Un article paru dans Mediapart qui aborde les frontières troubles en France entre privé et public dans l’enseignement selon des logiques qui dans les pays anglo-saxons favorisent la privatisation de l’enseignement. Une interrogation sur la différence entre pédagogie critique et pédagogies néo-libérales:

Les débats publics sur l’éducation et sur “la” pédagogie sont le théâtre d’une double offensive : celle des réactionnaires, mais aussi celle des libéraux “innovants”. Si ces derniers avancent sous le masque de propositions pédagogiques en apparence avant-gardistes, ils ont un point commun avec des initiatives comme Espérance Banlieues : la volonté de dynamiter le service public d’éducation.

Dans une tribune parue en octobre 2016, Laurence de Cock et Grégory Chambat, dénonçaient avec force une « nébuleuse nostalgique » et réactionnaire qui avait envahi le débat public sur l’école. Leur texte se donnait pour objectif d’y voir plus clair dans des enjeux à la fois politiques et pédagogiques que certains s’évertuent à rendre illisibles. Il défendait le projet d’une pédagogie critique et d’une école émancipatrice.

Lire la suite:

https://blogs.mediapart.fr/edition/la-guerre-scolaire-qui-vient/article/230317/lemancipation-nest-pas-une-marchandise