En cette période de crises économiques, écologiques et sanitaires, la peur de l’avenir favorise dans de nombreux pays un repli sur soi, une restriction de la solidarité et un recul des avancés sociales. Dans de nombreux pays cette peur semble favoriser les régimes autoritaires et réactionnaires qui se maintiennent au pouvoir en désignant des bouc-émissaires et en ségréguant une partie de leur population… Rares sont les expériences collectives qui semblent aujourd’hui porteuses d’espoir. Pourtant, en dépit d’une guerre civile larvée ou totale dans ces deux régions, les révolutions du Chiapas et du Rojava continuent d’expérimenter de nouvelles pratiques d’organisation démocratique, en renouvelant l’anarchisme municipaliste et en s’inspirant de l’Écologie sociale de Murray Bookchin (1).

Attentif aux discours et retours d’expérience de ces deux territoires révolutionnaires, Pierre Bance poursuit son analyse sur l’actualité et la mise en œuvre de ces (anti) modèles politiques. Il a publié dans le numéro de décembre 2020 de la revue Fédéchoses pour le fédéralisme, un article intitulé « Les institutions de l’autonomie au Chiapas et au Rojava » (pp. 31-35) dont vous trouverez la version originale française à télécharger ci-dessous.

Le lien pour télécharger l’article : Autonomie des institutions Chiapas-Rojava – Fédéchose n° 190 – page 31-35

Pierre Bance y compare comment au Chiapas et au Rojava sont appliqués le communalisme, la démocratie directe et le fédéralisme. Bien que cités souvent ensemble sans distinction, il distingue en quoi ces deux révolutions contemporaines se distinguent. Mais aussi, en quoi elles sont instructives pour la réflexion qui doit être menée pour trouver une alternative crédible et efficiente à la démocratie représentative, à l’État et au capitalisme.

(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Murray_Bookchin