Avec :
L’histoire est un champ de bataille, une matière explosive aux usages multiples. Pour nous la connaissance du passé prend volontiers une place dans nos luttes pour l’émancipation. Pour autant, il ne s’agit pas de militer pour un autre roman “de gauche”, populaire, féministe ou décolonial, mais bien de diffuser un rapport critique aux savoirs historiques.
Se posent alors des questions pédagogiques autour de la construction et de l’appropriation de ces savoirs. Si on peut prendre pour référence le “métier d’historien” et mettre les questions mémorielles à distance, les publics qui reçoivent ces discours sont pour autant socialement situés et on peut interroger le rôle des affects, de l’histoire personnelle et de l’identification dans la réception de ces savoirs. Ou, pour aller plus loin, comment une épistémologie critique peut travailler la didactique de l’histoire ?
Si la circulation des savoirs historiques est une question d’émancipation, il importera alors aussi de toujours considérer les inégalités d’accès et de réception à ces contenus, que cela soit dans la salle de classe ou dans l’espace public de manière générale.
mercredi 17 janvier
18h – 20h (on pourra boire et manger ensemble après pour continuer à discuter)
Bar Le Lieu-Dit, 6 rue Sorbier, Paris 20ème