Le GFEN vous présente «le» dernier numéro de sa revue Dialogue n° 160 – Expliciter pour faire comprendre ?

Dans la mode des « labels » pédagogiques, celui de « pédagogie explicite » nous est présenté par ses thuriféraires comme la panacée pour résoudre les difficultés scolaires. Un dossier sur le site de notre mouvement a déjà opéré une clarification salutaire.
Dialogue développe la réflexion sur cette question. Une explicitation qui consisterait à découper les phases d’apprentissage, soi disant du simple au complexe, en entraînant l’élève à la reproduction de ce que montre le maître, ne serait, au mieux, qu’une illusion, au pire, une escroquerie.

Nous reviendrons, dans ce numéro, sur la notion, sous-jacente, d’implicite. Quels implicites ? Portés par qui ? Pour nous demander si tout doit être explicité ? N’y aurait-il pas comme une prétention à vouloir, ou prétendre, tout expliciter ?

Nous nous demanderons également qu’est-ce qui doit être explicité ? Le cadre, la conduite… de la démarche d’apprentissage, de construction du savoir ? Ou le donné fini de celui-ci, privant l’élève de tout plaisir de sa (re)découverte ?

Qui doit expliciter ? Le maître seulement ? Ou les élèves également, dans un mouvement d’appropriation des connaissances et savoirs travaillés ? Et comment, quelles conditions créer dans la classe, pour que cela soit possible et efficace ?

Tout cela posant la question pour quoi expliciter ?
Et si la question de l’explicite dans la pédagogie était une question mal posée ?

[Lire l’éditorial Expliciter pour faire comprendre ? de Patrick RAYMOND
->http://www.gfen.asso.fr/images/documents/publications/dialogue/dialogue_160_edito.pdf]

Voir le sommaire, lire des extraits ou commander