Les pratiques anti-oppression et l’enseignement pour la justice sociale désignent deux courants de formation en Amérique du Nord. Cet article se propose de présenter les grandes lignes de ces enseignements et de renvoyer à quelques références sur le sujet.

Objectifs :

Pour des raisons analytiques, nous allons distinguer les objectifs de ces deux enseignements, même si les contenus sont en réalité similaires.

Nous appellerons « pratiques anti-oppression » un ensemble de contenus et de pratiques qui s’adressent à des militants ou à des professionnels qui veulent éviter dans le cadre de leur activité de mettre en œuvre des relations oppressives ou discriminatoires. On peut également l’appeler « pratiques anti-discriminatoires ».

Nous appellerons « enseignement pour la justice sociale » un ensemble de contenus et de pratiques qui visent à sensibiliser des apprenants sur la justice sociale et à développer leur pouvoir d’agir. On parle alors d’empowerment.

I- Analyser pour agir : Le cadre théorique

La première partie constitue une fiche qui présente de manière brève et condensée le cadre théorique mis en œuvre dans l’enseignement pour la justice sociale et les pratiques anti-oppressives.

A -Les concepts de base :

1) L’intersectionnalité (ou la question des inégalités et discriminations multiples) : Il s’agit d’un concept développé par la juriste noire américaine Kimberlé Crenshaw (1). L’intersectionnalité consiste à considérer que tous les individus sont positionnés dans la société à l’intersection de plusieurs systèmes d’inégalités et de discrimination relatifs aux catégories de sexe, de race et de classe. Ces systèmes inégalitaires et discriminatoires produisent : le sexisme, le racisme et le classisme.

L’intersectionnalité s’intéresse entre autre à la manière dont les différentes positions sociales produisent ou pas des discriminations sociales. Elle s’intéresse en particulier aux situations de discriminations multiples celles où des groupes se trouvent à l’intersection de plusieurs discriminations par exemple en fonction de leur sexe et de leur origine géographique.

NB1  : La notion de race désigne ici, non pas une réalité biologique, mais une construction sociale qui produit des effets discriminatoires. On appelle racisées, les personnes victimes de racisme.

NB2 : Le classisme désigne la production d’inégalités sociales et de discriminations liées à la classe sociale.

2) La notion de privilège social :

La notion de privilège, mise en lumière par Peggy Mac Intosh (2), désigne un avantage social que possède une personne du simple de sa position sociale. Le privilège n’est pas nécessairement conscient.

Par exemple, lors d’un entretien d’embauche, un homme bénéficie d’un privilège social simplement du fait qu’il est un homme. Les employeurs tendent plus souvent à discriminer les femmes lors des entretiens d’embauche.

Si l’on reprend l’analyse de Pierre Bourdieu concernant la théorie de trois capitaux : économique, culturel et social. Il est possible de dire que les élèves n’arrivent pas tous à l’école avec les mêmes privilèges sociaux. Les familles de certains élèves peuvent payer des cours privés en dehors de l’école ou des écoles privés. Certains élèves arrivent à l’école avec un capital culturel qui correspond à la culture scolaire jugée légitime. Enfin, d’autres possèdent le privilège social d’avoir un réseau familial qui les aident à trouver des stages.

Les cours sur la justice sociale commencent par faire en sorte que les participants prennent conscience de leurs privilèges sociaux en fonction de la place qu’il occupent au sein des différents systèmes d’inégalités sociales et de discriminations. Pour cela, il est souvent proposé des exercices comme le fait par exemple de checker ses privilèges.

Pour Checker ses privilèges : https://www.buzzfeed.com/jenniferpadjemi/a-quel-point-etes-vous-privilegie-e?utm_term=.qeAkkBP3N#.ufvrr61ap

3) Les différents préjudices sociaux  :

– L’oppression : est une violence, comme par exemple une discrimination, que subit une personne simplement parce qu’elle appartient à un groupe socialement minoré.

– Les normes sociales : Les normes sociales sont des règles culturelles que produit une société. Toute société produit des normes. Mais ces normes peuvent devenir oppressives lorsqu’elles enferment abusivement l’individu dans un rôle social.

