1988, San Diego. John Angel, riche étasunien apprend la nomination d’un nouvel ambassadeur “russe” à Budapest, ancien membre des forces de répression. Il part pour la Hongrie par fidélité à son passé de combattant contre l’envahisseur soviétique de 1956… Il s’appelait alors Jancsi Angyal. Le drame, la mort, la fraternité et l’amour se nouent tragiquement dans les rues de Budapest.
Le récit, parfois un peu confus, est un long flash back dans des tonalités bleutées très cinématographiques. La fiction, en tension permanente, a le grand mérite de montrer l’aspect militaire de l’insurrection ouvrière de Budapest mais un bref rappel du contexte historique aurait été bienvenu dans la narration ou en annexe.
Gabor Tallai (scén.), Attila Futaki (dessin), L’ange de Budapest, Glénat (coll. 24X32), 2019, 56 p., 14,50 €.
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