Ce numéro traite des usages de la littérature jeunesse, générant comme chaque numéro des Cahiers, des éléments de réflexion à partir de nombreux comptes rendus d’expériences. L’idée n’est pas de « faire pareil » mais de donner des idées, et, paru peu après le Festival des livres pour la jeunesse de Montreuil, le numéro est particulièrement le bienvenu : après l’émerveillement qu’on pu ressentir les visiteurs devant la qualité et la variété des productions, le « que faire » professionnel n’est pas moins créatif (y compris bien sûr pour tous ceux à qui l’éloignement interdit ce genre de plaisir). L’article sur un temps d’interdisciplinarité en troisième m’a fait me poser la question du travail en commun des documentalistes et des enseignants (y compris ceux de sciences, qui n’en voient pas souvent la nécessité) et, plus largement, le travail autour du livre, au-delà de l’école et du collège, dans le quartier, avec les bibliothécaires, les lecteurs de rue… Utopie ou rêverie d’avant-projets ? L’objet « livre d’enfance et de jeunesse » y prédispose, non ?

Usages des livres jeunesse, Cahiers pédagogiques, décembre 2018, n° 549, 10 €.
– Sommaire : http://www.cahiers-pedagogiques.com/No-549-Usages-des-livres-jeunesse