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Lycéen·ne·s de Joliot-Curie gazé·e·s, matraqué·e·s, en GAV, à l’hôpital : une situation inadmissible | Communiqué de SUD éducation 92

Le lundi 10 octobre 2022, des lycéen·ne·s du lycée Joliot Curie de Nanterre ont organisé un blocus pacifique et bon enfant de leur établissement, mouvement qui a été reconduit le mardi 11 octobre.

 Une utilisation de la force excessive et disproportionnée de la part des forces de l’ordre qui met en danger les élèves

Le lundi 10 octobre, la fermeture de l’établissement est décidée par l’administration : des centaines d’élèves se retrouvent devant l’établissement, face aux forces de l’ordre, entraînant des tensions inutiles.
Le mardi 11 octobre, des élèves sont fouillés dès 7h30 avant d’arriver au lycée. Les forces de l’ordre font usage de matraques, de l’arme chimique des gaz lacrymogènes, d’armes que sont les lanceurs de balles de défense, de charges.
Face à cette action excessive, un mouvement de foule se forme et entraîne les lycéen·ne·s vers l’avenue, au milieu de la circulation, les mettant ainsi en danger.

 Un lycéen à l’hôpital, 14 élèves en gardes à vue dont 12 mineurs

De nombreux élèves ont été interpelé·e·s.
14 jeunes ont été placé·e·s en garde à vue au commissariat de Nanterre où la plupart passent la nuit.
Un lycéen a été hospitalisé.
Certains élèves ont même été extraits pendant qu’ils se trouvaient au milieu de leurs camarades, alors qu’ils venaient de prendre la parole pacifiquement.

 Être victime de violences pour s’être mobilisé·e

Quel message est-il envoyé à ces lycéen·ne·s qui se mobilisent pour leurs idées ? Que la violence des forces de l’ordre est la réponse ?
Car ces lycéen·ne·s se mobilisent pour leurs conditions de travail : pour un retour de l’aide aux devoirs, pour un réel dialogue avec la direction de l’établissement.
Les lycéen·ne·s mobilisé·é·s apportent également leur soutien à leur enseignant Kai Terada.

La mobilisation pour ses idées, les conditions de travail est un acte citoyen. Quelle réponse leur donne-t-on ? La violence excessive des forces de l’ordre et une répression antisyndicale. Rien n’a été fait par l’administration du lycée ou par la DSDEN pour permettre l’expression des lycéen·nes.

 SUD éducation 92 dénonce

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