– Le stéréotype : Il ne s’agit pas à proprement parler d’un mécanisme social qui engendre un préjudice. Le stéréotype est un mécanisme psychologique qui consiste à simplifier la réalité pour l’organiser. Il s’agit d’un fonctionnement normal de l’esprit humain. En revanche, les stéréotypes peuvent être préjudiciables lorsqu’ils conduisent à justifier des généralisations abusives, des discriminations…

– Le préjugé : Le préjugé désigne un jugement porté à priori sur un groupe ou un individu sur la base de stéréotypes ou de généralisations abusives.

– La discrimination : est un traitement inégal et défavorable appliqué à une personne relativement à d’autres personnes placées dans une situation comparable. On distingue les discriminations directes et indirectes.

La loi fixe le cadre juridique (Loi du 27 mai 2008) : « Constitue une discrimination directe la situation dans laquelle, sur le fondement de son origine, de son sexe, de sa situation de famille, de sa grossesse, de son apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de sa situation économique, apparente ou connue de son auteur, de son patronyme, de son lieu de résidence ou de sa domiciliation bancaire, de son état de santé, de sa perte d’autonomie, de son handicap, de ses caractéristiques génétiques, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son identité de genre, de son âge, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales, de sa capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée, une personne est traitée de manière moins favorable qu’une autre ne l’est, ne l’a été ou ne l’aura été dans une situation comparable Constitue une discrimination indirecte une disposition, un critère ou une pratique neutre en apparence, mais susceptible d’entraîner, pour l’un des motifs mentionnés au premier alinéa, un désavantage particulier pour des personnes par rapport à d’autres personnes, à moins que cette disposition, ce critère ou cette pratique ne soit objectivement justifié par un but légitime et que les moyens pour réaliser ce but ne soient nécessaires et appropriés.

– La domination : Cette notion a une acception qui peut être assez large. Elle est parfois utilisée de manière plus restrictive pour désigner les rapports de pouvoir politique. Les femmes peuvent être considérées comme dominées politiquement car elles sont sous-représentées dans la sphère de pouvoir politique.

– L’exploitation : Cette notion désigne plus spécifiquement les rapports sociaux économiques. On parle d’exploitation lorsqu’un groupe social retire un avantage économique du travail au détriment d’un autre groupe. Cette notion a été en particulier utilisée par Marx.

L’inégalité sociale (économique) : Les inégalités désignent les différences économiques entre des individus ou des groupes sociaux.

Pour résumer, il est possible de faire apparaître que l’oppression est une réalité plutôt culturelle, la domination politique, et l’exploitation économique (3). Il faut également souligner que les discriminations peuvent favoriser la constitution d’inégalités sociales économiques.

Lorsqu’on lutte contre l’oppression, on combat des normes et des comportements culturels.
Lorsqu’on lutte contre la domination, on lutte pour une répartition plus démocratique du pouvoir au sein de la société.
Lorsqu’on lutte contre l’exploitation, on lutte contre une répartition inégalitaire du capital économique.
Lorsqu’on lutte contre les discriminations, on lutte contre un traitement injuste à l’égard de certains groupes sociaux.

4) Les différents niveaux de préjudices sociaux (4) :

Les mécanismes qui conduisent à des préjudices sociaux peuvent se constituer à plusieurs niveaux :

– Le niveau interindividuel  (niveau micro): Il s’agit d’une situation d’interaction entre une ou plusieurs personnes. Par exemple, lors d’un entretien d’embauche, le recruteur peut discriminer une femme enceinte dans l’accès à l’emploi.

– Le niveau institutionnel (niveau meso) : Il s’agit de la constitution d’un préjudice qui est favorisé par le fonctionnement d’une institution. Par exemple, dans l’Education nationale, l’existence de voies d’orientation précoces spécialisées, comme la SEGPA, tend à conduire à une discrimination institutionnelle car ce sont les enfants de classes populaires immigrées qui y sont principalement orientés en définitif. Par exemple, lorsqu’on parle de racisme d’État, on fait allusion à un racisme qui est institutionnel par exemple avec l’existence d’une législation raciste.

