce ne sont pas les enfants, mais les adultes, pour lesquels c’est bien plus long.
repondre message
-
En fait ce que cette expérience démontre est l’arbitraire de la notation.
Comment faire pour établir des points de repères fiables qui rendent l’élève capable d’estimer ses progrès. Voilà une partie du travail à faire. Réduire l’arbitraire augmente la valeur de l’évaluation.
Il ne faudrait pas confondre l’évaluation avec la façon dont elle est faite (avec rigueur ou non) et utilisée (pour aider dans les apprentissages, pour sanctionner ou pour classer dans un esprit de compétition).
Voir en ligne : Effets des primes au travail et en éducation
repondre message