J’ai souvent arpenté les pages du fameux atlas historique dirigé par Duby (Larousse) constamment réédité et augmenté depuis 1976. J’ai découvert ensuite Le grand atlas de l’histoire mondiale (Universalis, 1980) venu des États-Unis (Times). Et J’ai enfin dévoré de A à Z ou plutôt de Homo sapiens aux pôles en passant par le Proche-Orient, la Polynésie, la peste noire, la conquête de l’Afrique ou les Printemps arabes, ce nouvel atlas, me ménageant cependant quelques pauses au long des quelques 630 pages et plus de 500 cartes…
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L’Atlas historique mondial paru en 2019 sous la direction de Christian Grataloup, spécialiste de géohistoire, renouvelle le genre inspiré par l’histoire-monde dont Patrick Boucheron est, en France, le porte-drapeau avec son Histoire mondiale de la France (Le Seuil, 2017) et qui préface ici cet atlas qui “fait droit à la diversité des mondes et à l’imprévisibilité de leurs devenirs possibles plutôt que de scander sagement la destinée de leur occidentalisation“. Un ouvrage de référence qui “donne à voir” et fait déjà date pour cet “atlas du XXI° siècle” qui a repris et révisé les centaines de cartes produites pour la revue L’Histoire. La cartographie, claire et lisible, permet de décrypter les mondialisations et sera un outil indispensable qui “devrait équiper chaque professeur d’histoire et de géographie et] remplacer bien des manuels (Bruno Modica,[ La Cliothèque).
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Christien Grataloup (dir.), Patrick Boucheron (préface), Atlas historique mondial, Les Arènes-L’Histoire, 2019, 670 p., 29,90 €.
Les lecteurs ont accès via le site de L’Histoire aux cartes au format pdf avec un code donné pour chaque carte : https://www.lhistoire.fr/content/atlas-historique-mondial
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