– Le niveau systémique ou structurel (niveau macro)  : Il porte sur l’ensemble de l’organisation sociale qui conduit à provoquer une situation de discrimination. Par exemple, la ségrégation socio-spaciale favorise la constitution d’inégalité sociale au sein du système scolaire français.

B- Les différents systèmes sociaux d’inégalités et de discriminations

On appelle système d’inégalités et de discriminations un ensemble constitué par ces différentes dimensions qui l’exploitation, la domination et l’oppression.

Un rapport social désigne un conflit entre deux groupes sociaux qui traverse un système social d’inégalités et de discrimination et qui repose sur une exploitation économique du travail d’un groupe social.

– Le classisme : Il s’agit d’une inégalité entre classes sociales qui est produite pas l’existence du système économique capitaliste. Cela entraîne des effets tels que : le mépris de classe, la sous-représentation des ouvriers dans les instances politiques ou encore les inégalités sociales économiques.

– Le racisme : Il s’agit d’un ensemble de rapports sociaux qui ne se limitent pas à des paroles ou à des actes, mais qui comprend des phénomènes aussi diverses : que la ségrégation spatiale ethnique, la discrimination à l’emploi ou au logement, la ségrégation sur le marché du travail…

– Le sexisme : Il s’agit d’un système qui repose sur la division binaire de la société en genres. On distingue généralement le sexe, qui désigne une catégorie biologique, du genre qui désigne une construction sociale de la masculinité et de la féministe. Le système de genre entraîne :
– des inégalités et des discriminations sociales à l’égard des femmes produites par le patriarcat ou mode de production domestique (voir par exemple les travaux de Christine Delphy).
– des discriminations et des inégalités à l’égard des personnes non-binaires, transgenres ou allosexuelles liées à l’hétéronormativité. On distingue entre autres l’orientation sexuelles (homosexuel/hétérosexuel) et l’expression de genre (cisgenre/genre non-binaire) (voir par exemple l’ouvrage La Pensée Straight de Monique Wittig)

– Le validisme : Il s’agit d’un système reposant sur l’opposition entre valides et handicapés. La catégorie de handicap est utilisée alors pour réunir sous une même étiquette stigmatisante des personnes qui ne sont pas considérées comme valides sur le plan physique ou psychique.

NB : Il s’agit ici des principaux systèmes d’inégalités sociales et de discriminations. Certains travaux défendent l’existence d’autres systèmes encore reposant sur : l’âge, la religion, l’ethnicité…

Il s’agit néanmoins de comprendre ces différents systèmes d’inégalités et de discriminations ne doivent pas être isolés les uns des autres. Ils sont se co-construisent et interagissent les uns avec les autres. Par exemple, lorsqu’un couple a un enfant. Il est possible que ce soit la femme qui garde l’enfant à la maison (espace domestique) car dans le système productif capitaliste, il gagne davantage d’argent que son épouse. Le rapport social capitaliste interagit sur le rapport social de genre.

On peut appeler sentiment « d’ aliénation », le sentiment d’oppression que ressent l’individu face au fonctionnement du système social dans son ensemble. Max Weber a mis en avant que le système social moderne se caractérisait par une domination de plus en plus forte de la rationalité technique instrumentale dans toutes les sphères d’activité. Cela permet de comprendre les questions liées aux problèmes écologiques ou encore à la surveillance globale.

Pour approfondir, la compréhension de ce cadre théorique à l’aide d’activités (Compléter par exemple la matrice des oppressions) , voir :
https://iresmo.jimdo.com/2017/04/18/activit%C3%A9s-de-conscientisation-des-oppressions/

Conclusion : Le fait d’apprendre à se situer, en tant qu’individu, au sein des systèmes sociaux d’inégalités sociales et de discriminations participe du processus de « conscientisation » (Paulo Freire). Il s’agit de devenir conscient des privilèges sociaux dont l’on bénéficie. Néanmoins, certaines personnes lorsqu’elles prennent conscience des systèmes d’oppression ressentent de la culpabilité, voire du rejet de ce cadre théorique. C’est ce que Robin DiAngelo a appelé la « fragilité » (5). Cependant, ce n’est pas l’objectif. Il s’agit au contraire de dépasser cet affect pour parvenir à agir à différents niveaux contre les systèmes sociaux d’inégalités et de discriminations.

