Les comités de pilotage (COPIL) se développent de plus en plus dans le giron de nos écoles. Et pour piloter quoi ? Comment ? Et avec qui ? Les conseils d’école ne suffisant plus, il faut désormais y adjoindre cette sorte de pansement sur une jambe de bois. Résultat, les personnes présentes sont les mêmes que dans nos anciennes instances. Posture managériale en plus avec de soi-disantes commissions. Sauf que cela engendre un accroissement de réunions pour l’ensemble des personnels.
De plus, pour passer de la pièce à la médaille, nous commençons à en apercevoir le revers. En effet, ce sont les canons et les politiques économiques qui déterminent dorénavant la pédagogie. Et là, nous allons vraiment finir par en perdre la face.
Pour ma part, il est hors de question de choisir, à l’instar de ce qui se trame pour notre société, entre école libérale ou populiste. Je pencherai plutôt vers une école libertaire et populaire. Libertaire pour permettre aux élèves d’être vraiment et enfin « au cœur de leurs apprentissages » et populaire en vue d’une autogestion palliant à l’absence de plus en plus dramatique de l’Éducation Nationale. Une école relocalisée autour d’un seul et vrai Conseil d’Ecole. Sans supériorité ni des enseignant(e)s ni des élu(e)s comme j’ai pu le ressentir à moult reprises. Mais une vraie structure horizontale convergeant vers la réussite de tous et permettant de nous mettre FACE à toutes nos réalités (éco-école, reproduction sociale, aide à la parentalité, conditions d’hygiène et de sécurité des élèves et des établissements etc…) Une organisation collégiale avec un vrai poids. Chiche !