Jeudi 13 février, les grévistes des écoles parisiennes se sont retrouvé.es à la Bourse du travail pour discuter de la mobilisation et de ses suites. Nous étions environ 150 ;  ce qui n’était pas énorme vu le nombre de grévistes, mais assez compréhensibles vue la situation sanitaire… La grève a été extraordinairement suivi, et les collègues font état du chaos organisé dans les écoles. Mais les revendications ne tournent pas uniquement autour du protocole sanitaire, mais surtout des moyens pour permettre à l’école publique de fonctionner. Voici le texte voté à la fin de l’AG par une écrasante majorité des présent.es, avec notamment un appel à la grève le 20 janvier :

Texte voté à l’AG parisienne des grévistes du 1 er degré :

La gestion désastreuse de la crise sanitaire par le Ministère de l’Éducation Nationale est la partie
émergée de l’iceberg. Ce qui se joue, c’est l’arrêt de la destruction du service public d’éducation et l’arrêt de la maltraitance institutionnelle pensée et réfléchie : destruction des RASED, disparition des remplacements, caporalisation avec la loi Rilhac, etc.
Le ministère de l’Éducation Nationale porte l’entière responsabilité de ce délitement. Le ministre doit partir.
Les injonctions contradictoires du protocole qui ne protège personne doivent être réfléchies
collectivement pour aboutir à des consignes claires, et dire à notre employeur de nous laisser faire
ce qu’on sait faire.
– L’AG appelle l’ensemble des collègues à se réunir dans les écoles et arrondissements pour
lister les revendications et discuter des suites.
– L’AG appelle à une journée de grève la semaine prochaine dans un cadre intersyndical
national.
– L’AG appelle a rejoindre la RIS intersyndicale du 18 janvier.
– L’AG appelle à une manifestation le samedi 22 avec les parents d’élèves.
– L’AG appelle participer à la journée interprofessionnelle  pour les salaires le 27 janvier.

L’AG appelle à la grève le jeudi 20 janvier.