II- Agir : Pratiques anti-oppressives et transformation sociale

Cette seconde partie présente quelques pratiques anti-oppression et quelques pistes pour le développement de l’empowerment.

1. Apprendre à observer et analyser :

Pour pouvoir lutter contre les inégalités et les discriminations, il faut être capable d’observer et d’analyser l’environnement.

– « Faire attention » (« Pay attention now ») : il s’agit de mettre en œuvre une observation de son environnement et des relations entre personnes afin d’analyser les micro-discriminations qui s’y jouent : les locaux sont-ils accessibles à tout le monde ? Les personnes ont-elles la possibilité de prendre la parole à égalité ? (Compter par exemple la répartition de la parole toutes entre hommes et femmes).

– Modèle d’analyse multi-niveaux : On peut analyser les mécanismes en distinguant les différents niveaux sur lesquels il s’agit d’essayer d’agir : inter-Personnel, Institutionnel, Systémique.

(Voir également le modèle « PCS » de Tompson : Analyser la situation en cherchant la cause des situations au niveau : Personnel/ Culturel/ Social : http://youthworkcentral.tripod.com/aop_pcs.htm )

2. Changer d’attitude : devenir un-e alli-é-e

Mettre en œuvre une pratique anti-oppression suppose de changer d’attitude : il ne s’agit pas d’essayer de développer du « pouvoir sur » (d’autres personnes ), mais du « pouvoir avec » (d’autres personnes).

En particulier, une alli-é-e est quelqu’un qui écoute la ou les personne-s concerné-e-s par la demande d’aide et qui favorise sa participation au processus d’aide.

Sur la posture de l’allié, on peut se référer à :
Comment devenir un-e bon-ne allié-e ?

Il est possible d’agir à un niveau individuel sur les relations interindividuelles. En revanche, l’action sur les niveaux institutionnels et systémiques impliquent une action collective.

3. Lutter contre les micro-discriminations

Micro-discriminations  (6) : Ce sont des discriminations que subissent les personnes socialement minorées et qui ne semblent pas significatives pris individuellement, mais dont c’est la répétition à long-terme qui est susceptible de finir par produire des inégalités sociales. Par exemple, le fait qu’il a été montré que les enseignants tendent à poser des questions fermés aux élèves en difficultés scolaires et des questions ouvertes aux élèves qui ont plus de facilités peut accroire les inégalités scolaires de départ entre ces deux groupes d’élèves.

Lutter contre les micro-discriminations, cela peut passer par le fait de faire attention à son vocabulaire en évitant les propos ou les blagues à connotations sexistes, racistes ou homophobes.

Discriminations négatives : Il s’agit d’une forme de discrimination qui conduit à accentuer les inégalités sociales qui subie un groupe socialement discriminé. Cela s’oppose à la discrimination positive ou « affirmative action » qui consiste à avoir une action qui favorise un individu afin de rétablir de l’égalité.

Les discriminations actives : il s’agit d’attitudes qui conduisent à une discrimination négative à l’égard d’une personne. Cette discrimination n’est pas nécessairement intentionnelle. Par exemple, un enseignement peut établir une différentiation pédagogique à l’égard d’un élève qui aboutie involontairement à des inégalités scolaires.

Les discriminations passives  : C’est ce que Bourdieu appelle « l’indifférence aux différences ». Un enseignant peut par exemple sans s’en rendre compte du fait qu’il ne prête pas attention aux différences sociales entre élèves augmenter les inégalités sociales.

Les micro-violences  : Il s’agit de faits qui pris séparément à eux seuls ne semblent pas très graves, mais qui de manière répétitive peuvent produire un harcèlement au travail ou scolaire.

Créer un « espace inclusif » : On appellera « espace inclusif » un environnement de travail, comme une salle de classe, dans lesquelles les personnes appartenant à un groupe socialement discriminé ne subissent pas de micro-agressions, -discriminations ou -violences. Cet environnement peut être favorisé en posant des règles explicites portant sur le respect des personnes qui se trouvent dans l’espace inclusif en particulier en évitant des propos sexistes, LGBTI-phobes ou à connotations racistes.

Un espace inclusif est également un espace anti-préjugé. Il s’agit d’un espace qui ne renforce pas par des contenus les stéréotypes négatifs à l’égard des groupes socialement discriminés.

Voir à titre d’exemple une grille d’analyse anti-préjugés d’un environnement scolaire:
https://sociophilo.jimdo.com/2017/08/19/pratiques-anti-pr%C3%A9jug%C3%A9s-grille-d-observation-de-la-classe/

4. Favoriser l’empowerment pour la transformation sociale

Dans le cas d’un enseignant (ou de toute autre personne ayant une action de formation), il peut être possible de promouvoir l’enseignement pour la justice sociale, la conscientisation et l’empowerment des personnes formées.

a) Enseigner la justice sociale et l’éducation anti-préjugés :
– Favoriser une vision positive des apprenants issus de groupes socialement discriminés
– Déconstruire les préjugés à l’égard des groupes socialement discriminés
– Apprendre à reconnaître les préjugés et à les analyser
– Développer la connaissance de l’histoire des systèmes d’inégalités sociales et des discriminations et des mouvements sociaux qui les ont combattus
– Développer l’action des apprenants contre les préjugés sociaux et l’injustice sociale.

b) Des pratiques d’empowerment :

– Les cercles de parole et de conscientisation : mettre en place des espaces de discussion qui soient des lieux de prise de conscience critique et d’élaboration d’actions pour la justice sociale

– Le théâtre forum : cette pratique issue du théâtre de l’opprimé d’Augusto Boal permet aux participants de s’entraîner à agir face à des situations d’oppression auxquelles ils pourraient être confrontés.

– Des ateliers d’artivisme : utiliser les pratiques artistiques pour favoriser l’expression dans l’espace public par les groupes de revendications autour de questions de justice sociale.

Références :

(1) Crenshaw Kimberlé Williams, « Cartographies des marges : intersectionnalité, politique de l’identité et violences contre les femmes de couleur », Cahiers du Genre, 2005/2 (n° 39), p. 51-82. DOI : 10.3917/cdge.039.0051. URL : http://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2005-2-page-51.htm

(2) Peggy McIntosh, « Le privilège masculin et blanc » . URL : http://www.millebabords.org/spip.php?article8087

(3) Pour approfondir ces trois dimensions que sont l’exploitation, la domination et l’oppression, voir : https://iresmo.jimdo.com/2011/08/03/articuler-les-luttes-contre-les-diff%C3%A9rents-rapports-sociaux-in%C3%A9galitaires/

(4) Pour approfondir les niveaux, voir par exemple la question de la « matrice de la domination » chez Patricia Hill Collins. URL :
https://www.criviff.qc.ca/sites/criviff.qc.ca/files/publications/pub_06112012_83352.pdf

(5) Di Angelo Robin, « La fragilité blanche » . URL :
https://www.etatdexception.net/la-fragilite-blanche-pourquoi-est-ce-si-dur-de-parler-aux-blancs-de-racisme/

(6) Fabrice Duhme : « Du racisme institutionnel à la discrimination systèmique » (2016) – https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01421715/document

Exemples de formations en ligne à l’anti-oppression et à la justice sociale :

Site Canadien de formation sur les pratiques anti-oppressives :
http://www.excellenceforchildandyouth.ca/sites/default/files/olm/mha/105/presentation_html5.html

Site de l’Université d’Arizona sur la formation à la justice sociale :
http://career.arizona.edu/sites/career.arizona.edu/files/social_justice/story_html5.html

Site de formation canadien pour les enseignants sur les pratiques anti-oppressives et inclusives :
https://www.bienetrealecole.ca/modules-de-formation/equite-et-education-inclusive/racisme-sexisme-et-homophobie